"Le Parlement débat de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan mais le Premier ministre maintient sa relation avec Poutine.
Depuis des mois, il ne cesse de se montrer ambigu sur l’invasion russe en Ukraine, entretenant avec délice sa réputation de fauteur de troubles qui a fait sa renommée. Ses dernières prises de position, alors que le Parlement hongrois a entamé mercredi ses débats sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, avant un vote prévu le 20 mars, l’ont encore confirmé. Dans une interview vendredi dernier à la radio nationale Kossuth Rádió, le Premier ministre, Viktor Orbán, au pouvoir de 1998 à 2002 et de nouveau depuis 2010, a reconnu avoir demandé à son groupe parlementaire de « soutenir » cette adhésion.
Mais, a-t-il ajouté, « les députés ne sont pas très enthousiastes », pointant la création d’une « frontière directe entre la Russie et la Finlande de plus de 1000 kilomètres ». « Nous devons d’abord avoir des discussions sérieuses » avec ces deux pays, a-t-il conclu, alors qu’une délégation hongroise visitera prochainement les deux capitales pour aplanir les différends. Il semble loin, le temps où, en atlantiste pur jus, le leader conservateur regrettait, lors du conflit russo-géorgien de 2008, que cette même Otan ne soit pas étendue à l’Ukraine…
Lundi, devant le Parlement national, le chef du gouvernement a continué de faire entendre sa voix dissidente en Europe, « soutenant » le plan de paix chinois, un catalogue de bonnes intentions masquant à peine le rapprochement entre Pékin et Moscou, sur fond de visite à Budapest du chef de la diplomatie chinoise. Jeudi matin, dans l’hebdomadaire suisse Die Weltwoche, il embrayait en fustigeant « une pression continue » sur son pays pour le « forcer à entrer en guerre ». Avant de marteler dans la soirée, sur Twitter, que son peuple « pensait autrement » et « voulait rester en dehors » du conflit…" La suite sur lejdd.fr (article payant)
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