" - Le premier long métrage de la cinéaste hongroise Katalin Moldovai explore méticuleusement le processus destructeur du politiquement correct sur l’enseignement.
"C’est sur la vie de deux poètes. C’est juste un film – Vous êtes payée
pour enseigner des valeurs, pour fixer les bons standards." Une
enseignante en littérature conseille un jour à ses élèves de 17 ans, à
la fin d’un cours sur le symbolisme, de regarder chez eux Rimbaud Verlaine (Total Eclipse) d’Agnieszka Holland,
mais cette recommandation fait sortir du bois un parent
particulièrement hostile à cette initiative. Avec son premier long
métrage, Without Air [+], dévoilé au programme Discovery du 48e Festival de Toronto, la réalisatrice hongroise Katalin Moldovai
(remarquée à Cannes en 2019 dans la compétition des courts métrages de
la Cinéfondation) dissèque méthodiquement les conséquences d’un aparté
en apparence anodin entraînant un enchaînement de micro-événements de
plus en castrateurs dans le rouleau compresseur de l’alignement
moutonnier (par conviction ou par prudence) sur le politiquement
correct. Des péripéties qui mettent évidemment en lumière par suggestion
un plus vaste débat sur la liberté de pensée et d’expression." La suite sur cineuropa.org
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