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Dans son livre récemment paru (The Holocaust as Culture)
Thomas Cooper interroge l’écrivain hongrois Imre Kertész, Prix Nobel de
littérature, sur son expérience de l’Holocauste et de la période
d’après-guerre en Hongrie, marquée par l’occupation soviétique.
Mettant en parallèle le dispositif
idéologique du national-socialisme et le mode de vie oppressif du
communisme, Kertész évoque un régime où les belles paroles sur la
libération ne sont qu’hypocrisie moralisatrice au service de
l’interprétation officielle de l’histoire.
Dans le contexte plus large du monde
après Auschwitz, l’œuvre de Kertész pose des questions sur la difficulté
à transmettre le passé, l’impossibilité d’être de nouveau soi-même et
les significations de l’antisémitisme aujourd’hui.
Evoquant l’angoisse de Jean Améry qui
redoute que l’Histoire n’oublie trop vite les victimes des camps,
Kertész parle de l’ombre persistante de l’Holocauste, toujours présente
dans la mémoire culturelle du monde ainsi que de la fonction cruciale de
la littérature et de l’art, instruments de cette mémoire.
Avec la participation de Paul Gradvohl
(Université Nancy2), Clara Royer (Paris 4), Lucie Campos (Institut
Français, lauréate du Prix Hungarica 2011) et Thomas Cooper (Université
Károly Eszterházy, Eger, Hongrie).
Entrée libre
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