jeudi 30 octobre 2008
St-art, Foire européenne d’art contemporain à Strasbourg du 21 au 24 novembre 2008
« La scène contemporaine d’Europe centrale est extrêmement riche et encore largement méconnue. La Foire de Strasbourg a choisi de la mettre en avant. C’est courageux de la part des organisateurs », note Lóránd Hegyi, Directeur du Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne et conseiller pour l’exposition hongroise à St-art. Quels sont les traits distinctifs de l’art hongrois ? « Entre autres, un certain sentimentalisme et la présence d’éléments autobiographiques. Deux artistes hongrois sont représentatifs : le dessinateur László László Révész qui créé à partir de souvenirs personnels et la cinéaste Ildikó Enyedi , qui relie micro-histoires personnelles et Grande Histoire dans son film « Mon Vingtième Siècle ».
Outre l’Europe centrale, St-art met également l’accent sur la vidéo, l’édition et le verre. Les nouveaux talents ne sont pas de reste : les galeries présentant des œuvres d’artistes émergents à prix accessibles sont réunies sous l’appellation « New Profile ». Enfin, la foire donne carte blanche à la Ville de Strasbourg pour présenter une exposition inédite. « Strasbourg est reconnue pour être une ville de culture », note Philippe Meder, Directeur de Salons à Strasbourg Evénements. « Il existe ainsi une base culturelle solide pour créer une foire d’art contemporain. D’ailleurs, la proximité de l’Allemagne et de la Suisse, sans oublier le Luxembourg et la Belgique, nous aide à « européaniser » notre public ». Avec une fréquentation stable autour de 30 000 visiteurs, St-art s’impose aujourd’hui comme la première foire de renom hors Paris.
St-art, Foire européenne d’art contemporain, du 21 au 24 novembre, parc d’exposition du Wacken ; vernissage le 20 novembre.
Renseignements : www.st-art.com
Source : Strasbourg.fr
La Hongrie, placée sous perfusion, va se serrer la ceinture
Les syndicats voient dans ce plan d'austérité "une rupture du pacte social" en vigueur pour 2008 et ont réclamé des négociations "urgentes" avec le gouvernement." Source AFP - Le Point
mercredi 29 octobre 2008
Le FMI, l'UE et la Banque mondiale au secours de la Hongrie
Magnifique générosité !!! Oui mais...
"L'aide internationale, et européenne, est accordée sous conditions. La Hongrie s'est notamment engagée à réduire son déficit public, et à recapitaliser les banques opérant sur son territoire."
Extraits d'un article paru dans Le Monde du 29 octobre 2008
Réduire le déficit public comment ? L'article du quotidien Le Monde est remarquablement pudique.
Sánta István Csaba, un photographe à découvrir ou à redécouvrir
Son site : http://photo-santa.com/hu/
My name is Sánta István Csaba, I am a free-lancer press photographer, member of the Society of Hungarian Press Photographers.
I was born on Sepsiszentgyörgy, in 1978. I graduated the photographer section of the Prater-street school of Budapest in 2002.
In 2002 I met Henri Cartier-Bresson and Koudelka, and these persons had a telling effect over my commitment in photography.
In 2004 I was admitted by the Society of Hungarian Press Photographers, and since, I am a free-lance press photographer.
With the photography, another chapter of my life started: the travelling. I visited most of Europe by hitchhiking, I managed to visit Africa crossing Gibraltar also by hitchhike. During my far-east travel, I visited Thailand, Cambodia, and Vietnam, as well. My aim is to get acquainted with as much culture as I can, and to immortalize these cultures with the help of the photography. I focus my camera mostly on those groups of the society, who are in big necessity. My photos are about people for people, about those living in necessity for those, who live in welfare. I pay special attention for the gypsies’ world, their form of living, their habits. I regularly go back to Transylvania, where I keep contact with gypsies on many sites, I have several photo journals about them and their form of living.
Besides portraying the society, being a jazz-fan, making concert-photos became my another main field of activity. I managed to take photos of many world-known jazz musicians on domestic and foreign concerts as well.
Since 2008 I am a member of the Hungarian Jazz Federation. My works were published in several publications, and appeared on many grouped- and individual exhibitions.
Sánta István Csaba vagyok szabadúszó fotóriporter, a Magyar Fotóriporterek Társaságának tagja.
1978-ban születtem Sepsiszentgyörgyön. Budapesten a Práter-utcai iskola fényképész szakán 2002-ben végeztem.
2002-ben személyes találkozásom Henri Cartier-Bressonnal, illetve később Koudelkával, nagy hatást gyakoroltak a fotózás iránti elkötelezettségemre.
2004-ben felvételt nyertem a Magyar Fotóriporterek Társaságába, azóta szabadúszó fotóriporterként dolgozom.
A fotózással párhuzamosan egy újabb fejezet kezdődött az életemben, az utazás. Bejártam autóstoppal Európa nagy részét, szintén stoppal eljuttam Afrikába, a Gibraltáron keresztül. Távolkeleti utazásom során eljutottam Thaiföldre Kambodzsába és Vietnámba is. Célom minél több kultúrát megismerni és ezt a fényképezés eszközével megörökíteni. A társadalomnak, a nehéz helyzetben élő rétegére szoktam leginkább a fényképezőgépemet fókuszálni. Fényképeim emberekről szólnak emberekhez, egy szegényebb társadalmi rétegben élőkről, a gazdagabb társadalmi rétegben élőkhöz. Különös figyelemmel kisérem a cigányok világát, ezek életformáját, szokásaikat. Rendszeresen visszajárok Erdélybe, ahol több romatelepen is kapcsolatban állok a helyiekkel, róluk és életformájukról több fotóriportom is készült.
A társadalomábrázolás mellett jazz zenerajongóként a koncertfotózás vált egy másik fő területemmé. Sok világhírű jazz zenészt kaptam már lencsevégre hazai és külföldi koncerteken egyaránt.
2008-tól tagja vagyok a Magyar Jazz Szövetségnek.
Munkáim számos publikációkban jelentek meg, illetve több csoportos és egyéni kiállításon szerepeltek.
La vie politique en Hongrie selon un article de l'Express
"Exigence démocratique en Hongrie
A Budapest, l'opposition continue de réclamer la démission du Premier ministre. Derrière le mouvement protestataire se profile la crise d'identité d'un pays qui peine à trouver sa voie
mardi 28 octobre 2008
La conception hongroise de la sauvegarde du patrimoine!!!
Voilà à quoi ressemble l'intérieur des deux immeubles classés des 8 et 10, rue Sip à Budapest suite à leur démolition. Sur les vestiges de cet immeuble classé de deux étages on va construire trois niveaux du côté rue et derrière, à l'emplacement du bâtiment détruit, une partie de bâtiment de 7 étages. L'Office de protection du patrimoine culturel (KÖH) a donné son accord en décembre 2006 à cette démolition et construction. Tout cela a été autorisé au voisinage immédiat de la grande synagogue de la rue Dohány.
Voilà ce qu'est la conception hongroise de la sauvegarde du patrimoine!!!
Voir aussi sur le même sujet Le blog des Mardis hongrois
Így néz ki ez a két műemlék épület belülről a bontás következtében, Erre a kétemeletes "műemléknek" csúfolt maradványra építenek majd +három emeletet az utca felé és mögé a bontás helyére hét emeletes részt. Erre a bontásra és építésre adott engedélyt 2006 decemberében a KÖH. Mindezt a Dohány utcai zsinagóga közvetlen szomszédságában engedélyezték. Ez a magyar műemlékvédelem, ami azóta csak rosszabb lett.
Le FMI et la BCE au secours des monnaies "vulnérables"
lundi 27 octobre 2008
Le FMI peut mettre un terme au changement social de régime - Az IMF-hitel véget vethet a "szociális rendszerváltásnak"
Le FMI annonce pour les prochains jours une aide financière significative à la Hongrie...
Ce ne sera évidemment pas sans contrepartie. Des "réformes" sont à prévoir : le système d'assurance santé, le système des retraites et le système d'aide sociale sont visés.
L'auteur de l'article de HVG.HU considère qu'il faut ramener les dirigeants du pays à la raison.., à la raison des spéculateurs bien sûr.
"L'aide promise du FMI permet au forint de se ressaisir un peu selon agefi.com".
M. Strauss-Kahn avait souligné que l'aide du FMI serait fournie après un "large accord sur une série de mesures" à mettre en oeuvre par le gouvernement dont on attend qu'il limite ses dépenses." Cette laconique précision perdue dans un long article paru sur agefi.com
"A Nemzetközi Valutaalap (IMF) „jelentős pénzügyi csomagot” jelent be a következő napokban Magyarország javára – közölte Dominique Strauss-Kahn, a szervezet vezérigazgatója. Alighanem igen kemény feltételeket szabnak a pénzhez jutás lehetőségéért cserébe, ami talán elég lesz, hogy észhez térítse az országot és vezetőit...
...Másodszor, a nagy ellátórendszerek reformját valószínűleg azonnal meg kell kezdeni. Ez magában foglalhatja az egészségbiztosítás, a nyugdíjrendszer és a szociális segélyezés rendszerének átalakítását. S ez nyilván sokkal nagyobb áldozatot jelent majd a polgároknak, mint a népszavazáson elutasított 300 forintos vizitdíj. Továbbá a közép- és hosszútávú munkaerő-piaci megfontolások miatt előírhatják az oktatás, elsősorban a tömeges felsőoktatás modelljének átalakítását is." Source HVG.HU
samedi 25 octobre 2008
J'habite Budapest - Exposition Bruno Bourel à la Galerie Photo 4 à Paris
Des fauves hongrois, en toute liberté
Des fauves hongrois ont envahi depuis hier le musée Matisse. Aucun danger toutefois. Si ce n'est celui de se laisser entraîner de salle en salle.
2006. Budapest. Une exposition exceptionnelle de 250 tableaux envahit la galerie nationale hongroise. Fauves hongrois, de Paris à Nagybànya est le fruit d'un long, très long travail de recherche. Débuté non pas en cette galerie, mais à l'université de Budapest où Krisztina Passuth, professeur, a entrepris un travail sur le fauvisme hongrois avec ses étudiants.
« En Hongrie, le fauvisme, ce n'était pas un mouvement, mais des peintres isolés, qui ont fréquenté Paris, Munich... Qui ont exposé quand ils en avaient l'occasion, mais jamais en commun », expliquait-elle hier dans les locaux du musée Matisse. Se souvenant que c'est peu à peu que l'idée d'une exposition est venue. Mais il fallait pour cela retrouver les oeuvres de Czöbel, Nemes Lamperth, Ziffer et d'autres encore. Car deux guerres mondiales « et plusieurs révolutions » ont entraîné la disparition de beaucoup d'oeuvres." Extrait d'un article de La voix du Nord
Le 9 décembre 2008 une soirée des Mardis hongrois de Paris sera dédiée à cette exposition et au catalogue de l'exposition édité chez Biro éditeur
L'adhésion rapide à l'euro, remède à la grave crise hongroise?
Le pays affichait en 2006 un déficit budgétaire record de 9,2% du PIB, conséquence de promesses électorales irréfléchies lancées depuis 2001 par les différents partis politiques qui se sont relayés au gouvernement.
"Les partis politiques ont pratiquement toujours regardé leurs intérêts à court terme au lieu de s'interesser à l'intérêt du pays", a indiqué à l'AFP l'analyste Rudolf Vas..." Suite de l'article sur agefi.com
jeudi 23 octobre 2008
Mardis hongrois de Paris : prochaine soirée le 28 octobre 2008 au Cavalier Bleu - Nos invités : la direction de l'Institut hongrois de Paris
M. András Ecsedi-Derdák - Directeur et conseiller culturel
M. Csaba Varga - Directeur adjoint
Ils présenteront, dans une ambiance de brasserie, au travers de discussions informelles, les activités, programmes et projets de l'Institut culturel dont ils ont la charge. Ils répondront à nos questions et viendront écouter nos suggestions et nos désirs en matière d'offre culturelle hongroise.
« Je regarde ma vie » de György Ferdinandy
"Il y a quelques jours, à la librairie-salon de thé Litea, György Ferdinandy, écrivain hongrois au parcours atypique, a présenté son ouvrage «Je regarde ma vie». Cet auteur reconnu en Hongrie comme en France a ainsi pu renouer avec la langue de Molière le temps d’une soirée pour faire partager sa riche existence qui l’a mené de la Hongrie à la Floride en passant par la France, l’Espagne et le Porto Rico.
Né en 1935 à Budapest, György Ferdinandy quitte son pays natal lors de la Révolution de 1956 pour rejoindre la France. Alors qu’il était sur le point «d’embrasser la carrière de chauffeur de bus», il est admis à l’université où il commence des études de français. Mais seulement 6 semaines après le début des cours, la révolution éclate et György Ferdinandy saisit l’opportunité de quitter l’agitation du pays en obtenant une bourse d’étude pour la France. Il arrive à Strasbourg le 13 janvier 1957..."
La suite sur Le podcast journal
L'association hongroise Sándor Ferenczi a remporté le prix Mary S. Sigourney (Association psychanalytique internationale)
Selon l'article ci-dessous, le Prix Mary S. Sigourney devrait favoriser l'octroi de financements qui permettront de créer le Musée Sándor Ferenczi.
Szakmai elismerés
A Nemzetközi Pszichoanalitikus Egyesület Mary S. Sigourney Alapítványa 2008. október 13-án nyilvánosságra hozta, hogy a 2008-as díj nyertese a magyarországi Ferenczi Sándor Egyesület.Az adományozó az Egyesületnek a pszichoanalízis területén kifejtett kiemelkedő munkásságáért adta e kiemelkedő szakmai elismerést. A díjat 2009. januárjában New Yorkban veheti át dr. Mészáros Judit klinikai pszichológus, a pszichoanalitikus gyakorlat, elmélet és a pszichoanalízis hazai történetének nemzetközileg elismert szakembere, az Egyesület elnöke. A díjjal együttjáró anyagi elismerés induló forrást jelenthet ahhoz is, hogy Budapesten létrejöhessen a régóta szorgalmazott Ferenczi Sándor Múzeum.
A rangos nemzetközi díjat a korábbi években például olyan intézmények kapták meg, mint a washingtoni Library of Congress, a houstoni Menninger Klinika és a londoni Freud Múzeum.
Source Magyar Tudományos Akadémia
mercredi 22 octobre 2008
Commémoration de la Révolution du 23 octobre 1956 - Le 23 octobre 2008 à 19h30 de l’Institut Hongrois de Paris
Concert d’Ágnes Herczku, soliste de l’Ensemble folklorique national hongrois.
Institut Hongrois de Paris | 92, rue Bonaparte, 75006 Paris
Nous avons tendance à croire que les auteurs de chansons traditionnelles ne se souciaient guère de la politique, lui préférant des thèmes du quotidien : amour, déception, naissance ou mort. Pourtant, ils avaient parfois des opinions assez définies sur la marche du monde comme certaines chansons en témoignent. L’originalité du concert est de présenter une sélection de ces commentaires populaires tantôt amers, tantôt ironiques mais toujours pertinents.
Ágnes Herczku - chant | Gergely Agócs – flûtes, cornemuse,
« tárogató » | Sándor D. Tóth – alto, violon, gardon
Entrée libre
Ainsi parlait Béla Tarr
...Aujourd'hui, le cinéaste s'inspire d'un épisode qui a marqué la fin de la carrière du philosophe allemand Friedrich Nietzsche. C'est avec son complice de toujours, Laszlo Krasznahorkai, que Béla Tarr signe le scénario de The Turin Horse."
L'article sur Toutlecine.com
Mort de Marta Pan, sculptrice française d'origine hongroise
L'artiste, née à Budapest en 1923, s'était installée à Paris en 1947, prenant la nationalité française en 1952. Elle était l'épouse de l'architecte et collaborateur du Corbusier André Wogenscky.
Marta Pan a travaillé le bois, le plexiglas, et réalisé des sculptures flottantes ou pivotantes que l'on peut voir notamment à Central Park à New York. Ses oeuvres étaient souvent réalisées en relation avec l'architecture, intégrées dans des espaces publics ou urbains.
Une grande rétrospective doit lui être consacrée en 2009 à Budapest.
Source AFP
mardi 21 octobre 2008
François Dolto : lorsque la biographie paraîtra...
Kathleen Kelley-Lainé travaille pourtant sur le sujet depuis quatre ans. Cette psychanalyste assure que son texte est rédigé aux deux tiers et qu'elle avance "en toute confiance". Choisie par Catherine Dolto, médecin et fille de la célèbre psychanalyste, elle a eu accès aux archives familiales. Mais son projet se heurte à mille difficultés. Pour compenser ce retard, Gallimard sortira le 21 novembre un album de famille riche en iconographie. Sous le titre Françoise Dolto, archives de l'intime, ce livre se présente comme une émouvante mise en scène de documents personnels et de témoignages de proches. "C'est une présentation inédite de Françoise Dolto", précise-t-on chez Gallimard." Extrait d'un article du quotidien Le Monde du 21 octobre 2008
Kathleen Kelley-Lainé est d'origine hongroise et l'auteure de Peter Pan ou l'enfant triste
Elle a également animé une soirée avec les Mardis hongrois de Paris au profit de l'acquisition de la maison Ferenczi.
Soirée des Mardis hongrois du 14 octobre 2008 - encore quelques images
D'autres photos sont visibles sur le site des Mardis hongrois de Paris
Merci encore à Emile, notre photo-reporter
L’odorologie - La police hongroise a du flair...
C’est une méthode importée de Hongrie qui fait appel au flair des chiens. Concrètement, il s’agit d’apposer un tissu sur une surface qui a pu être en contact avec des suspects. Par exemple, sur le siège d’une voiture ayant participé à un braquage. Le tissu s’imprègne de l’odeur puis est placé dans un bocal.
Si les policiers interpellent ensuite un suspect, ils lui font malaxer un autre tissu similaire qu’ils placent aussi dans un bocal. Ce sont ensuite les chiens spécialisés basés à Ecully (Rhône) qui travaillent. Dans une pièce, on leur fait renifler le bocal contenant le tissu imprégné de l’odeur du suspect avant de leur soumettre plusieurs autres tissus dont celui prélevé dans la voiture. Deux chiens sont utilisés pour valider le test. Si les deux « marquent » devant le tissu de la voiture, on peut en déduire que le suspect était assis à cette place dans le véhicule."
Source Leparisien.fr
Imre Kertész à Paris au Couvent des Cordeliers le 14 novembre, au Théâtre de l'Odéon le 15 novembre 2008
Dans le cadre de la Saison culturelle européenne (1er juillet au 31 décembre 2008), Culturesfrance et la Maison des écrivains et de la littérature invitent en France 27 écrivains européens, à l’occasion de la publication de leur dernier ouvrage. Sélectionnés en collaboration avec le Centre national du Livre, ces auteurs, représentant 19 nations européennes, sont au coeur de l’actualité littéraire. Durant tout l’automne, de Paris a Marseille, en passant par Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Toulouse, Rennes, Aix-en-Provence, Tours, Le Mans, Lorient,
Avignon, Nantes, quelque 80 rencontres publiques sont organisées, en témoignage de
L’extraordinaire vitalité de la création littéraire Européenne.
Les 27 écrivains invités :
Vassilis Alexakis, Dermot Bolger, Marcello Fois, Alasdair Gray, Felipe Hernandez, Drago Jančar, Lidia Jorge, Kiril Kadiiski, Daniel Kehlmann, Imre Kertesz, Werner Kofler, Caroline Lamarche, Torgny Lindgren, Toby Litt, Colum McCann, Ian McEwan (sous reserve), Claudio Magris, Bart Moeyaert, Alberto Ongaro, Boris Pahor, Jean Portante, Marius Daniel Popescu, Merete Pryds-Helle, Goncalo Tavares, Adriaan van Dis, Mehmet Yashin et Adam Zagajewski composent l’affiche de ce Tour de France des écrivains européens,
Sud)
Vendredi 14 novembre : 14H-16H, Couvent des Cordeliers. Entretien avec Annie Dayan Rosenmann. Puis
Textes choisis par Imre Kertesz, lus par Philippe Morier-Genoud, comédien. (Couvent des Cordeliers - 15, rue de l’Ecole de Medecine – Paris 6eme).
Samedi 15 novembre : 11H, Théâtre de l’Odéon (Place de l’Odéon – Paris 6eme), grande salle. Imre Kertesz dialogue avec Boris Pahor (autre invité de ce Tour de France).
Source : magazine-litteraire.com
lundi 20 octobre 2008
Un « Opéra paysan » hongrois hanté par un cow-boy
"La jeune et talentueuse troupe hongroise de Béla Pintér présente son spectacle mascotte « Opéra paysan » au Théâtre de la Cité Internationale dans le cadre du Festival d’automne. Ce spectacle était venu pour la première fois en France à Nancy au festival Passages en mai 2007. Extrait de ce que j’écrivais alors dans le bulletin quotidien du festival.
Au sol, de la terre maculée de paille foulée par des paysans hongrois sortis de tableaux éternels, équivalent à ceux de notre tableau « Les Glaneuses » (peint par Jean-François Millet) qui, longtemps, orna les murs de bien des intérieurs français. Une histoire de famille. Un garçon (rôle tenu par Béla Pintér) a mis enceinte une fille dont le ventre est déjà bien rond. Les parents du garçon sont pressés de les marier, et tant qu’à faire, autant marier le même jour leur fille adoptive avec le chef de gare." La suite de l'article signé Jean-Pierre Thibaudat dans rue89.com
"Le mélange de chants traditionnels, utilisés comme des arias, et de musique baroque pour cordes pour les récitatifs, le talent d'acteurs-chanteurs qui ne recherchent pas la virtuosité vocale, mais l'effet de stylisation et d'émotion produit par le chant, la présence sur le plateau des cinq excellents instrumentistes : tout captive, dans ce projet. L'automne, côté théâtre, est sans fausse note." selon un critique du Monde
Opéra paysan - Spectacle en hongrois surtitré en français - Théâtre de la cité internationale, 17, boulevard Jourdan 75014 Paris - 20h30 sauf mer. jusqu’au 21 octobre - Tél. : 01 43 13 50 50.
dimanche 19 octobre 2008
SCOOP : Piroska Nagy n'est jamais venue aux Mardis hongrois de Paris, pas plus que DSK
De manière assez cocasse, les frasques sexuelles du PDG du Fonds Monétaire International ont conduit de nombreux internautes utilisant Google à effectuer leurs recherches d'une éventuelle photo de Piroska Nagy, sur le blog des Mardis hongrois de Paris.
Je leur dis simplement, circulez, y a rien à voir, sinon quelques images de soirées amicales entre Hongrois et magyarophiles de Paris. Quelques Piroska ? Oui, évidemment, c'est un prénom courant en Hongrie. Quelques Nagy ? Oui, évidemment c'est un nom commun en Hongrie. Mais, hélas pas de Piroska Nagy.
Piroska, si tu me lis, je t'invite à la prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris.
La prochaine soirée des Mardis hongrois sera dédiée à toutes les Piroska. Vigyáz a farkasra!!
Et je souhaite bonne recherche aux internautes...
Meyke: Entre tradition et modernité
L’un des principaux événements de la semaine du design était l’exposition des gagnants du Prix Hongrois du Design 2008, organisée par le Musée d’Arts Décoratifs qui avait également invité cette année les lauréats des cinq années précédentes. En 2006, le prix “textile” était décerné à une jeune artiste, diplômée de l’Université d’Arts et de Design de Budapest, Melinda Madarász (Meyke), pour sa collection de robes aux motifs folkloriques. Sa passion pour les traditions hongroises et son don pour reformuler ces influences dans des tenues modernes et originales rendent cette créatrice très intéressante à découvrir." Lire l'article complet sur le Journal francophone de Budapest
Finances et relations intimes... pendant la crise les petites affaires continuent
Source Médiapart.fr
HVG.HU titre sur le même sujet :
Les rendez-vous galants du dirigeant du FMI avec Piroska Nagy
La Hongrie cherche une issue à la crise lors d'un "sommet national"
Décidément avec un peu d'imagination...
"Les dirigeants hongrois ont cherché samedi une issue à la crise financière lors d'un "sommet national" à Budapest, deux jours après l'octroi par la Banque centrale européenne d'un prêt de 5 milliards d'euros pour faire face à un crise de liquidités.
Le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany avait convoqué cette réunion, rassemblant gouvernement, partis politiques, syndicats, dirigeants industriels et bancaires, pour définir un plan d'action à court et à moyen terme contre les effets de la crise financière.
Parmi les pistes envisagées au terme de la conférence, M. Gyurcsany a cité en exemple les mesures d'austérités envisagées par d'autres pays, tels que le gel des salaires des fonctionnaires ou la baisse des dépenses publiques...
Il [Sandor Demjan, représentant des employeurs] a par ailleurs souligné "qu'il n'y avait aucune raison de se féliciter des 5 milliards d'euros de crédits de la BCE, puisque les citoyens hongrois devront repayer cette somme pendant de longues années".
Andras Simor, le président de la banque centrale (MNB) a pour sa part déclaré que les défis de la crise financière peuvent être relevés seulement si la vulnérabilité de l'économie hongroise est réduite par "l'adoption de l'euro, une hausse de la compétitivité pour relancer la croissance et une baisse considérable des dépenses sociales". Source Romandie.com
Restera à convaincre ceux qui financeront ces solutions (fonctionnaires, salariés, retraités,...) de bien vouloir venir à la rescousse des spéculateurs et des banques.
Une présentation "politiquement plus correcte" du sommet sur la crise par RFI . "Mais après une journée de débat, aucune solution miracle n'a évidemment pas été trouvée. Ferenc Gyurcsany, le Premier ministre a déclaré maintenir sa politique d'austérité au prix de sa popularité, tout en proposant un nouveau programme économique. D'autres proposent de faire entrer la Hongrie dans la zone euro, le plus rapidement possible alors que celle-ci n'était prévue qu'en 2013. Enfin, la démission du chef du gouvernement a aussi été exigée par certains participants."
samedi 18 octobre 2008
Vonalak (Irodalmi) beszélgetések
Lignes (bavardages) littéraires : à découvrir!!!
http://irodak.blogspot.com/
Merci en tout cas à l'auteur qui a placé le Blog des Mardis hongrois de Paris dans ses liens préférés. Voilà déjà une preuve de bon goût :-) Blague à part, parmi les liens recensés, beaucoup sont intéressants.
La Commission européenne distribue ses cartons rouges
La Hongrie sous assistance respiratoire de la BCE
La BCE, dans un geste sans précédent hors de la zone euro, a octroyé à la Hongrie un prêt de cinq milliards d'euros pour faire face à la crise des liquidités à Budapest, dont les causes seraient à chercher exclusivement, selon les dirigeants et experts hongrois, du côté des spéculateurs et d'un vent de panique." La suite de l'article sur ladepeche.fr du 17 octobre 2008
vendredi 17 octobre 2008
La BCE vient à la rescousse de la Hongrie
Maillon faible des pays d'Europe centrale en raison de sa croissance molle et de son endettement élevé, la Hongrie vient de recevoir le soutien de la Banque centrale européenne (BCE) pour assurer le refinancement de son système bancaire mal en point. L'institution financière de Francfort a convenu hier avec la banque centrale hongroise (MNB) d'une ligne de crédit pouvant aller jusqu'à 5 milliards d'euros afin de permettre à cette dernière d'assurer la liquidité en euros des banques du pays." La suite de l'article sur Le Figaro.fr du 17 octobre 2008
Les Braises de Sándor Marai - Nocturnes balbyniennes le 18 octobre 2008 à la MC93
Premier rendez-vous le samedi 18 octobre à 18 h 30
Linda Lê lira des extraits du roman Les Braises de Sándor Márai
Salle Christian Bourgois
Les Braises de Sándor Márai
à travers la confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l’amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, ce superbe roman permet de redécouvrir Sándor Márai l’un des maîtres du roman européen, dont l’oeuvre fut interdite en Hongrie jusqu’en 1990.
Linda Lê
Née en 1963, Linda Lê habite Paris. Depuis Dalat, sa ville natale du Viêt-nam, jusqu’à Paris, il y a eu de nombreuses étapes : Saïgon d’abord et ses études au lycée français, puis après la chute de Saïgon, son rapatriement en France avec sa mère française et sa soeur. Après avoir écrit très jeune trois livres, elle a publié Les Evangiles du crime dont une presse unanime a salué l’originalité exceptionnelle. En 1993, Christian Bourgois édite son cinquième livre, le roman Calomnies (traduit et publié aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et au Portugal) puis tous ses autres romans dont récemment Conte de l’amour bifrons et In memoriam.
Entrée libre, réservation indispensable 01 41 60 72 60
www.mc93.com
"La Hongrie et moi" - L'association Alcyon organise une souscription pour une édition des textes du concours
Cette rencontre faisait suite au concours littéraire organisé par Alcyon en janvier-juin dernier, avec le concours de l'Institut Hongrois de Paris, de l'Ambassade de Hongrie et du Ministère de l'Education et de la Culture Hongroises. La distribution solennelle des prix s'est déroulée à l'Ambassade de Hongrie le 24 juin dernier.
Comme le nombre des participants à cette première soirée était forcément restreint au moment de la distribution des prix: les lauréats, les membres de l'association Alcyon , plus les membres de l'Institut Hongrois et de l'Ambassade, et nous sommes restés un peu sur "notre faim".
La soirée du 30 septembre a été organisée en partie pour remédier à ce sentiment de "manque" ; elle était ouverte à tous, compétiteurs ou pas, amis et famille des compétiteurs. L'organisation de cette soirée a été entièrement assumée par Alcyon, y compris le pot de l'amitié avec pogàcsa, sandwich et gâteaux et Monsieur l'Ambassadeur de Hongrie ayant offert le vin, sans lequel il n'y a pas de fête hongroise qui tienne!
Elle était organisée autour des textes primés du concours, dans un ordre thématique : un bouquet de récits aussi coloré que des fleurs! Les comédiens Stéphanie Tesson et José Valverde lisaient des extraits des textes primés, extraits regroupés par thèmes :
Paysage, Histoire, Langue hongrois, Gastronomie, Caractère hongrois et pour finir Histoire d'amour.
Exemple : Après le modérateur qui nous a d'abord présenté le déroulement de la soirée, nous avons pu voir, en premier, une projection DVD sur grand écran sur des paysages du Nord de la Grande Plaine. Les extraits des textes lus qui suivaient, étaient regroupés autour du thème: Paysages de Hongrie.
La magie de ces paysages a inspiré des descriptions extrêmement délicates, souvent d'ailleurs par des Français découvrant la Hongrie (Le concours "La Hongrie et moi" devait être rédigé en français, mais il était ouvert à toutes les nationalités).
Puis, il y eut en projection une synthèse de l'histoire de la Hongrie qui illustrait en fait le poème de Vörösmarty (19ème siècle) , /Szozat/, récité par un acteur très connu et respecté en Hongrie, Gellért Raksànyi, décédé tout récemment.
Les extraits des textes lus ensuite, évoquaient différentes phases de l'histoire de la Hongrie.
Et ainsi de suite, ont été évoqués par projection et par les textes lus, la musique hongroise (rencontre d'un des auteurs primés avec Zoltàn Kodàly), la culture, la langue, la gastronomie hongroise ainsi que le caractère des hongrois (en mettant l'accent, n'en déplaise aux ultra-féministes, sur la différence entre Hongrois et Hongroises)!
Nous avons entendu également un poème d'amour de Sàndor Petöfi, récité par le présentateur de la soirée lui-même, son charmant accent français mettant en valeur à la fois la, limpide simplicité et la majesté des mots et de la pensée du poète, et l'amour du récitant pour la .....Hongrie.
A la fin, nous avons eu entre nos mains des bons de souscriptions pour lancer une édition de nos textes sous forme de recueil de nouvelles. Il est évident que nous aimerions tous voir nos textes imprimés, car cela en assurerait la survie.
Nous remercions Alcyon, l'Institut Hongrois de Paris qui a fourni la logistique et l'accueil, et Monsieur l'Ambassadeur de Hongrie.
Un des participants du concours.
La Hongrie dont on est originaire, la Hongrie dont on est amoureux, la Hongrie qu’on voudrait connaître, la Hongrie qu’on ne peut oublier… et cela, sur plusieurs générations, parfois avec des secrets de famille. La Hongrie qui chante, la Hongrie qui danse, la Hongrie éprouvée par l’histoire, la Hongrie qui parle sa langue si particulière… Alors là, je dois faire remarquer que si les textes, là, étaient tous en français, et donc dans l’ensemble, un français plutôt beau et inventif, pour les citations magyares, on a eu droit à toutes les fantaisies. Ça m’a touchée. Combien ces deux langues qui sont miennes, qui sont les nôtres, sont loin l’une de l’autre, et combien l’émotion peut tout de même s’exprimer et passer sans casse.
D’ailleurs, s’il faut résumer en un seul mot mes impressions de lecture, ce sera ce mot, émotion. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. Merci et bravo."
Eva Almássy
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Vous avez aimé les textes du concours. ALCYON a décidé de les éditer avec votre aide.
Souscrivez à l’édition des meilleurs textes !
BON DE SOUSCRIPTION
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15,00 € l’exemplaire + frais de poste (3,00 pour 1 exemplaire, 6€ pour 5 exemplaires 8,00 € pour 10 exemplaires).
et joint un chèque de EUR ………………… à l’ordre de l’ALCYON,
16 rue des Sablons, 75116 PARIS.
Votre chèque ne sera débité que si le nombre d’exemplaires minimum est attente.
Dans le cas contraire, il vous sera renvoyé.
mercredi 15 octobre 2008
Soirée des Mardis hongrois de Paris du 14 octobre - Les premières images
De notre envoyée spéciale à Paris-Beaubourg, Piroska que je remercie, les premières images d'une soirée nombreuse, gaie, vivante, intelligente... bref hongroise.
mardi 14 octobre 2008
Gyula Zarand - Photographe - Son site à découvrir
Bienvenue sur le site
Découvrez son book de photographe, de larges extraits de ses expositions, de ses parutions et des ouvrages qu'il a illustrés.
De Budapest à Paris,
des steppes de Mongolie
aux milieux littéraires
et artistiques européens,
le regard de Gyula Zarand nous propose d'étonnantes tranches de vie, sans cliché.
Le FMI et l'UE assurent la Hongrie de leur soutien - Un article du Monde
Extrait d'un article paru dans Le Monde du 14 octobre 2008
lundi 13 octobre 2008
Bazar magyar de Viviane Chocas paru en Livre de poche
« Parfois, il suffit de manger pour que tout, ou presque, puisse être dit. » Pour Klara, c'est une aubaine, car Zsuzsa et Péter, ses parents, ne lui ont rien transmis de leur histoire, restée cadenassée derrière le rideau de fer. Seule concession à leurs origines, la cuisine de Zsuzsa entre goulasch et Tokay. Klara chérit ce lien. Son alphabet intime ce sont ces voyelles paprika, ces consonnes galuskia, ces accents graves au goût de noix, aigus à l'amertume du concombre. Pour le reste - l'exil en 1956, la famille, le Danube - elle va tout imaginer, recomposant ainsi son identité, son « bazar magyar ».
Un livre, qu'une fois goûté, on garde en mémoire et en bouche.
Vingt recettes de cuisine hongroise, inédites et savoureuses, figurent en fin de volume.
Ce premier roman a le goût brûlant de la nostalgie, la saveur délicate de la générosité.
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Klara découvre par les papilles son passé, sa famille, ses secrets. Oserais-je dire que c'est un régal ?
Tatiana de Rosnay, Psychologies Magazine.Un livre plein de sensibilité, d'intelligence qui fait écho à la conscience et la mémoire de tout enfant né de parents issus de l'émigration. La subtilité des choses tues, les non-dits pesants, le reniement du passé, les drames de l'Histoire, les sens qui trahissent tout cela, le désir des enfants de la seconde génération de les percer à jour, tout est dans ce beau roman et tout est dit avec légèreté, humour et finesse.
Jean-Pierre Frommer (Les Mardis hongrois de Paris)
Date de parution : 27.08.2008
EAN / ISBN : 9782253122098
Code Hachette : 3122090
Voir aussi Le blog des Mardis hongrois de Paris de septembre 2006
dimanche 12 octobre 2008
CineMAgyar - 3ème festival de cinéma hongrois du 15 au 21 octobre 2008 - Cinéma l'Entrepôt
vendredi 10 octobre 2008
Concert de l'Orchestre de chambre "Métamorphoses" jeudi 23 octobre 2008
L'orchestre de chambre "Métamorphoses"
Vsevolod POLONSKY - direction
Guy-Claude LUYPAERTS - flûte
HANDEL :
MOZART :
GORECKI :
*arrangement : Vsevolod Polonsky
Eglise Saint-Marcel
82, Boulevard de l'Hôpital, 75013, Paris
Metro : ligne 5 "St-Marcel"
Prix des places :
tarif normal : 23€
tarif avec réservation : 17€
tarif enfant et chômeur : 10€
Reservation: http://www.orchestre-metamorphoses.com/
jeudi 9 octobre 2008
Menace sur la Maison de la Culture MC93 – Communiqué de Patrick Sommier
Révélé au dernier moment par la presse, ce qui se tramait en secret depuis des mois sans que la direction de la MC93 en ait été informée, a provoqué un véritable tollé et une émotion allant bien au-delà du microcosme théâtral.
Convoqué au Ministère, j’ai reçu l’assurance de Georges François Hirsch, directeur de la DMDTS, que rien ne se ferait sans moi, sans la MC93 et qu’il ne s’agissait que d’une étude, d’un projet à débattre et qu’en tout état de cause, la MC93 garderait son indépendance et son identité. Je devais m’engager à réfléchir à ce qui devenait alors « une proposition » de travail avec la Comédie-Française. Ce que j’acceptais, n’ayant de toute façon pas le choix, pour mon équipe, pour mon théâtre.
Le Ministère de la Culture aurait pu alors rédiger un communiqué de presse, disant qu’un projet était à l’étude entre la Comédie-Française et la MC93 indiquant au passage qu’il n’avait jamais été question de mettre un terme à son existence.
Ce ne fut pas son choix. Arguant que ce « projet » avait provoqué une « vague d’informations parfois fantaisistes, voire de désinformation », il décidait de tenir une conférence de presse à la Mairie de Bobigny, lundi 6 octobre à 15h30.
Au cours de cette conférence de presse, Catherine Peyge, maire de Bobigny comparait la venue de la Comédie-Française à Bobigny à un Stade de France dans le domaine de la culture*.
La Ministre de la Culture, se réjouissait de la venue de la Comédie-Française en Seine-Saint-Denis « une ambition majeure pour ce territoire».
Claude Bartolone, Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, rappelait quant à lui que la MC93 était une grande maison et que rien ne saurait se faire contre l’équipe de la MC93 qu’il fallait respecter.
J’ai défendu la MC93 devant la presse, la Ministre, les tutelles, contre les attaques dont elle avait opportunément fait l’objet dans la presse (élitisme, gestion, public) et, comme j’y avais été « invité », j’indiquais que nous nous mettrions au travail avec Muriel Mayette pour explorer ce qui pourrait être fait en commun, respectant ainsi la parole donnée au directeur de la DMDTS.
Dans le même temps, à la MC93, à cent mètres de-là, 400 personnes se réunissaient, artistes, écrivains, spectateurs, venus soutenir leur maison.
A vous qui étiez là, dans le hall du théâtre, j’ai commencé par dire « qu’on ne devait pas mettre en conflit des comédiens contre des comédiens » tout en m’interrogeant sur le silence de la troupe des comédiens français. Je vous disais la violence que nous subissions, notre révolte devant les basses oeuvres et la médiocrité, ce que représentait pour moi la négation de l’identité citant Primo Levi. Je vous disais aussi que je devais tenter d’imaginer quelque chose de commun avec la Comédie-Française. Mais que ce débat ne pouvait avoir lieu que si nous conservions la maîtrise de notre théâtre. Il y avait beaucoup d’émotion.
Et puis nous sommes tous rentrés chez nous ; pas tous, Sainte Jeanne des abattoirs faisait ce soir aussi le plein, le théâtre redevenait ce qu’il n’avait jamais cessé d’être, un lieu de parole. De parole donnée aussi.
Et puis, dans la soirée, de retour chez moi, j’ai lu le dossier de presse du Ministère qui nous avait été distribué pendant la conférence. Vous pouvez peut-être encore le télécharger. La différence était patente entre le discours de la Ministre et la position exprimée par ses services. On lit dans ce dossier la description par le menu, de l’installation de la Comédie-Française, dans notre théâtre. Nous y avons lu les chiffres tronqués, manipulés et le mépris dans lequel nous étions tenu par quelques technocrates, le tout dans une prose accablante, d’une telle démagogie qu’on en reste tout simplement incrédule. Je ne peux pas croire que Christine Albanel ait pu cautionner cette invraisemblable (et mauvaise) littérature.
Alors maintenant ? Rien n’est gagné. Beaucoup se rendent déjà compte que ce projet se résume à un effet d’annonce, qu’il est vide de sens et ne s’appuie sur aucune réalité. Certes, ceux qui veulent la disparition pure et simple de la MC93 auront beau jeu s’ils ne parviennent pas à leur fin rapidement, de revenir à la charge, l’asphyxie budgétaire aidant. Mais la très forte (et émouvante) mobilisation autour de la maison nous conforte dans notre projet artistique respectueux de tous les publics. Notre meilleur ambassadeur restant notre superbe programme.
La MC93 et la Comédie-Française ont souffert ces derniers jours de l’incompétence et de l’ignorance de quelques-uns. Le théâtre (en général) ne doit pas être considéré sous le seul aspect d’un problème comptable. C’est trop souvent le cas aujourd’hui. Face à cette situation, il est indispensable de créer une pensée nouvelle, celle de notre place dans la société. Nous devons être capable d’exprimer quelque chose de vital : qu’une société sans art, sans théâtre, sans livre, est une société condamnée. Notre combat n’est pas corporatiste, il est philosophique et humaniste.
Mais nous ne renonçons à rien. Avec François Le Pillouër, président du Syndeac, nous mettons en place un comité qui épaulera la MC93 dans son combat pour la vie, un combat au service de tous. Nous ne renonçons pas non plus à la discussion avec la Comédie-Française.
Un grand théâtre est menacé de mort. Qu’aurons-nous gagné les uns et les autres ? Ceux qui aiment le théâtre, beaucoup, TOUT, peut-être.
Patrick Sommier
Le 8 octobre 2008
(à suivre)
* Catherine Peyge devrait se souvenir que le Stade de France a contribué à créer des milliers d’emplois, fait surgir de terre un quartier nouveau et des dizaines de commerces accompagné d’un projet urbanistique de grande ampleur. Nous lui posons donc la question : combien de créations d’emploi accompagneront l’installation de la Comédie-Française à Bobigny, de créations de commerce, de logements ? Sur le front de l’emploi, c’est plutôt des licenciements qu’il faut attendre, ceux de la plus grande partie de l’équipe de la MC93, permanents, saisonniers et intermittents.
Vos soutiens > lire les soutiens / dernière mise à jour lundi 6 octobre. >
Les réactions dans la presse, radio, TV
Soutenez la MC93 >>> Formulaire de soutien en ligne
mercredi 8 octobre 2008
Julia Varady, mezzo. Le passage du flambeau. Documentaire
Arte. Lundi 20 octobre 2008 à 22h30
"Julia Varady, née le 1er septembre 1941 à Oradea (Roumanie). A Bucarest (Conservatoire), elle chante d'abord comme alto et débute à l'Opéra de Cluj, au début des années 1960, dans les opéras de Mozart et de Puccini. Jusqu'à ses 35 ans, la jeune chanteuse se produit sur les scènes des opéras de Bucarest et Budapest..." La suite de l'article sur classiquenews.com
lundi 6 octobre 2008
Orchestre du Festival de Budapest - Leçon d’orchestre à la hongroise
Parfois, les superlatifs manquent. Que dire de ce concert ? Que dire de l’Orchestre du Festival de Budapest ? Que dire d’Ivan Fischer dirigeant Mahler ? Existe-t-il des adjectifs suffisant pour qualifier cette soirée ? Sûrement, la langue française est riche. Mais une description objective d’une telle exécution reste un exercice périlleux." La suite de l'article sur le site resmusica.com
Soutien à la Maison de la Culture 93 - Rassemblement à 15 h 30 à Bobigny
Rassemblement lundi 6 octobre à 15 H 30
à la MC93 à Bobigny
Au même moment se tiendra la conférence de presse organisée par le ministre pour "présenter des futurs
projets de collaboration entre la Comédie-Française et la MC93 Bobigny"
Cette conférence a été avancée et donc confirmée très tardivement !
Nous devons être nombreux !!! C’est indispensable !
Merci pour la MC93 et pour bien plus .
Faites circuler l’information.
retrouvez tous les éléments sur cet événement :
http://www.mc93.com/public/
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Petit rappel : La Maison de la Culture 93 à Bobigny était l'un des endroits où l'on pouvait encore, notamment profiter en 2008 de représentations théâtrales en langue hongroise avec la Troupe du Krétakör d'Arpád Schilling.
La disparition de ce lieu culturel serait grave pour la diversité et pour l'exigence artistique. On ne veut pas d'une société uniquement formatée par la Star Ac' et TF1!
Soirée des Mardis hongrois de Paris du 30 septembre 2008 - Quelques images encore pour le plaisir
Merci encore à Emile à qui nous devons ces belles photos. D'autres images sont visibles sur le Site des Mardis hongrois de Paris