lundi 30 janvier 2006

Vicc - Megcsalások

- Tudod, drágám, mindig is kiváncsi voltam, hányszor csaltál meg - így a férj lefekvéskor a feleségének.
- Hát jó, bevallom, háromszor.
- Elmesélnéd, édesem?
- Emlékszel, mikor nem kaptunk kölcsönt a házépitéshez? A bankigazgató felajánlotta, hogy...
- Igen, igen. Megértelek. Azért ez szép gesztus volt toled, drágám, hogy megmentetted a családi fészket. És aztán másodszor?
- Emlékszel, amikor beteg voltál és nem volt elég pénzünk a mütétre? Nos akkor a sebész felajánlotta, hogy...
- Ez az áldozat is csodálatos volt a részedröl, drágám! És harmadszor?
- Hááát... Emlékszel, amikor elnök akartál lenni?
- Igen, a golfklubban.
- És akkor hiányzott még tizenhét szavazatod...

samedi 28 janvier 2006

"La poupée en porcelaine" film de Péter Gárdos - jeudi 2 février 2006 à 19 heures à l'Institut hongrois

Attention une erreur s'est glissée dans la date de la séance indiquée précédemment. C'est bien le 2 février et non pas le 1er comme indiqué par erreur. Consultez l'Institut hongrois pour plus de sûreté.
75 mn, v.o. sous-titré anglais, avec Lajos Bertók, Sándor Csányi, Judith Németh Il était une fois une ferme quelque part en Hongrie, plus précisément en Europe, encore plus précisément sur la planète Terre. Les gens qui vivaient à la ferme étaient aimables, naïfs et raffinés. De temps en temps, des étrangers arrivaient à la ferme et c’est à ces moments-là que l’enfer se déchaînait, parce que les étrangers ramenaient aussi la mort, la destruction, la haine, la jalousie, la vanité, la honte et les mensonges. Dans cette ferme, les étrangers n’ont fait que du mal.
Infos en hongrois sur le film Tivolifilm.hu
Tarif: 5 € / 4 €

« Budapest, ville des artistes» à l'Institut hongrois

Ateliers d’artistes, cafés, cinémas de Budapest au 20e siècle

à l’Institut Hongrois,
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Mº Saint Sulpice

L’exposition est ouverte du 1er février au 3 mars 2006.

Vernissage : le mardi 31 janvier 2006 de 19 à 21 heures

Horaires d’ouverture : lundi-jeudi entre 9h-13h et 15h-20h, vendredi entre 9h-13h et 15h-18h.
Fermé le week-end.

Exposition organisée en collaboration avec le Musée Ernst de Budapest.
Commissaire de l’exposition: Katalin Keserü, directrice du Musée Ernst, professeur en histoire de l’art à l’Université Eötvös Lóránd de Budapest
Assistante en France: Sara Stenczer

vendredi 27 janvier 2006

Zsuzsanna Várkonyi au Studio de l'Ermitage

Pour ceux qui, comme moi, ont eu la chance de participer à la magnifique soirée au Studio de l'Ermitage, le 25 janvier 2006, ce furent des moments magiques. Zsuzsanna Várkonyi, plus belle que jamais, chantait avec la grâce et la tendresse qui la caractérisent, ces airs venus des temps lointains, de l'ancienne Transylvanie, de la campagne hongroise... Deux adaptations aussi de poèmes d'Attila József, dont l'un avait été mis en musique par Csaba Palotai. Justement parlons-en. Csaba qui est un excellent guitariste de jazz et qui a sa propre formation, Grupa Palotai, accompagnait Zsuzsanna à la guitare. Enfin Bruno Arnal à la contrebasse et Fred Norel au violon sont tous deux de merveilleux accompagnateurs.
En première partie, une belle surprise : Erika, jeune chanteuse tsigane a séduit la salle par une voix magnifique et des prouesses vocales étonnantes.
Pour ceux qui ont raté cette soirée, rien n'est perdu... Zsuzsanna sera de retour au Studio de l'Ermitage, le 28 février 2006.

mercredi 25 janvier 2006

La pianiste Emese Mali et la flûtiste Dóra Seres - 25 janvier 2006 à 20 h

Ce soir à 20 heures, à l'occasion de la Journée de la Culture Hongroise, l'Institut hongrois de Paris accueille deux des meilleures jeunes musiciennes de leur génération, la pianiste Emese Mali et la flûtiste Dóra Seres.
Pour les participants du Mardi hongrois le concert est gratuit!
Institut Hongrois, 92, rue Bonaparte 75006 Paris, tél. : 01 43 26 06 44

Un des grands poètes hongrois, Ferenc Kölcsey a terminé le texte de l’Hymne national le 22 janvier 1823. Depuis quelques années on célèbre ce jour-là en Hongrie et à l’étranger la Journée de la Culture Hongroise. L’Institut Hongrois se joint à cette célébration en présentant à son public deux des meilleures jeunes musiciennes hongroises. Emese Mali, diplômée de l’Académie Franz Liszt de Budapest en 2004, poursuit les études doctorales dans la même école. Elle est la lauréate de plusieurs concours dont le Concours Mozart de Salzburg, le Concours Stefano Marizza de Trieste, le Concours de Musique de Chambre de Graz et le Concours International de Piano Franz Liszt de Los Angeles. Son premier disque (avec Dóra Seres) a paru en 2004 chez Hungaroton. Dóra Seres a terminé ses études a l’Académie Franz Liszt de Budapest en 2002. Elle est considérée par les spécialistes comme la meilleure jeune flûtiste hongroise. Participante de plusieurs master-class (Emmanuel Pahud, William Bennett, Paula Robinson), lauréate d’un nombre impressionnant de concours internationaux de flûte (Printemps de Prague, Concours International de Kobé, de Markneukirchen, de Budapest), elle vient de signer un contrat de trois ans avec la Young Concert Artists grâce auquel elle se produira plusieurs fois à New York (Carnegie Hall) et à Washington (Kennedy Center) l’année prochaine. Au programme: œuvres de Bartók, Dohnányi, Kurtág, Liszt, Doppler

mardi 24 janvier 2006

Palmarès des jeunes filles les plus violentes : Les Hongroises sont en tête

Dans un article paru le 24 janvier 2006 dans le quotidien Métro sous le titre "Les excès des jeunes britanniques" on peut lire que "l'Angleterre et l'Ecosse sont respectivement en 5 e et 6 e position de ce palmarès, qui place en tête les Hongroises, suivies des Estoniennes, des Lituaniennes et des Belges francophones. Ainsi, 32,1% des Hongroises ont eu au moins une altercation physique au cours de l'année. Ce pourcentage est de 29,2% chez les Anglaises. Il n'est que de 21,1% chez les Françaises..."
Az anyád istenét, ne hagyd magad megverni, üssél vissza !!!
Cela signifie peut-être tout simplement que les jeunes filles hongroises ne se laissent pas faire...

Siráj (La Mouette) Anton Tchekhov/Arpád Schilling du 20 au 29 janvier 2006 (suite)

"Théâtre. A Bobigny, un retour à l'essentiel, en hongrois, sans décor ni costumes.
«La Mouette» fait feu sans artifice." titre Libération du 23 janvier 2006. Selon le quotidien "Naturels mais très loin de l'improvisation : on comprend vite que le spectacle a été plus que répété, et que le travail sur les personnages est d'une profondeur rarement atteinte." Et Libération de prédire un triomphe "Pourtant, on peut déjà prévoir, sans prendre de risques, que les spectateurs vont se bousculer toute la semaine à la MC 93 de Bobigny pour aller entendre cette Mouette de Tchekhov mise en scène par Arpad Schilling, dans le cadre du festival le Standard idéal."
Je crois pouvoir dire, sans trop me tromper, que le spectacle affichait complet pour toutes les représentations, plusieurs jours avant qu'il débute. Mais tentez toujours votre chance...

lundi 23 janvier 2006

Zoltán Szabó, L’effondrement . Journal de Paris à Nice (10 mai 1940 - 23 août 1940)

Je repense souvent à ce livre de Zoltán Szabó paru, dans sa traduction française, il y a tout juste trois ans. Pour être plus précis, j'y repense lorsque je pressens qu'une catastrophe petite ou grande se prépare, se déroule sous nos yeux et qu'une léthargie ou une inconscience généralisée semble s'emparer du monde environnant. C'est ainsi que Zoltán Szabó décrit l'entrée des troupes d'occupation dans Paris en 1940. Il y a une démesure totale entre l'énormité des évènements qui surviennent et la conscience qu'en ont les populations, les politiques et les médias.
Voici comment "Exils", l'éditeur présente cet ouvrage :
« Tout va dans la même direction : véhicules, camions, voitures, vélos, piétons ; personne ne va vers le centre de la ville. Tout le monde quitte la ville, quitte son chez-soi, quitte son lieu de travail, quitte Paris, en avant, vers le sud. Sinistre spectacle ! La ville déverse les gens comme sac troué le blé. C’est au Lion de Belfort que je gagne la route nationale. Là, le spectacle est terrifiant et presque incroyable : cet exode féroce y révèle toutes ses dimensions. Les avenues, qui y débouchent en forme d’étoile, déversent leur contenu au pied du mémorial : comme si quatre rivières se jetaient les unes dans les autres au moment des crues. »_
C’est un jeune Hongrois de vingt-huit ans qui arrive à Paris, en janvier 1940, pour utiliser la bourse offerte par l’Etat français à un chercheur en ethnographie. Happé par l’histoire, il devient le témoin de bouleversements politiques et sociaux, de l’effondrement d’un régime, d’une civilisation peut-être. Entre mai et juillet, il continue à écrire pour la presse hongroise des reportages où il décrit avec acuité cette " débâcle " et tente d’en donner les raisons, en sociologue et en Européen, épris de liberté. Le livre de Zoltan Szabó, publié dès la fin 1940 à Budapest, est un document sans équivalent, " dramatique, mais aussi élégiaque ", comme le précise Gyula Sipos dans sa préface. Un adieu au Paris d’hier et à la Vieille Europe."

A l'époque de sa parution, j'avais assisté à une conférence à l'Institut hongrois de Paris, en présence de Suzanna Szabó, veuve de l’auteur, de François Fejtö historien-journaliste, d’Agnès Járfás, traductrice, de Gyula Sipos, de l’éditeur et d'un auditoire nombreux et attentif.
En voici un petit compte-rendu.
Zoltán Szabó est né à Budapest en 1912. C’est en 1936 qu’il écrit son premier ouvrage « A tárdi helyzet »- (La situation à Tard) livre de sociographie qui pointe le désarroi d’une population rurale forte de trois millions de mendiants. Zoltán Szabó, amoureux de la France et de sa littérature, obtient en 1940 une bourse de l’Etat français pour venir à Paris. C’est durant son séjour en France, en mai-juin 1940, qu’il assiste à la débâcle militaire française et qu’il écrit l’ouvrage qui vient d’être publié aux Editions Exils « L’effondrement ». Le livre sera publié en Hongrie en 1940 sous le titre « Összeomlás ». L’auteur retourne à Budapest en août 1940. Pendant la guerre il tient une rubrique dans le quotidien, alors libéral, Magyar Nemzet. Après la guerre il collabore à une revue, Valoság. En 1949 voyant que la Hongrie devenait totalitaire, il part s’installer d’abord à Londres puis plus tard en France où il finira ses jours en 1984. C’est lui qui a contribué à faire connaître l’œuvre d’István Bibo d’abord en Angleterre et en Suisse puis en Hongrie.
François Fejtö, le grand journaliste et historien d’origine hongroise a très bien connu Szabó dés les années trente. Il rapporte comment Szabó a été le premier en Hongrie à aborder la question agraire. Le Régent Horthy a pris le pouvoir entre les deux guerres mondiales, à la suite de l’écrasement de la Commune de Budapest. Il remet le pouvoir aux grands propriétaires terriens. La situation foncière de la Hongrie ressemble à celle, aujourd’hui, de ces pays latino-américains avec leurs grandes latifundias sur lesquelles travaillent des paysans misérables. La société a conservé une structure féodale. Le grand problème de la Hongrie d’alors était : comment aller vers la démocratie. Parmi les premiers intellectuels à aborder le problème de la Hongrie rurale et de la paysannerie on comptait Zoltán Szabó. Brossant un tableau du village, il a éclairé ce qui se passait dans le pays. Elégance de style, idéalisme et courage caractérisent le personnage de Szabó selon François Fejtö. Alors que ce dernier appartenait au parti social-démocrate, parti de gauche toléré par Horthy, Zoltán Szabó était quant à lui plutôt patriote. Il a fait sienne la cause de la paysannerie hongroise qui était sous contrôle policier et qui n’avait pas le droit de s’organiser politiquement ou syndicalement. Fejtö nous rappelle que Zoltán Szabó était déjà, à 26 ans, un écrivain de grand talent.
François Fejtö dresse un tableau de l’époque. La Hongrie s’est alliée à l’Allemagne nazie espérant ainsi reconquérir ses territoires perdus suite au traité de Trianon (les 2/3 de son territoire). La classe dirigeante dans sa grande majorité était réactionnaire. La revue que je publiais avec Attila József, dit-il, a été interdite. Zoltán Szabó, au travers de ses articles dans Magyar Nemzet, a continué sa bataille pour la réforme agraire, pour la paysannerie et aussi contre les allemands. C’était un idéaliste, il espérait la libération de la Hongrie. Dans le livre qui nous intéresse, l’auteur rend compte de la décadence de la France mais avec modération et objectivité. C’est un regard porté par un jeune hongrois de 28 ans, un témoignage très intéressant sur un moment dramatique de l’histoire de France. Elégance, douleur refoulée marquent les écrits de Szabó lors de la période de l’après deuxième guerre selon François Fejtö. Et il ajoute : voyant l’effondrement de la jeune démocratie hongroise, lui en tant qu’attaché culturel à la légation hongroise et moi comme journaliste, nous avons connu l’espoir et l’effondrement de cet espoir. Nos visites à Budapest nous ont confirmé dans nos craintes. Zoltán Szabó et moi avons « choisi la liberté » et sommes devenus des exilés, conclut François Fejtö. L’éditeur et la traductrice, Agnès Járfás (traductrice d’Esterházy) nous parlent ensuite du livre lui-même qui n’a pas été réédité depuis 1940. Ce livre recouvre plusieurs genres. Réflexion, action et descriptions y alternent. Il est à la fois roman d’aventures et roman à suspens. Il est découpé en trois parties. La première traite du séjour parisien en tant que correspondant de presse, témoin privilégié de la situation, c’est le suspens, il restitue le présent. Une deuxième partie dans laquelle l’auteur prend le chemin de l’exode, ce sont 180 pages d’aventures, de portraits grotesques, poignants, de témoignages plein de compassion. A noter que Zoltán Szabó ne se prive pas de faire des critiques sur la situation française. Les 80 dernières pages retracent le séjour sur la Côte d’Azur en zone « dite » libre.
Suzanna Szabó, sa veuve dresse enfin un portrait de l’homme Zoltán Szabó. Il s’est initié à beaucoup de choses en France et, ajoute-t-elle, avec une pointe d’amusement, notamment à manger. A une question lui demandant s’il lui arrivait de parler de son livre, Suzanna Szabó répond qu’il parlait beaucoup de la période couverte par le livre mais pas du livre lui-même. Il était beaucoup plus concentré sur l’avenir.
Un auteur donc à découvrir que beaucoup ne connaissent pas en Hongrie, mais qui est très admiré par ceux qui ont eu la chance de le découvrir. Ignorés des cours de littérature jusqu’à la fin des années 70, il commence à réapparaître à partir des années 80. Le livre de Zoltán Szabó, est un document sans équivalent, « dramatique, mais aussi élégiaque », comme le précise Gyula Sipos dans sa préface. Un adieu au Paris d’hier et à la vieille Europe, peut-on lire sur la jaquette du livre.
Zoltán Szabó, L’effondrement. EXILS (Editeur)

On peut trouver ce livre à la FNAC

Clarika à La Cigale le 23 janvier 2006

Evidemment, avec un nom pareil, on se demande s'il n'y a pas quelque rapport avec un prénom à consonnance hongroise. On lit donc l'article de Télérama : "Bien avant les Camille, Cherhal ou autres Anaïs, Clarika a secoué la chanson féminine avec audace et impertinence. Sa poésie moderne tellement touchante et son humour cinglant, paravent de la tristesse, ont bâti une écriture nouvelle, les rimes bien plantées dans leur époque. C'est juste, fin, drôle, intelligent et parfois même bouleversant."
Par ailleurs, Le petit journal de Télérama consacre un article tout entier à Claire Keszei, fille d'un prof de lettres et poète hongrois émigré en 56.
La Cigale 120, bd Rochechouart - 75018 ParisMétro : Pigalle. Réservations : Fnac, Virgin.

Le site perso de Clarika

dimanche 22 janvier 2006

"Le grand Cahier" d'Agota Krisztof au Théâtre de l'Atalante

Le Grand Cahier, écrit directement en français (1990), appartient à la trilogie dite “ des jumeaux ” d’Agota Kristof, avec La Preuve (1990) et Le Troisième Mensonge (1991), des autobiographies à peine déguisées de cette Hongroise qui émigre en Suisse romande en 1956, après l’écrasement du mouvement insurrectionnel par les Soviétiques. C’est l’histoire de deux jumeaux que leur mère fait fuir hors de la Grande Ville, occupée par des Armées étrangères. Les garçons trouvent refuge à la campagne auprès de leur grand-mère, une femme malfaisante et odieuse. Ils apprennent là l’école sauvage de la vie, le cynisme, l’apprentissage du vol, de la délation et de la cruauté. Un conte noir sans complaisance ni sensiblerie sur des enfants tant innocents que monstrueux, confrontés avant l’âge à la guerre. Aussi le Grand Cahier devient-il pour le duo, le réceptacle quotidien d’observations et d’expériences, la chronique hallucinante de méfaits et forfaits froidement transcrits. Si Valentin Rossier reste seul en scène, c’est qu’il veut partager une même radicalité dans le jeu et la gestion de l’espace scénique. À ne pas manquer.
V. Hotte
Le Grand Cahier
Écriture de survie
D’Agota Kristof, mise en scène et jeu de Valentin Rossier, du 11 janvier au 6 février 2006 à 20h30, sauf dimanche à 17h, relâche mardi, à L’Atalante 10, place Charles Dullin 75018 Paris Tél : 01 46 06 11 90
Journal La Terrasse

Zsuzsanna Várkonyi le 25 janvier 2006 au Studio de l'Ermitage

En rentrant de notre belle Hongrie hier, je t'envoie, un peu en retard, les infos sur notre prochain concert au Studio de L'Ermitage. On va jouer ici régulièrement, une fois par mois, cette fois c'est le mercredi, 25 Janvier à 21h. En première partie, Erika, une jeune chanteuse tzigane, qui a une voix magique! Studio de L'Ermitage, 8 rue de l'Emitage, 75019 Paris, M° Jourdain/Gambetta.
Zsuzsanna

ZSUZSANNA VARKONYI
Accompagnée par Bruno Arnal contrebasse, Fred Norel violon et Csaba Palotai guitare.
Les musiciens préservent le feu de Zsuzsanna, en privilégiant spontanéité et intériorité, sur des arrangements épurés. Où danse, sensuelle et délicate, la voix de Zsuzsanna Vàrkonyi. Et son élégante bohême.
Comédienne, chanteuse et musicienne, Zsuzsanna née en Hongrie, a commencé par constituer son propre répertoire en interprétant à sa manière une trentaine de chansons traditionnelles des pays de l'Est puis, pour l'album VALAHOL, elle a composé ses créations, arrangées de mains de maîtres par ses musiciens. Elle a su créer un univers particulier où le rythme prédomine et où l'expressivité pure allie l'humour à la mélancolie. Résultat étonnant : toute la tradition Yiddish, Tzigane et Hongroise en une seule et unique expression.

Mercredi 25 janvier 21h00 Tarif : 12 Euros TR : 8 Euros Le site du Studio de l'Ermitage

vendredi 20 janvier 2006

Un festival de cinéma hongrois à Paris en mars ?

Selon des rumeurs persistantes, un festival de cinéma hongrois aurait lieu à Paris en 2006. Le lieu précis ? Quelque part dans le 14ème sans doute. La date ? Il semblerait que le festival commence le 15 mars 2006. Les organisateurs ? Les mêmes que pour le précédent festival en 2005. Les films ? Mystère encore, mais je crois quon ne devrait pas être déçus...
Moi à votre place, selon le principe de précaution, je réserverais toutes mes soirées pour la semaine du 15 au 21 mars 2006.

mercredi 18 janvier 2006

Palabres centre-européennes - Lundi 23 janvier 2006 à 19 heures

Le Centre tchèque,

en association avec
l’Institut polonais, la Maison de la Culture Yiddish, l’Institut hongrois,
la Maison Heinrich Heine et la Maison des Écrivains,
sur l’initiative du
CIRCE (Centre Interdisciplinaire de Recherches Centre-Européennes)
de l’Université de Paris-Sorbonne et de l’Association Bohemica
avec le concours de l’Association des Amis du Roi des Aulnes

vous invite aux

Palabres centre-européennes
Panorama des livres sur l’Europe centrale
Lundi 23 janvier 2006 à 19 heures

Tous les deux mois, auteurs, traducteurs et éditeurs présentent des livres ayant trait à l'Europe centrale (Autriche, Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque, etc.) récemment parus en français.

Séance animée par Clara Royer, doctorante en littérature hongroise à l’Université de Paris-Sorbonne.

Domaine hongrois
- Peter Esterhazy, Aux gens du livre. Essais et discours, traduit du hongrois par Agnès Jarfas, Exils Editeur, 2005. Présenté par András Kányádi, maître assistant à l'Université Babes-Bolyai Cluj-Kolozsvar.
• Exils Editeur : 2, rue du Regard, 75006 Paris, tel : 01 45 48 24 12, fax : 01 45 48 51 20
- Karoly Pap, Azarel, traduit du hongrois par Frédérique Kaczander et Agnès Kahane, éd. Mercure de France 2003. Présenté par Clara Royer.
Domaine Europe centrale
Karl-Markus Gauss, Mangeurs de chiens : voyage chez les Tziganes de Slovaquie, traduit de l’allemand par Valérie de Daran, éd. l’Esprit des péninsules, 2005. Présenté par Xavier Galmiche, Université de Paris-Sorbonne et CIRCE.
Domaine polonais
Andrzej Staziuk, Yuri Andrukhovich, Mon Europe, traduit du polonais par Maryla Laurent, Malanchuk, éd. Noir sur blanc, 2004. Présenté par Malgorzata Smorag-Goldberg, Université de Paris-Sorbonne et CIRCE.
Usuels sur l’Europe centrale
- Europe médiane. Aux sources des identités nationales, publié sous la direction de Maria Delaperrière, Bernard Lory et Antoine Marès, Institut d'Etudes slaves, Paris, 2005. Présenté par Maria Delaperrière, professeur de littérature polonaise à l’INALCO, et Antoine Marès, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Panthéon-Sorbonne.
- Wladyslaw Stanislaw Reymont, « La Terre de la grande promesse », extraits choisis du roman en version bilingue, traduction d’Olivier Gautreau, accompagnés d'un dossier critique réuni par Danuta Knysz-Tomaszewska et Malgorzata Smorag-Goldberg, in Cultures d’Europe centrale, hors série n° 3, coédition CIRCE et Université de Varsovie, 2004. Présenté par Malgorzata Smorag-Goldberg, Université de Paris-Sorbonne et CIRCE.

- sous réserve de modifications -
Centre tchèque
18, rue Bonaparte, Paris 6e, tel : 01 53 73 00 35

Organisation et renseignements :
Aurélie Rouget-Garma, Université de Paris-Sorbonne et CIRCE, mail : Aurelie.Rouget-Garma@paris4.sorbonne.frCentre universitaire Malesherbes, 108 bd Malesherbes, 75850 Paris Cedex 17, tél : 01 43 18 41 93

mardi 17 janvier 2006

VENDREDI 20 JANVIER • 12H15 Musique de chambre hongroise avec l'Orchestre de Paris - Amphithéâtre Richelieu à la Sorbonne

Les musiciens de l'Orchestre de Paris vous retrouvent à la Sorbonne pour une pause déjeuner musicale, avec deux quatuors de grands compositeurs hongrois : le Quatuor à cordes n°1 de György Ligeti, "Métamorphoses nocturnes", et le Quatuor à cordes n°1 op. 7 de Béla Bartók, tous deux représentatifs d’une transition importante dans le travail des deux compositeurs.
Annonciateur de la nouvelle musique hongroise, le premier des six quatuors à cordes de Bartók est une œuvre charnière ; elle fait la synthèse entre l’héritage indirect de compositeurs comme Beethoven ou Debussy et les évolutions à venir de l’univers musical du jeune hongrois.
« Métamorphoses nocturnes » tient la même place dans l’œuvre de Ligeti. A l’époque où ce dernier écrit ce quatuor de jeunesse, la Hongrie est sous le joug communiste ; l’art officiel de l’époque a ses règles, ses aspirations populistes. Ligeti cherche dans son quatuor à cordes une voie moderne, tout en gardant une trame assez classique, afin de ne pas abandonner totalement le populaire à la dictature.

Tarif : 11 €
Pas de réservation. Achat des billets le jour même à l’Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris

lundi 16 janvier 2006

Le standard idéal (suite)

Je suis allé voir et entendre Høllekin gen 40° avec Meret Becker. J'ai passé une très belle soirée. Un spectacle de très grande qualité, d'ailleurs le public a rappelé plusieurs fois les artistes. Je ne sais pas si tous les spectacles du "Standard idéal" sont de même niveau, mais si c'est le cas il faut y courir. Pour Arpád Schilling, il n'y a pas de doute. Tous les spectacles précédents, donnés à la MC93 étaient passionnants, créatifs, je pense notamment à Blackland récemment, mais aussi à Hazám, hazám et à la pièce de Büchner, Léonce et Lena. La Mouette de Tchekhov ne devrait donc pas déroger. Elle a été créée à Budapest en 2003 et a déjà reçu de nombreux prix.
Evidemment, on me verra traîner du côté de Bobigny dans les prochains jours...

dimanche 15 janvier 2006

Le standard idéal 3ème édition => du 6 janvier au 5 février 2006

Festival du 6 janvier au 5 février 2006 à la Maison de la Culture 93 à Bobigny, 1, boulevard Lénine Tél 01 41 60 72 74 du 6 janvier au 5 février 2006

Die Präsidentinnen / Jan Bosse
Høllekin gen 40° / Meret Becker
Prinzessinnendramen / M. Simon
La Mouette / Schilling / Tchekhov
Kunst und Gemüse / C. Schlingensief
Prater Saga 5 / René Pollesch

Il existe dans chaque langue, chaque culture, chaque littérature, une part intraduisible, intransmissible. C'est cette part qui nous intéresse. Est-ce un leurre, nous pensons que c'est dans cette incommunicable, cette part secrète que réside une réponse possible au mystère du théâtre. L'Europe : Tchekhov, Shakespeare, Pirandello, Strindberg, Brecht, Ibsen, Molnár, Molière, Büchner, Horváth, Lorca, le théâtre est une culture commune. C'est l'expression même d'une différence qui nous unit bien plus qu'elle ne nous sépare. Ce que nous cherchons dans l'autre, c'est la part la plus riche, la plus belle que nous portons en nous. Ce qui vaut pour les individus, vaut pour la langue qui s'enrichit en permanence de mots venus des autres langues. Au mystère du théâtre s'ajoute le mystère de la langue. L'histoire complète cette culture commune de la différence. L'histoire et pas le fait divers. L'histoire à laquelle tout le monde a droit en même temps qu'à un acte de naissance. L'histoire qui montre comment les hommes vivent ensemble. Comment ils vivent, à quoi ils rêvent, quelles paroles leur viennent aux lèvres pour dire leurs espoirs et leurs échecs, leurs mystères et leurs secrets, quelles sont leurs forces et leurs faiblesses, comment résistent-ils à la lente agonie du monde ? A quoi leur servent le théâtre et la littérature ? Le Standard idéal est un festival de théâtre des frontières.
Patrick Sommier

Csángos : magyars de Moldavie

"Minorité hongroise de la région roumaine de Moldavie, les Csangos ont une histoire marquée par d’âpres luttes pour la reconnaissance de leurs droits. Alors que leurs racines culturelles et religieuses s’entrecroisent avec celles de l’Europe." La suite sur Café babel

Arpád Schilling et son théâtre - Samedi 21 janvier 2006 à 17 h

A la Maison de la Culture 93 à Bobigny, 1, boulevard Lénine Tél 01 41 60 72 74
Rencontre avec Arpád Schilling et la compagnie Krétakör en partenariat avec la Librairie Le Coupe Papier.

Siráj (La Mouette) Anton Tchekhov/Arpád Schilling du 20 au 29 janvier 2006

A la Maison de la Culture 93 à Bobigny, 1, boulevard Lénine Tél 01 41 60 72 74 du 20 au 29 JAN 2006 du mardi au samedi à 20h, dimanche à 15h30, relâche lundi Salle de répétition

La Mouette, dans la mise en scène d'Arpád Schilling a été créée le 23 octobre 2003 au Club Fészek. Un club d'artistes de cent ans qui a toujours été un lieu de liberté à Budapest. Avec les comédiens de Krétakör, les personnages de La Mouette sont comme poussés dans leur retranchement, dans un cul-de-sac. Il n'y a plus d'issue, plus de compromis possible. Ils révèlent un Tchékhov moins en demi-teintes comme il est d'usage de l'interpréter. Krétakör, le "cercle de craie" en magyar, est la meilleure compagnie hongroise, une des plus importantes en Europe.

Compagnie Krétakör, Budapest SIRAJ Texte Anton Pavlovitch Tchekhov Traduction en hongrois Géza Morcsányi Mise en scène Arpád Schilling
Dramaturgie Anna Veress, Scénographie Márton Agh, Tamás Bányai, Directeur de production Máté Gáspár Assistant à la mise en scène Péter Tóth
Avec Eszter Csákányi, József Gyabronka, László Katona, Annamária Láng, Zsolt Nagy, Borbála Péterfy, Lilla Sárosdi, Péter Scherer, Sándor Terhes, Tilo Werner
Production Krétakör Színház, Budapest
Traduction simultanée Zoltan Lengyel Traduction en français Génia Cannac, Geoges Perros
Spectacle en hongrois / traduction simultanée par casque

samedi 14 janvier 2006

Pszichológusnál - Chez le psy

Pszichológusnál : -Csak úgy tudok segíteni magán, ha a legelejétől kezdve szépen elmond mindent. -Jó. Tehát kezdetben teremtettem az eget és a földet...

Chez le psy : - Je ne peux vous aider que si vous me racontez bien tout depuis le début.
- Bien. Donc, au commencement j'ai créé le ciel et la terre...

vendredi 13 janvier 2006

"Sur les traces de Bartók" Concert conté par le Quatuor 44

13 Janvier à Paris 19me 8, rue de Palestine Metro Jourdain à 19h30 Entrée libre
14 Janvier à Gentilly Auditorium du Conservatoire (2, rue Jules Ferry réservations : 0141242710 ) Entrée libre à 20 heures.

mercredi 11 janvier 2006

Saron Izrael Kádár Jánosa Michel Rocard szerint

Saron úgy fogadtatta el az izraeli társadalommal a béke fontosságát, ahogy Kádár az '56 utáni Magyarországgal a szovjet megszállás elkerülhetetlenségét, véli Michel Rocard. A volt francia kormányfő szerint Saron nem hagy vákumot maga után, hiszen az általa megkezdett útról nem lehet letérni." Az egész cikk itt találhato Index.hu

lundi 9 janvier 2006

Budapest 56 et János Kádár vus par Michel Rocard

Lu dans Libération de ce jour (lundi 9 janvier 2006), sous la plume de M. Michel Rocard, député européen P.S., ancien Premier ministre, un article titré "Israël doit exploiter jusqu'au bout l'ouverture du Premier ministre en direction de la paix. Prendre la relève de Sharon".
Chacun appréciera...

"Le retrait brutal de Sharon me rappelle deux situations totalement différentes, mais où finalement le centrage exclusif de l'attention sur les seules personnalités, en oubliant le reste de la situation, a pu conduire à des analyses et des pronostics totalement erronés. La première est brésilienne...
La seconde situation donne une leçon plus forte encore s'il se peut. C'est l'insurrection de Budapest en 1956. Un dirigeant communiste hongrois qui n'appartenait pas au pouvoir du moment, devenu solidaire des démocrates insurgés, Janos Kadar, comprit le premier que les Soviétiques ne céderaient pas et seraient impitoyables. Il avait pourtant dans le passé donné des signes de penchants démocratiques, avait fait un peu de prison, et l'on savait même qu'il n'avait pas désapprouvé le mouvement à ses débuts. Il décida ­ choix extraordinaire ­ de chercher à préserver l'essentiel dans l'avenir, et pour ce faire de se charger du sale travail. Mis au pouvoir par les Soviétiques, il fit arrêter et déporter puis fusiller son prédécesseur Imre Nagy, gage d'obéissance et donc de confiance aux yeux des Soviétiques. Il fit arrêter et exécuter des centaines de personnes. Puis il gouverna trente et un ans. Très progressivement, on cessa d'emprisonner pour des raisons politiques en Hongrie. Sans être totale, loin s'en faut, la liberté de la presse fut beaucoup plus large que n'importe où ailleurs dans le monde soviétique, le carcan économique se desserra et, non contents de manger mieux qu'ailleurs, les Hongrois devinrent de puissants exportateurs, notamment de denrées agricoles. Kadar fut en symbiose longtemps avec son peuple. Malgré l'armée russe, la volonté de vivre autrement avait triomphé dès 1956, et l'image de l'assassin Kadar complice des Soviétiques s'estompa devant celle d'un dirigeant à l'écoute de son peuple. Tout cela pour rappeler que les peuples font largement autant l'histoire que leurs chefs." Libération

mercredi 4 janvier 2006

Les photos de la dernière soirée des Mardis hongrois du 3 janvier 2006

Première soirée de l'année 2006 pour les Mardis hongrois de Paris, ce 3 janvier nous aura valu le plaisir de la visite du nouveau directeur de l'Institut hongrois de Paris, András Derdák (voir sa conférence de presse sur ce blog). Arrivé le jour-même de Budapest, il a voulu se rendre immédiatement en ce haut lieu de la magyarattitude à Paris que sont les soirées des Mardis hongrois (c'est presque vrai, la réalité est tout juste un peu améliorée... mais à peine).
Les photos de la soirée sont publiées sur le site photo des Mardis hongrois de Paris

lundi 2 janvier 2006

Conférence de presse de Derdák András nouveau directeur de l'Institut hongrois de Paris

Voici le texte de la conférence de presse de András Derdák qui a pris son poste de directeur de l'Institut hongrois de Paris le 1er janvier 2006. Beaucoup de projets innovants et d'envergure en perspective. Peut-être bientôt une traduction française.

HÁTTÉRANYAG

A Párizsi Magyar Intézet új igazgatójaként az alábbi konkrét elképzeléseimet kívánom 2006. január elsejétől megvalósítani Franciaországban.

1.) Felbővítem a könyvtárat médiatárrá, magán és állami cégek bevonásával (együttműködések beindítása a Kaláka Kft-vel, a BMC-vel, a Hagyományok Házával, a Bahia Kiadóval, a C3 Médiaművészeti Alapítvánnyal, speciális megállapodások a Hungarotonnal, a Fonóval, a Millenárissal). Az Odeon közreműködésével 4 sarokra az Odeon-tól videotékát nyitok már januárban, melyben régebbi és kortárs magyar filmeket lehet kölcsönözni, könyvtári körülmények között.
2.) Az IHM bevonásával a NAVA (Nemzeti Audiovizuális Archívum), az NDA (Nemzeti Digitális Archívum) és az NIFF (Nemzeti Információs Infrastruktúra Fejlesztési Program), valamint a Le Réseau National de télécommunications pour la Technologie l'Enseignement et la Recherche - http://www.renater.fr/ eddig zárt tudományos hálózatához is kapcsolódni fog az Intézet. A könyvtárban tavasszal elhelyezendő multimédiás számítógépek segítségével létrejövő munka állomások a nyelvtanulók és a kutatók számára másutt hozzáférhetetlen segítséget jelent majd.
- Vizi E. Szilveszternek, az MTA elnökének felkérésére francia főelőadót szervezek az idén is nagy nemzetközi érdeklődésre számot tartó World Science Forumra, amelynek várhatóan negyedszerre is Magyarország ad otthont.
- Stratégiai együttműködést alakítok ki az Operaházzal, a Műcsarnokkal és az országos könyvtárakkal. Folytatni és viszonozni szeretném azokat a partneri kapcsolatokat, melynek első lépcsőjét a „MagyArt” évad, majd az azt követő hangsúlyos hazai francia kulturális jelenlét korábban már megalapozott.
- Segítem a magyar képviselet munkáját a szakvásárokon is. A rendelkezésemre álló diplomáciai eszközökkel erősítem a Pankkk kezdeményezésére szeptemberben elindult Magyar Zenei Exportiroda (http://www.mxh.hu/) cannes-i MIDEM jelenlétét csakúgy, mint a koprodukciós filmkészítés lehetőségeit megsokszorozó európai filmfesztivál (http://www.festival-cannes.com/) magyar pavilonját.
- Mindent meg kívánok tenni azért, hogy az Oktatási Minisztériummal közösen a jövőben is finanszírozni tudjuk a Collegium Hungaricumban évente ösztöndíjjal fogadható egyetemistákat. Az ELTE Egyetemközi Francia Központjának (CIEF) segítségével a kint tanuló állami ösztöndíjasok nem csak munkájukhoz használhatják a PMI épületét, de előadásokon is beszámolhatnak eredményeikről.
- Az eddigieknél sokkal szorosabb együttműködést kezdeményeztem a brüsszeli és a londoni intézettel, 2006. március 15-én már közös programunk lesz. A Kozma&dorka (http://www.raypainting.com/) szerzőpáros segítségével például esténként fényfestéssel varázsoljuk el az épület homlokzatát. Az egy hetes vetítéssorozat után új, állandó külső világítást kap az épület.
- Március folyamán – szintén pályázati felhívás formájában – keressük meg azt az építészt, aki a legjobb tanulmánytervet készíti majd el az épület rekonstrukciójához. Az átépítés egyik feladata az, hogy az erősen felújításra szoruló belső terek új, dinamikusabb és világosabb képet kapjanak.
Az NKÖM minisztere tárgyalásokat kezdeményezett a külügyminiszterrel annak érdekében, hogy a párizsi Főkonzulátus végre méltó, az ügyfélforgalom számára a schengeni (?) követelmények bevezetése után is megfelelő elhelyezést nyerjen. Az így felszabaduló terület birtokba vétele után itt tervezem kialakítani a fellépő művészek számára méltó körülményeket biztosító vendégszobákat.
- Szoros együttműködésre készülök a budapesti Francia Intézettel is. Áprilisra virtuális ablakot nyitunk a két város között, az Internet technológiáját és a kortárs médiaművészetet híva segítségül. A „see-through” (http://seethrough.c3.hu/) felállítása lehetővé teszi a két társintézmény látogatói számára, hogy élőben kommunikálhassanak egymással, akárha csak egy ablak két oldalán volnának.
- A „nyitott-ház” koncepció jegyében tervezem, hogy ősztől éttermet nyitok az intézetben. Az üzemeltetőt pályázat útján választjuk majd ki. A vendéglátás segít abban, hogy a látogatók számára a rendezvényeken kívüli időben is vonzó célponttá tegyem a kívülről gyönyörű épületet. Az elegáns magyar konyhára és hazánk páratlan borkincsére egyaránt építő kínálat természetesen kiegészül a magyar napi- és hetilapok olvasására alkalmas könyvtár-kávézóval, mely nem csupán nálunk, de Franciaországban is egyre népszerűbb (http://www.cafe-lecture.org/) közösségi időtöltési szokás.
- A Pesti Est közreműködésével nyár elején csere-különszámot tervezek megjelentetni. Míg a Pesti Est által ajánlható nyári magyar programok Párizsban, addig az újság ottani megfelelője nálunk, Budapesten jelenik majd meg, egy időben, széleskörű kulturális ajánlatokkal. A fesztiválturizmus egyre jelentősebb idegenforgalmi ágazat, elég, ha csupán a Szigetre vagy Kapolcsra látogató külföldiek számának növekedésére vetünk egy pillantást, így nem csoda, ha az újság finanszírozásába magáncégeket tervezünk bevonni.
- Kezdeményező szerepet vállalok fel annak érdekében, hogy a Külföldi Magyar Intézetek honlapja továbbra is egységes, ám a helyi sajátosságokra reagáló, azokat képileg is megjeleníteni képes, dinamikus Web-oldallá fejlődhessen.
- Szeptemberben, már megújult arculattal jelenik majd meg az Intézet őszi-téli műsorfüzete, melyben a jelenlegi programoknál hangsúlyosabb helyet kapnak a kortárs művészetek.

Mint a Magyar Köztársaság Kulturális Tanácsosa, katalizátorként kívánok működni a hazai és kinti szervezetek, társulatok, kiadók és fesztiválok között. Segíteni fogok, hogy a kulturális élet szereplőinek könnyebb legyen megtalálni a megfelelő partnert annak érdekében, hogy a művészet és annak művelői és fogyasztói minél több utat találhassanak egymáshoz. Az országkép tartalmi és formai megújulása nem csupán vonzóbbá, de versenyképesebbé is teheti Magyarországot – ez pedig segít megerősíteni helyünket az Európai Unióban.

ÚJ SZEMLÉLET A KULTURÁLIS POLITIKÁBAN sajtóbeszélgetés.
Budapest, 2005. december 30.
Helyszín: Műcsarnok (Budapest, XIV. ker. Hősök tere)
Derdák András

dimanche 1 janvier 2006

BUEK

Boldog új évet kívánok