dimanche 23 mars 2025

Tibor Zalán : Étrangers et connaissances Spectacle du Théâtre Jókai de Békéscsaba 8 avril 2025 à 19h00 Consulat de Hongrie


Consulat de Hongrie 7 Square Vergennes, 75015 Paris

Jókai 200

À l'occasion de l'année commémorative Jókai 200, le Théâtre Jókai de Békéscsaba et l'Institut Liszt de Paris présenteront une pièce spéciale, sur la rencontre imaginaire entre Mór Jókai et le peintre hongrois Mihály Munkácsy.

Bien que les deux héros d'Étrangers et connaissances soient originaires du XIXe siècle, le discours de Munkácsy et Jókai porte sur les problèmes de l'homme du XXIe siècle. Selon l'intention de l'auteur leur conversation se concentre sur la question toujours présente et persistante de savoir quelle est la plus grande et la plus importante contribution à la nation : l'artiste qui vit et travaille en tant que citoyen du monde, qui rehausse la gloire de son pays au niveau international, améliorant ainsi sa reconnaissance, ou l'artiste qui, par sa présence, assume et sert sa nation, qui vit avec le peuple de son pays, prenant en charge sa représentation quotidienne et son développement spirituel.

Spectacle de 80 minutes en langue hongroise.

Après le spectacle, le public aura l'occasion d’échanger avec l’écrivain Tibor Zalán.

Mise en scène : Tamás Herczeg T. 
Musique : Bálint Varga

Avec : Attila Czitor (Jókai), Csaba Gerner (Munkácsy), Kornélia Kövesdi (Lány)

Entrée libre

Réalisation du programme « Première d'un nouveau drame hongrois contemporain à Békéscsaba - aide à la mise en scène » avec le soutien de l'Académie Hongroise des Arts en 2024.

Gare de l'Est, allers et retours

 © Getty

"Par Christine Lecerf. LSD se poste à la Gare de l'Est. Ils sont des milliers à être passés par cette grande porte de l’Est. Artistes, soldats, rescapés, réfugiés, transportant avec eux leurs peurs, leurs souvenirs et leurs espoirs. Sur une idée d'Adam Biro. Réalisation : Lilin Franck.

À propos de la série

LSD se poste à la Gare de l'Est. Ils sont des milliers à être passés par cette grande porte de l’Est. Artistes, soldats, rescapés, réfugiés, transportant avec eux leurs peurs, leurs souvenirs et leurs espoirs. Sur une idée d'Adam Biro. Réalisation : Lilin Franck.

Gare du rêve et de l'effroi, de l’Orient Express et des mobilisations, la Gare de l’Est a été au cours du XXe siècle l’un des grands points de passage entre la France et l’Europe outre-Rhin. Plus de 150 ans après sa création, elle demeure la porte de l’exil et de la liberté. En mars 2022, les réfugiés ukrainiens ont transité à leur tour par la Gare de l’Est.

Enregistrée devant les grilles, dans le hall ou sur les quais, en compagnie d’historiens et de témoins, cette série documentaire fait résonner la voix de ces milliers de passagers de la Gare de l'Est :

Catherine dont les grands-parents ont fui la révolution russe en 1920

Odile dont le grand-père a été mobilisé en 14/18

Georges-Arthur, échappé de Hambourg en 1939

Rachel de Lodz en 1946

Adam de Budapest en 1956

Petr de Prague en 1968

Dan de Bucarest en 1990

Marina et Ivan d’Ukraine, Dimitri et Tatiana de Russie en 2022...

Peu à peu, la Gare de l’Est se dévoile comme le lieu d'une mémoire européenne toujours en mouvement.

Un documentaire de Christine Lecerf, réalisée par Franck Lillin.

Sur une idée d’Adam Biro.

Remerciements

SNCF, Cécile Bohez, Margot Michelin, Marie-Noëlle Polino, Jean-Philippe Chantecaille

4 épisodes à écouter sur radiofrance.fr

Défense européenne : "Aujourd'hui, il y a unanimité, Hongrie comprise", déclare l'eurodéputé Bernard Guetta

"Le député européen Renew a réagi sur franceinfo vendredi alors qu'une "coalition des volontaires" sera organisée le 27 mars à Paris avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

"Il y a encore un an, il n'y avait absolument pas de majorité dans l'Union européenne en faveur d'une défense européenne commune, aujourd'hui, il y a unanimité, Hongrie comprise", a assuré vendredi 21 mars sur franceinfo Bernard Guetta, député européen Renew alors qu'une "coalition des volontaires" sera organisée le 27 mars à Paris avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"La Hongrie de Viktor Orban est absolument opposée à toute forme d'appui à l'Ukraine, en revanche, elle soutient totalement, sans aucune réticence, la constitution d'une défense commune", a précisé le député européen de Renew, parti notamment de l'ex-majorité présidentielle." A écouter (13min) sur francetvinfo.fr

Contre Orbán, soutien à la communauté LGBTI+ opprimée !

"Le Parti Communiste Français (PCF) condamne fermement la décision du gouvernement de Viktor Orbán de supprimer la marche des fiertés en Hongrie. Cette attaque contre la communauté LGBTI+ s’inscrit dans un contexte plus large de répression systématique des droits fondamentaux des personnes LGBTI+ dans ce pays.

Depuis plusieurs années, le gouvernement hongrois met en place des lois et des mesures ouvertement homophobes, limitant les libertés individuelles et bafouant les principes de dignité humaine.

Nous nous rappelons que, sous le régime d’Orbán, la Hongrie a déjà vu l’adoption de lois discriminatoires, telles que la loi interdisant la “promotion de l’homosexualité” auprès des mineurs et la révision de la Constitution pour exclure l’égalité des droits entre personnes homosexuelles et hétérosexuelles." La suite sur pcf.fr

La ville hongroise de Zalaegerszeg voue un attachement particulier au Vietnam

"L’ambassadeur du Vietnam en Hongrie, Bui Le Thai, a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre l’ambassade et la ville de Zalaegerszeg dans divers secteurs, notamment les échanges économiques et culturels entre la communauté vietnamienne et les habitants locaux.

Lors d’une récente séance de travail avec le maire de la ville, Zoltán Balaicz, dans le cadre de son voyage dans cette ville de l’ouest de la Hongrie, le diplomate vietnamien a exprimé sa gratitude pour l’attention que la ville a portée à la statue du président Hô Chi Minh pendant près d’un demi-siècle.

Il a déclaré que ce monument symbolise non seulement l’amitié traditionnelle entre le Vietnam et la Hongrie, mais témoigne également de l’attachement du peuple hongrois aux valeurs idéologiques incarnées par le président Hô Chi Minh.

Le maire Zoltán Balaicz a, pour sa part, affirmé que l’amitié traditionnelle entre les deux pays a été cultivée par des générations de dirigeants et de citoyens des deux pays au fil des décennies. Il a souligné que Zalaegerszeg était honorée d’accueillir la statue du président Hô Chi Minh, devenue partie intégrante du patrimoine culturel de la ville, et s’est engagée à continuer de préserver ce monument important." La suite sur lecourrier.vn

samedi 22 mars 2025

TRIBUNE La France ne doit pas livrer le militant antifasciste Rexhino Abazaj à Viktor Orbán

"Menacé d’extradition vers la Hongrie, l’albanais de 32 ans encourt jusqu’à vingt-quatre ans de prison pour des actes de violences contre des néonazis, qu’il conteste. La France doit statuer sur son sort le 26 mars et le 9 avril. Laurent Binet, Annie Ernaux, Eva Joly, Barbara Stiegler et Eric Vuillard demandent sa libération.

Rexhino Abazaj est aujourd’hui menacé par un mandat d’arrêt européen. La justice hongroise le réclame. Son inculpation en Hongrie repose sur sa participation, le 11 février 2023, à une manifestation contre un rassemblement néonazi entendant célébrer la mémoire de la SS. Après le mandat d’arrêt européen émis contre lui, il a été arrêté en novembre en région parisienne. Rexhino Abazaj, surnommé «Gino» par ses camarades, est d’origine albanaise et a longtemps vécu en Italie. Les actes dont on l’accuse, et qu’il conteste, relèvent d’un délit de coups et blessures ayant entraîné moins de huit jours d’arrêt de travail. Mais s’il est renvoyé en Hongrie, Rexhino Abazaj, âgé aujourd’hui de 32 ans, risque vingt-quatre ans de prison.

Les juges français ont réclamé à la Hongrie des documents attestant d’une justice impartiale et des prisons sûres dans le pays. Ce n’est que quelques heures avant la dernière audience, et au-delà des délais légaux, que la Hongrie a enfin remis les documents demandés. Mais ce ne sont que de simples déclarations de principes, des documents qui ne prouvent rien. Ils ne remettent pas en cause les nombreuses enquêtes accablantes concernant la justice et les prisons hongroises.

Se faire complice d’un régime autoritaire

En 2023, le Comité des ministres du Conseil de l’Europe dénonçait le manque de liberté d’expression des juges hongrois. La même année, l’European Implementation Network rangeait la Hongrie à la dernière place du classement des pays européens au regard de leur application des arrêts de principes..." La suite sur liberation.fr (article payant)

Szijjarto: "Parler de sécurité européenne sans la Turquie et la Russie n'est pas réaliste"

"Le ministre hongrois des Affaires étrangères a déclaré que son pays attend que "les politiques belliqueuses de Bruxelles" n'entravent pas les négociations de paix (entre la Russie et les États-Unis) pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

"Il n'est pas réaliste de parler de l'architecture de sécurité de l'Europe sans y inclure la Turquie et la Russie", a déclaré le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, vendredi à Ankara, la capitale turque." La suite sur aa.com.tr

Libertés des personnes LGBT+ en Hongrie: l’ONU «très inquiète»

"Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "très inquiet" vendredi d'une loi adoptée en Hongrie pour bannir la Marche des fiertés et qui impose des "restrictions arbitraires et discriminatoires" aux personnes LGBT+. Il réclame son abrogation.

Aux yeux de l’ONU, la législation adoptée cette semaine en Hongrie « entraîne des restrictions arbitraires et discriminatoires sur les droits des personnes LGBTIQ+ à la liberté d’expression, de réunion pacifique et à la vie privée, y compris lorsqu’elles défendent leurs droits humains lors d’événements tels que les Marches des fiertés, a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Liz Throssell.

Le haut-Commissaire Volker Türk « appelle les autorités hongroises à abroger cette loi et d’autres législations qui discriminent les individus LGBTIQ+ », a-t-elle indiqué." La suite sur swissinfo.ch

« Il n’est plus possible d’être bloqué » : c’est officiel, l’Union européenne n’en peut plus de Viktor Orbán

"Récit  Pour la deuxième fois ce mois-ci, les dirigeants européens ont signé à vingt-six leur déclaration sur l’aide à l’Ukraine. Et assument d’avancer sans la Hongrie, plus isolée que jamais.

« On ne peut pas être bloqués parce que la Hongrie pense différemment des vingt-six autres Etats membres. » Le nouveau président du Conseil européen, Antonio Costa, dit tout haut ce que les autres dirigeants européens pensent de moins en moins bas, lassés de l’obstruction permanente du chef de gouvernement hongrois Viktor Orbán. Le 6 mars, lors d’un Conseil européen extraordinaire, l’ex-Premier ministre portugais a innové en proposant aux dirige…" La suite sur nouvelobs.com (article payant)

UE : l'eurodéputée Valérie Hayer appelle à "retirer le droit de vote" du Premier ministre hongrois Viktor Orban, opposé au soutien à l'Ukraine

"La députée européenne Renew assure qu'il "est possible" de retirer le droit de vote d'un membre de l'UE en obtenant l'unanimité des autres membres.

L'eurodéputée Valérie Hayer appelle avec son groupe Renew au parlement à "retirer le droit de vote de Viktor Orban" au sein de l'Union européenne. Le Premier ministre nationaliste hongrois s'oppose systématiquement aux résolutions de soutiens à l'Ukraine et "piétine l'État de droit" dans son pays dénonce-t-elle sur franceinfo vendredi 21 mars." La suite sur francetvinfo.fr

Viktor Orban, de plus en plus radical, en Hongrie comme en Europe

"Pour la deuxième fois en moins d'un mois, le Premier ministre hongrois a fait cavalier seul en Europe en ne signant pas une déclaration de soutien à l'Ukraine approuvée par tous les autres dirigeants du continent. Une attitude qui interroge en Europe alors que l'homme fort de Budapest radicalise ses discours, galvanisé par la victoire de Donald Trump.

Il n'est pas forcément nécessaire de traverser l'Atlantique pour se confronter aux discours politiques violents et virulents. Ils existent aussi plus près de chez nous, en Hongrie, où Viktor Orban durcit le ton, et fait de plus en plus figure de maillon faible de l'unité des 27 face à la tenaille de Moscou et Washington. Autant en phase avec Donald Trump qu'avec Vladimir Poutine, le dirigeant hongrois confirme faire cavalier seul, en particulier quand il est question de l'Ukraine. Hier encore, jeudi 20 mars, pour la deuxième fois en un mois, seule la signature de la Hongrie manquait en bas d'une déclaration commune de soutien à Kiev.

Une position à contre-courant qui fait grincer des dents en Europe. Les plus critiques voient Viktor Orban comme un cheval de Troie de la Russie, et s'interrogent désormais à haute voix sur la place de la Hongrie dans l'Union. D'autres soulignent que cette opposition n'est jusqu'ici pas un obstacle, et que  Viktor Orban n'est pas encore allé jusqu'au blocage concret d'un projet (il a par exemple signé récemment l'accord sur le réarmement). C'est notamment lié au fait que les fonds européens sont indispensables à l'économie hongroise. La Hongrie fait partie de ce qu'on appelle les "bénéficiaires nets", ces pays qui touchent plus qu'ils ne versent d'argent dans l'UE. Mais ces aides financières sont menacées, avec aujourd'hui des versements de plusieurs milliards d'euros à Budapest "gelés" en raison de manquements dans la lutte contre la corruption ou le respect de l'État de droit." La suite sur francetvinfo.fr

Une du jour. En Hongrie, Viktor Orban “intimide” ses détracteurs avec de la reconnaissance faciale

"Le pouvoir hongrois bannit la Marche des fiertés au nom de la “protection de l’enfance” et utilisera la reconnaissance faciale pour identifier les contrevenants. De quoi nourrir le risque d’une “surveillance de masse” des opposants, craint le magazine libéral “HVG”.

Le 19 mars, le Parlement hongrois interdisait les manifestations susceptibles de mettre en danger la “protection de l’enfance”. Cible prioritaire : la Marche des fiertés, prévue le 28 juin à Budapest. Cette décision complète la loi de 2021 prohibant l’évocation de la transidentité et de l’homosexualité auprès des mineurs. Participants et organisateurs risquent 500 euros d’amende individuelle. La reconnaissance faciale servira à identifier les contrevenants.

Sur la une de son édition du 20 mars, l’hebdomadaire libéral HVG redoute une potentielle “surveillance de masse” contre les “punaises”, terme utilisé le 15 mars par Viktor Orban pour désigner ses détracteurs. La couverture montre des individus filmés par une caméra : un partisan de Peter Magyar (le rival d’Orban), une personne LGBTQI, un journaliste, un magistrat, un opposant, un militant et un associatif. “Le peuple est l’ennemi” du régime, tonne le titre." La suite sur courrierinternational.com

vendredi 21 mars 2025

Viktor Orbán, l’avocat européen du Kremlin

"A Budapest, il dirige depuis quinze ans un régime autoritaire aux accents poutiniens. A Bruxelles, il dénonce les sanctions (bien qu’il les vote) et rivalise de blocages sur le soutien de l’Ukraine. L’ancien antirusse s’est mué en imitateur et défenseur ardent de Moscou, dont les intérêts fructifient en Hongrie.

Viktor Orbán fait à nouveau parler de lui à Bruxelles. Ce jeudi, il s’est, comme le 6 mars, isolé des vingt-six autres chefs d’Etat et de gouvernement, lorsqu’il s’est agi de réaffirmer le soutien de l’Union européenne à Kiev. Dans les couloirs européens, on s’indigne aussi de l’interdiction hongroise de la Marche des fiertés au nom de la « protection de l’enfance ». Même argument qu’en Russie, où la Pride est illégale et le mouvement LGBT+ banni. Le coup de boutoir magyar complète la loi de 2021 prohibant l’évocation du changement de sexe ou de l’homosexualité auprès des mineurs, inspirée d’un texte russe de 2013." La suite sur lesoir.be (article payant)

La Hongrie au secours du leader séparatiste serbe de Bosnie

"Analyse - Les autorités de Bosnie-Herzégovine redoutent que Milorad Dodik, le leader serbe séparatiste, sous mandat d’arrêt, trouve refuge à Budapest.

Budapest va-t-elle voler au secours du président de la République serbe de Bosnie, Milorad Dodik, contre qui la Cour constitutionnelle de Bosnie-Herzégovine a émis un mandat d’arrêt national le 19 mars en raison de ses activités séparatistes ? C’est ce que redoutent les autorités centrales à Sarajevo. Le ministre de la défense, Zukan Helez, a déclaré à Radio Free Europe le 5 mars avoir reçu des « informations assez fiables », selon lesquelles Milorad Dodik préparait sa fuite. « Si le verdict est confirmé (il l’a été depuis, NDLR), il aura la possibilité de fuir en Hongrie. »

Le choix pro-serbe de Budapest

Sous la houlette de Viktor Orban, la Hongrie a rompu avec sa diplomatie..." La suite sur la-croix.com (article payant)

Rapporteur du Congrès du Conseil de l’Europe : Une nouvelle loi hongroise oblige les autorités locales à violer les droits humains

"(AGENPARL) Rome le 20 mars 2025

COMMUNIQUE DE PRESSE
Congrès des pouvoirs locaux et régionaux
Réf. CG014(2025)
Rapporteur du Congrès du Conseil de l’Europe : Une nouvelle loi hongroise oblige les autorités locales à violer les droits humains
« Je suis profondément préoccupé par l’impact négatif sur les droits humains de la loi interdisant l’organisation de la Marche des fiertés et d’événements similaires, récemment adoptée par le Parlement hongrois et signée hier par le Président hongrois.
La loi porte atteinte au droit des personnes LGBTQIA+ au respect de leur vie privée et familiale sans discrimination, ainsi qu’aux libertés d’expression et de réunion. La nouvelle législation a également un impact sur l’autonomie décisionnelle des autorités locales lorsqu’elles autorisent des manifestations publiques, car elles devront choisir entre le respect de la nouvelle loi ou celui des droits humains et des libertés fondamentales de leurs communautés." La suite sur agenparl.eu

La future usine hongroise de BYD dans le viseur de la Commission européenne pour de supposées aides "déloyales" de la Chine

"La relation d'amour-haine entre l'automobile chinoise et l'Union européenne connait une nouvelle saga. La Commission aurait lancé une enquête sur l'installation de l'usine hongroise de BYD en raisons d'aides déloyales de Pékin. Ces mêmes aides jugées anticoncurrentielles qui avaient déjà mené à de nouveaux droits de douane envers les voitures chinoises.

L'Union européenne aurait lancé une enquête préliminaire pour vérifier si la future usine hongroise de BYD avait fait l'objet d'aides contraires aux règles du commerce et de la concurrence, en percevant des aides "illégales" du gouvernement chinois. Selon l'information relayée par le Financial Times, le ministre hongrois aux affaires européennes n'aurait toutefois pas été officiellement informé d'une telle investigation, mais y a réagi avec une pointe d'agacement. "Ce n'est pas surprenant - et il est généralement connu que tout investissement qui a lieu en Hongrie apparaît très rapidement sur le radar de la Commission, et la Commission suit avec une attention redoublée chaque décision d'aide d'Etat qui a lieu en Hongrie"." La suite sur dhnet.be

Le pianiste vedette András Schiff décide de boycotter l’Amérique de Donald Trump

"Sir András Schiff, pianiste et chef d’orchestre de renom, a annoncé mercredi 19 mars qu’il renonçait à une tournée prévue pour octobre 2025 et à des engagements à Philadelphie et New York en mai 2026. La cause ? L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis.

Pilier de la scène classique actuelle, le pianiste hongrois András Schiff, 71 ans, ne mégote pas avec ses convictions. Dans un entretien au NeDans un entretien au New York Times, diffusé ce mercredi 19 marsw York Times, diffusé ce mercredi 19 mars, il a annoncé qu’il annulait une tournée de récitals prévue pour octobre 2025 et des engagements orchestraux avec l’Orchestre de Philadelphie et l’Orchestre philharmonique de New York, prévus pour mai 2026.

Une décision prise en réaction à « l’intimidation incroyable » du président américain Donald Trump sur la scène mondiale. « Il a apporté au monde une laideur qui n’existait pas », a-t-il déclaré au New York Times. Je trouve tout simplement impossible d’accepter ce qui se passe. »" La suite sur ouest-france.fr

Union européenne : les vingt-six réaffirment et renforcent le soutien à l’Ukraine

"Réunis en sommet à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement ont de nouveau fait abstraction du veto hongrois pour avancer. Le mot d’ordre : ne pas faire de Viktor Orbán la star de toutes les réunions européennes.

L’affaire a été pliée plus rapidement encore que le 6 mars dernier… Au moment de réaffirmer son soutien indéfectible à l’Ukraine, l’Union européenne parle désormais à l’unanimité moins une voix, celle de Viktor Orbán. Voici quinze jours, lors du sommet extraordinaire convoqué à Bruxelles, le doute était encore permis : les chefs d’Etat et de gouvernement allaient-ils se résoudre à acter leur désunion ou tenter de ramener le Premier ministre hongrois à bord, au prix de concessions majeures ? Le choix avait été vite posé, sur l’air de « on ne va pas de nouveau passer une soirée à marchander avec lui »." La suite sur lesoir.be

jeudi 20 mars 2025

EasyJet lance deux nouvelles routes depuis Nantes : Madrid et Budapest

"La low cost britannique easyJet, 1ère compagnie en termes de parts de marché sur la plateforme nantaise, renforce son offre avec l’ouverture de deux nouvelles liaisons vers Madrid, en Espagne, et Budapest, en Hongrie, à partir du 27 octobre 2025.

EasyJet propose désormais dès à la vente deux nouvelles liaisons internationales depuis Nantes : Madrid, en Espagne, et Budapest, en Hongrie, exclusivement desservie par la compagnie orange. « En tant que première compagnie régionale en France – hors Paris et en termes de capacité – easyJet répond à un besoin de connectivité rapide et abordable des régions françaises entre elles et vers l’international », explique la low cost orange.

Deux  vols par semaine sont prévus  vers Madrid (en concurrence avec Iberia), les lundi et vendredi. Deux vols par semaine également vers Budapest, sans concurrence, les lundi et vendredi. Ces nouveautés portent à 36 le nombre de destinations desservies par la compagnie orange à Nantes. Ces liaisons viennent renforcer l’offre depuis la base nantaise d’easyJet, qui a récemment annoncé l’ouverture d’une ligne à destination de La Canée, en Grèce." La suite sur air-journal.fr

À Domfront-en-Poiraie, l’Association des réfugiés hongrois vit paisiblement

"L’Association des réfugiés hongrois à Domfront-en-Poiraie (Orne) a pour projet de transmettre l’histoire des hommes et femmes venus en France en 1957. Aujourd’hui, ses membres ont pour objectif de faire découvrir la Hongrie et intensifier les relations entre les deux pays.

Présidée par Jozsef Bene, l’Association des réfugiés hongrois tenait, vendredi 14 mars 2025, son assemblée générale à Domfront-en-Poiraie (Orne). Créée il y a plus d’une décennie pour transmettre l’histoire des hommes et femmes venus en France en 1957, l’association coule des jours paisibles. Le président se dit  très heureux de constater que nos activités se renouvellent grâce à la fidélité de nos membres et de nos adhérents ." La suite sur ouest-france.fr

"Un jour, une carte": vers la fin de l'ère Orban en Hongrie ?

"Le vent tourne en Hongrie. Ce weekend, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Budapest. Un signe fort d'une contestation qui prend de l'ampleur. Après plus d'une décennie au pouvoir, le Premier ministre hongrois est de plus en plus contesté, y compris sur la scène européenne.

Depuis des années, Viktor Orban se présente comme le chef de file du nationalisme européen, comme celui qui défie l'Union européenne.  Aujourd’hui, cette posture semble se retourner contre lui. Orban n'impressionne plus. Il agace. Il n'y a pas si longtemps, ses coups de gueule avant les sommets, faisaient trembler les autres dirigeants européens. Désormais, ces derniers n'hésitent plus à avancer sans lui. Le 6 mars, lors du dernier sommet européen, Viktor Orban voulait bloquer un nouveau plan d'aide pour l'Ukraine. Résultat : il s'est retrouvé seul face aux 26 autres dirigeants. Même son allié slovaque l'a lâché." La suite sur rtbf.be

Le Premier Ministre vietnamien reçoit le ministre hongrois des AE et du Commerce extérieur

"Le Premier ministre Pham Minh Chinh a reçu le 19 mars à Hanoï le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur Péter Szijjártó venant pour une visite de courtoisie, à l'occasion de sa visite officielle au Vietnam les 18 et 19 mars 2025.

Hanoï (VNA) - Le Premier ministre Pham Minh Chinh a reçu le 19 mars à Hanoï le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur Péter Szijjártó venant pour une visite de courtoisie, à l'occasion de sa visite officielle au Vietnam les 18 et 19 mars 2025.

Il a affirmé que le Vietnam attachait toujours de l'importance au développement des relations avec la Hongrie, premier partenaire global du Vietnam en Europe centrale et orientale. Il a demandé aux deux parties de maintenir les échanges de délégations à tous les niveaux, notamment de haut niveau. À cette occasion, il a invité le Premier ministre hongrois Orban Viktor à effectuer prochainement une visite officielle au Vietnam." La suite sur vietnamplus.vn

« Donald Trump a déjà surpassé les modèles hongrois et polonais, tout en s’attaquant aux mêmes piliers : système judiciaire, médias et universités »

"En seulement deux mois, l’élève a dépassé le maître. Pour son entreprise de démantèlement de la démocratie libérale, l’administration Trump vise les mêmes cibles que les pionniers illibéraux de Budapest et de Varsovie, mais va plus vite et plus fort, observe, dans sa chronique, Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».

La petite Hongrie, où le premier ministre, Viktor Orban, mène, depuis quinze ans, l’expérience pionnière de « démocratie illibérale », a inspiré l’équipe du candidat Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2024, selon certains experts. Si tel était le cas, l’élève a largement dépassé le maître. En matière de démantèlement du modèle démocratique, la seconde présidence Trump, ouverte il y a seulement deux mois, a déjà fait plus vite et mieux que les modèles hongrois et polonais, tout en s’attaquant aux mêmes piliers : système judiciaire, médias et universités.

La méthode, comparable à la tactique guerrière du « tapis de bombes », est spectaculaire. Elle laisse groggy l’opposition démocrate, encore hésitante sur la riposte. Mais, surtout, elle vise à atteindre le plus de cibles possible, et le plus profondément possible, dès le début. Instruite par l’expérience du premier mandat (2017-2021), pendant lequel elle n’a pas pu opérer les changements voulus de manière irréversible, l’administration Trump veut aller vite.

Cette accélération rappelle les expériences hongroise et polonaise : ayant échoué lors de son premier mandat (1998-2002), Viktor Orban a affiné son programme pendant son passage dans l’opposition, pour revenir mieux organisé en 2010. Le parti Droit et justice (PiS) polonais s’était, lui, heurté à ce qu’il appelait l’« impossibilisme juridique » de l’Etat de droit de 2005 à 2007. Revenu au pouvoir en 2015, il s’est méthodiquement attaqué aux fondements du système pour surmonter cet « impossibilisme ».

Tout démolir

L’explication fournie à cette accélération par Christopher Rufo, l’un des intellectuels conservateurs qui nourrissent la base idéologique du trumpisme, dans un récent podcast du New York Times, est à cet égard éclairante : au journaliste qui lui demande pourquoi vouloir démanteler le département de l’éducation alors qu’il suffirait d’en supprimer les programmes les plus controversés tout en conservant ceux qui sont populaires et considérés comme utiles, Rufo répond que, si l’on garde une partie du personnel, il se contente de faire le dos rond en attendant les prochaines élections : « On a un système qui ne rend de comptes à personne. Et quand la culture et la bureaucratie de ce système sont captives, ça donne le statu quo de la première administration Trump, avec un département de l’éducation radicalement gauchiste, qui ne subventionne que des causes radicalement gauchistes. » La solution est donc de tout démolir, afin..." La suite sur lemonde.fr (article payant)

mercredi 19 mars 2025

Corps et âme - Un film de Ildikó Enyedi - Mardi 29 avril 2025 à 19h30 au Carreau du Temple


Ours d’or à Berlin, « Corps et âme » de la réalisatrice Ildikó Enyedi raconte comment deux êtres s’apprivoisent et s’émerveillent de l’étrangeté humaine.


Le film

Synopsis : Mária, nouvelle responsable du contrôle de qualité, et Endre, directeur financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la forme d'un cerf et d'une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu'ils découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence...

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateur·rices.

Rencontre

La projection sera suivie d'une rencontre avec la réalisatrice Ildikó Enyedi.

En savoir plus sur le film :

  • Corps et âme est né de l'envie d'Ildikó Enyedi de parler de sa vision de la condition humaine et de nos choix de vie. La cinéaste avait aussi envie de raconter une histoire d’amour passionnelle qui nous emporte, de la manière la moins passionnelle et la moins spectaculaire possible.
  • Ildikó Enyedi et son équipe ont tourné dans un vrai abattoir pendant une semaine. Le propriétaire de ce lieu est un autodidacte qui a d’abord été boucher, puis a progressé et a ensuite conçu lui-même le bâtiment. L'équipe de tournage a été émue par le respect instinctif et la tendresse dont ces salariés font preuve à l’égard des bêtes - par la manière dont ils touchent ces animaux et dont ils parlent avec eux.

  • Pour s’immerger totalement dans cet univers particulier, Ildikó Enyedi et son équipe déjeunaient dans un restaurant voisin appartenant également au propriétaire de l’abattoir. Le ragoût qui y était servi était préparé à partir de la viande des animaux abattus sur place.
  • Le Président du Jury Paul Verhoeven a remis l'Ours d'or au long métrage hongrois Corps et âme de Ildikó Enyedi. 

Réservation des places

Source : lecarreaudutemple.eu

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 18 mars 2025 - Les images









Hongrie: colère dans les rues de Budapest après l'interdiction de la Marche des fiertés

"Le Parlement hongrois a adopté mardi 18 mars une loi interdisant la marche des fiertés à Budapest prévue le 28 juin prochain. Selon lui, le rassemblement contreviendrait à une loi votée il y a quatre ans, interdisant la « propagande LGBT » auprès des mineurs. À peine le texte adopté, l’association organisatrice de la Gay Pride a annoncé son intention de maintenir le défilé et près de 3 000 Hongrois sont descendus dans la rue pour protester. 

La Hongrie de Viktor Orban n’en finit plus de marcher dans les pas de Vladimir Poutine. Dernière illustration en date : l'adoption d'une loi pour bannir la Marche des fiertés, poussant plusieurs milliers de personnes dans la rue. « Saleté de Fidesz ! » scandaient les manifestants en colère contre le parti de Viktor Orban.

Désormais, participer à la Marche des fiertés devient une infraction. La police pourra utiliser un logiciel de reconnaissance faciale et infliger une amende de 500 euros aux participants, somme « qui sera reversée aux fins de protection de l'enfance ». Cheveux bleus et piercing, Anna, étudiante en arts graphiques, est pourtant déterminée à défiler. « Je m’en fiche, je m’arrangerai… Ils ne pourront pas m’identifier », affirme-t-elle, résolue." La suite sur rfi.fr

2084, la pièce itinérante bientôt à Budapest

"Ce vendredi 28 février au Nouveau théâtre de l’Atalante, à Paris, se sont tenues deux représentations de 2084, une pièce de théâtre du metteur en scène hongrois Mátyás Marofka. Entre les deux, une exposition de l’artiste Elena Galeeva mettait en scène la glace et le réchauffement climatique.

Si on devait résumer cette pièce en deux références, on mentionnerait l’Arche de Noé et 1984, le roman de Georges Orwell. L’un pour son lien direct avec la trame narrative, et l’autre pour son côté dystopique et futuriste. Nous sommes en 2084, le monde périt petit à petit à cause du réchauffement climatique. La montée des eaux a ravagé une bonne partie de la planète C’est dans cette ambiance que des animaux se retrouvent contre leur gré sur une barque, au milieu de l’océan. D’abord un chien, puis un oiseau, un singe, un rat, un éléphant..." La suite sur jfb.hu 

Hongrie : le gel des marges du fait de l'inflation pourrait entraîner des fermetures de magasins

"Cette mesure, qui vise à freiner l'inflation galopante des denrées alimentaires, devrait rester en vigueur jusqu'au 31 mai.

Après l'annonce, la semaine dernière, d'une inflation alimentaire de 7,1 % en février, le Premier ministre Viktor Orbán a annoncé un gel des prix dans les chaînes de distribution pour 30 produits alimentaires de première nécessité ce qui devrait réduire leurs marges.

La marge n'est pas un bénéfice pour les entreprises, car elle sert à payer les salaires, les frais généraux, le transport, tout ce qui va au-delà du prix d'achat, et ce n'est qu'à la fin que nous connaîtrons le montant du bénéfice qu'elles réaliseront. En outre, le secteur est soumis à une taxe spéciale.

Les économistes estiment que l'impact de la mesure sur l'inflation pourrait être très limité et que même si elle exerce une pression à la baisse sur les prix des denrées alimentaires, elle ne se fera sentir que pendant quelques mois au maximum." La suite sur euronews.com

Hongrie : le Parlement adopte une loi pour interdire la Marche des fiertés

"Les participants au défilé s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 500 euros. L’opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l’hymne russe dans l’hémicycle.

Le Parlement hongrois a adopté à une large majorité, mardi 18 mars, une loi visant à bannir la Marche des fiertés, marquant une escalade dans la politique du premier ministre nationaliste, Viktor Orban, visant à restreindre les droits des personnes LGBT +.

Le texte « interdit la tenue d’un rassemblement qui violerait la législation » de 2021, selon laquelle il n’est pas possible de promouvoir auprès des mineurs « l’homosexualité et le changement de sexe ». Soumis seulement la veille, il a été adopté par une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir, soutenue par des députés d’extrême droite (136 voix pour, 27 contre).

L’opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l’hymne russe dans l’hémicycle. La législation, qui modifie la loi sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements « respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu »." La suite sur lemonde.fr

 

En Hongrie, Viktor Orban fait de l’insulte une arme politique

"Le Premier ministre hongrois a franchi un nouveau cap en comparant ses opposants à des 'punaises' à éliminer. Une rhétorique outrancière qui illustre la montée du « trash-talking » en politique, aux dépens du débat démocratique.

Lors d’un discours prononcé à l’occasion de la fête nationale, le leader nationaliste a comparé ses opposants à des « punaises ». Mieux, il a même osé, dans la foulée, filer la métaphore : « Viendra bientôt le grand nettoyage de Pâques, car les punaises ont survécu à l'hiver (…) Nous liquiderons cette armée de l'ombre. » Il évoque là ceux qu'il considère comme ses rivaux : juges, politiques, médias, ONG.

On le sait, depuis son arrivée à la tête de la Hongrie il y a 15 ans, l’homme fort de Budapest a mis au pas la société tout entière, transformant le pays en une démocratie dite « illibérale » - en clair, les élections y sont libres, mais les contre-pouvoirs considérablement affaiblis." La suite et à écouter (2min) sur radiofrance.fr

La Hongrie de Viktor Orbán s'enfonce dans l'illibéralisme

"Lundi 17 mars, une proposition de loi bannissant la Marche des fiertés a été déposée au Parlement hongrois. Deux jours avant, le Premier ministre Viktor Orbán disait vouloir "nettoyer" le pays de ses opposants. La presse européenne déplore un nouveau tournant antidémocratique. 

En Hongrie, la fuite en avant de Viktor Orbán", titre Le Figaro. "Après quinze années de pouvoir sans partage, durant lesquelles il a mis l’appareil d’Etat en coupe réglée, pris le contrôle de pans entiers de l’économie et isolé la Hongrie des autres pays de l’Union européenne, Viktor Orbán veut-il maintenant éradiquer toute opposition ?" s'interroge le quotidien. 

Des "punaises". C'est par ce terme que ce dernier a désigné, samedi 15 mars, ceux qu'il considère comme ses rivaux : les juges, les médias ainsi que les ONG. Dans son discours prononcé à l'occasion de la fête nationale, le Premier ministre hongrois "a même osé, dans la foulée, filer la métaphore : 'Viendra bientôt le grand nettoyage de Pâques, car les punaises ont survécu à l'hiver […] Nous liquiderons cette armée de l'ombre'", mentionnant au passage "les sbires de " [France inter]." La suite sur touteleurope.eu

Lundi 17 mars, une proposition de loi bannissant la Marche des fiertés a été déposée au Parlement hongrois. Deux jours avant, le Premier ministre Viktor Orbán disait vouloir "nettoyer" le pays de ses opposants. La presse européenne déplore un nouveau tournant antidémocratique.

Hongrie : Viktor Orbán interdit la Marche des fiertés, une nouvelle offensive contre les droits LGBT+

"Le Parlement hongrois a adopté, ce mardi 18 mars, une loi interdisant la Budapest Pride, la plus grande manifestation en soutien aux droits LGBT+ du pays. Une nouvelle loi qui s’inscrit dans la politique homophobe du gouvernement hongrois.

La Hongrie franchit « une étape supplémentaire dans la fascisation de la société ». Le constat des organisateurs de la Marche des Fiertés est sans appel après l’adoption, ce 18 mars par le parlement hongrois, d’une loi visant à interdire la parade.

Largement soutenu par les députés de la coalition au pouvoir, dominée par le Fidesz du premier ministre Viktor Orbán, le texte a été adopté via une procédure exceptionnelle à une large majorité de députés d’extrême droite (136 voix pour, 27 contre). L’opposition a tenté de perturber le vote en allumant des fumigènes multicolores et en diffusant l’hymne russe dans l’hémicycle.

L’adoption de cette loi sur la « liberté de réunion », s’inscrit dans la politique répressive du chef du gouvernement, qui durcit depuis plusieurs années les droits visant les minorités sexuelles." La suite sur humanite.fr

En Hongrie, le Parlement adopte une loi pour interdire la Marche des fiertés

"Les participants au défilé s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 500 euros, somme «qui sera reversée aux fins de protection de l’enfance». Avec la possibilité pour la police d’identifier les contrevenants via des outils de reconnaissance faciale.

Le Parlement hongrois a adopté ce mardi une loi pour bannir la Marche des fiertés, marquant une escalade dans la politique du premier ministre nationaliste Viktor Orban visant à restreindre les droits des personnes LGBT+. Le texte «interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation» de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs «l'homosexualité et le changement de sexe». Soumis seulement la veille, il a été adopté via une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir soutenue par des députés d'extrême droite (136 voix pour, 27 contre).

L'opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l'hymne russe dans l'hémicycle. La législation, qui modifie la loi sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements «respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu». Pour les organisateurs de la parade, prévue cette année le 28 juin, c'est «une étape supplémentaire dans la fascisation de la société». «Depuis notre enfance, nous devons lutter pour être acceptés et bénéficier de droits égaux. La Marche des fiertés porte ce combat de tous les jours dans la lumière», ont-ils réagi, dénonçant «la tentative du pouvoir de les déshumaniser»." La suite sur lefigaro.fr

mardi 18 mars 2025

Galvanisé par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le régime de Viktor Orban se raidit et annonce une chasse aux "punaises"

"Le Premier ministre hongrois a appelé lors de la fête nationale à éradiquer les "punaises", à savoir tous ceux qui contestent son pouvoir.

Liquider toute forme d'opposition, interdire la marche des fiertés LGBT +, suspendre la nationalité de ceux qui menaceraient la nation, bloquer l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. Les récentes annonces faites par le Premier ministre hongrois, en même temps que menacé par son nouveau rival Péter Magyar, ont de quoi inquiéter.

Samedi, la fête nationale du 15 mars qui commémore la révolution des Hongrois contre les Habsbourg, a donné le véritable coup d'envoi de la campagne qui conduira aux élections législatives en avril 2026. À l'applaudimètre, Péter Magyar, ex-golden boy du Fidesz qui est parti en croisade contre le pouvoir au début de l'année dernière, sort largement gagnant. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sous une pluie froide pour l'entendre promettre de faire payer Viktor Orbán et ses trois mille janissaires qui pillent le pays." La suite sur lalibre.be (article payant)

RGPD : la Hongrie doit « enregistrer “l’identité vécue” des personnes transgenres »

"Le 13 mars, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a considéré que la Hongrie doit « enregistrer “l’identité vécue” des personnes transgenres », invoquant le « droit à l’exactitude des données ».

Le recours avait été initié par un homme transgenre de nationalité iranienne, venu demander l’asile en Hongrie. Enregistré en tant que femme, son sexe de naissance, il avait demandé en 2022 la modification du registre de l’asile. L’homme transgenre avait obtenu le statut de réfugié huit ans auparavant « en invoquant sa transidentité », « sur la base de certificats médicaux ». La justice hongroise avait réclamé « la production de preuves d’un traitement chirurgical » pour modifier le registre." La suite sur genethique.org

La Hongrie a jusqu’au mois de décembre pour rendre compte de l'exécution des arrêts de la Cour concernant les mauvaises conditions de détention et l'absence de recours

"D’ici au 1er décembre de cette année, la Hongrie devra rendre compte au Comité des Ministres du Conseil de l’Europe de l’exécution des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de Strasbourg concernant les mauvaises conditions de détention et la surpopulation carcérale, ainsi que l’absence de recours effectifs à cet égard (Groupe Varga e.a. et István Gábor Kovács c. Hongrie, requêtes n° 14097/12, 15707/10).

Le Comité des Ministres a adopté une résolution intérimaire pour ce groupe d’affaires lors de sa réunion trimestrielle visant à superviser la mise en œuvre des arrêts de la CEDH. Dans sa décision publiée aujourd'hui, le Comité des Ministres a souligné la persistance des mauvaises conditions de détention dans les prisons hongroises, rappelant aux autorités ses appels répétés pour qu'elles adoptent une stratégie globale à long terme afin de résoudre ce problème et de mettre en place un système de recours effectif." La suite sur coe.int

En Hongrie, Viktor Orban en passe d’interdire la Marche des fiertés

"Prétextant la protection de l’enfance, le parti nationaliste du premier ministre a présenté un nouveau texte au Parlement, lundi 17 mars, qui rendrait illégal l’organisation ou la participation à l’événement de défense des droits des personnes LGBT+. 

La Hongrie s’apprête à devenir le seul pays d’Europe avec la Russie et la Biélorussie à bannir la Marche des fiertés. Lundi 17 mars, six députés de la majorité du premier ministre nationaliste Viktor Orban ont présenté une proposition de loi visant à punir d’amendes, allant jusqu’à 200 000 forints hongrois (environ 500 euros), la simple participation « à des réunions qui violent la loi sur la protection de l’enfance » hongroise. Celle-ci interdit la représentation de l’homosexualité auprès des mineurs.

Cette proposition de loi « permettra de garantir que seules des réunions qui prennent en compte le droit des enfants à un bon développement physique, mental et moral puissent avoir lieu en Hongrie », assurent dans leur justification les six élus. Destinée à être examinée en procédure accélérée, la proposition de loi qui a été immédiatement soumise en commission devrait être adoptée sans difficulté au vu de l’écrasante majorité dont dispose M. Orban au Parlement hongrois.

Le chef de gouvernement avait commencé fin février à dévoiler son intention de bannir cet événement organisé depuis trente ans dans ce pays d’Europe centrale. « Je conseille aux organisateurs de la Pride de ne pas se préoccuper de la préparation de la parade de cette année. Ce serait une perte de temps et d’argent », avait menacé le dirigeant dans son discours annuel sur l’état de la nation, annonçant ainsi une nouvelle étape dans son offensive généralisée contre les personnes LGBT+ inspirée des méthodes du président russe..." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Allocution de M. Viktor Orbán à l’occasion du 177ᵉ anniversaire de la révolution hongroise de 1848-1849

"Hongrois en fête, dans le pays et au-delà des frontières ! Hongrois sans frontières ! 

L’idée de la liberté hongroise tourbillonne depuis des siècles dans le ciel du Temps et de l’Histoire. Elle plonge ses racines mille ans en arrière et, sans aucun doute, poursuivra encore sa route au milieu des étoiles pendant des millénaires. La liberté hongroise est éternelle, intemporelle. Et pourtant, il y a 177 ans, elle s’est cristallisée en un seul instant, aux Ides de mars, et en un seul lieu, à Pest-Buda. Ce jour-là, la liberté hongroise a pris forme, elle s’est incarnée et est descendue parmi nous. Pour nous, le 15 mars n’est pas une commémoration ordinaire, ni même un simple événement historique. C’est un moment sacré. Le 15 mars est un jour prédestiné pour chaque génération hongroise. Il est marqué à jamais et incontournable – et il en sera ainsi tant qu’il restera un seul Hongrois sur cette terre. Avec l’enthousiasme démesuré, mais sincère, de la jeunesse, Petőfi l’exprimait ainsi : « Nos pères et nos grands-pères, en un siècle écoulé,

N’ont pas accompli autant que nous en une seule journée. »

Gloire aux Jeunes hongrois de mars !

Chers compatriotes rassemblés pour célébrer,

Chaque année, avant que la vie ne reprenne son élan, avant que les arbres ne bourgeonnent, que les semences ne germent et que la société ne s’anime à nouveau, à ce moment précis, nous, Hongrois, devons tenir un grand rassemblement. C’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui. Avant de nous laisser emporter par l’insouciance joyeuse du printemps, nous devons nous rappeler certaines vérités que seuls les Hongrois peuvent évoquer avec le sérieux qui s’impose. Nous devons nous rappeler notre mission nationale commune. Et nous devons nous rappeler que la cause de la patrie passe avant tout, qu’elle exige de nous protection et dévouement. Ensuite, chacun pourra retourner à ses occupations jusqu’au prochain bilan, dans un an." La suite sur miniszterelnok.hu

En Hongrie, la fuite en avant de Viktor Orban

RÉCIT - Le premier ministre hongrois a prononcé un discours particulièrement agressif à l’occasion de la fête nationale.

Après quinze années de pouvoir sans partage, durant lesquelles il a mis l’appareil d’État en coupe réglée, pris le contrôle de pans entiers de l’économie et isolé la Hongrie des autres pays de l’Union européenne, Viktor Orban veut-il maintenant éradiquer toute opposition ? Samedi matin, devant environ dix mille partisans massés devant le Musée national à l’occasion de la fête nationale qui commémore la révolution anti-Habsbourg de 1848, le dirigeant magyar a délivré un discours particulièrement agressif.

« Après le rassemblement festif d’aujourd’hui, viendra le nettoyage de Pâques, a tonné le leader hongrois face à la foule. Car les punaises ont passé l’hiver. (…) Nous allons démanteler la machine financière qui a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, des organisations pseudo-civiles et des militants politiques avec des dollars corrompus. Nous allons éliminer toute l’armée de l’ombre. Ce sont nos scélérats des temps modernes, les sbires de Bruxelles qui poussent la charrue…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

Verbatim. En Hongrie, Viktor Orban veut “nettoyer” le pays de ses opposants

"Un an avant les élections législatives, le dirigeant hongrois, Viktor Orban, a juré, lors d’un discours délivré le 15 mars, de “liquider” les voix critiques et les opposants politiques. Les médias d’opposition s’insurgent contre ces propos, qui marquent une radicalisation supplémentaire du pouvoir magyar.

“Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques car les punaises ont survécu à l’hiver.” Victor Orbán, Premier ministre de la Hongrie.

Samedi 15 mars, lors de son allocution prononcée à l’occasion de la fête nationale, qui célèbre la révolte hongroise de 1848-1849 contre les Habsbourg, le dirigeant magyar jurait de “nettoyer” le pays de ses opposants, comparés à des “punaises”. Dans le viseur : les magistrats critiques, les médias indépendants, les ONG et les adversaires politiques. Avant les législatives, prévues en avril 2026, Orban durcit le ton alors que son concurrent, Peter Magyar, arrive en tête dans les sondages d’opinion.

“Après quinze ans de gouvernance absolue, Viktor Orban en est arrivé au point où quiconque s’oppose un tant soit peu à son pouvoir ou ose critiquer sa politique est méprisable, honteux et ne peut même pas être considéré comme un humain”, s’insurge Telex. Orban “dégrade ses propres compatriotes” pour “mobiliser, attirer l’attention et engranger du capital politique”, déplore le site, dénonçant une diatribe contre “ceux encore capables de résister” en Hongrie." La suite sur courrierinternational.com

lundi 17 mars 2025

ESZTER SALAMON CARTE BLANCHE Cie Nationale de danse contemporaine de Norvège Monument 0.10 : The Living Monument Théâtre de la Ville du 26 au 28 mars 2025


DE TABLEAUX VIVANTS EN CRÉATURES MONUMENTALES, UN DÉFILÉ DE MONDES HORS DU TEMPS QUI APPELLE NOS SOUVENIRS ENFOUIS.

Durée 02:00
Prix de 8 € à 33 €
Horaire 20:00

Dans MONUMENT 0.10, quinze danseurs de la compagnie nationale norvégienne invitent le spectateur à s’immerger dans un monde des plus oniriques. Au cours de ce voyage sensoriel, plastique et visuel, chaque tableau a sa propre couleur, chaque univers crée sa propre fiction, son propre paysage. Au gré de leurs transformations progressives, ils font ressurgir chez le spectateur des souvenirs qu’il se réapproprie au lieu de les déléguer aux monuments. Tantôt baroques, tantôt orientales, surréelles, futuristes ou mythologiques, ces constellations de statues animées et doucement énigmatiques abondent en suggestions visuelles, historiques ou culturelles et provoquent la rencontre des imaginaires. L’apparente lenteur du mouvement révèle une fabuleuse richesse des tissus, dentelles, formes et ornements, à découvrir au fil d’une inénarrable contemplation.

Thomas Hahn

 

La Hongrie salue l’accord conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

"L’Azerbaïdjan et l’Arménie sont parvenus à un accord sur le texte d’un accord de paix, rapprochant leur conflit de longue date d’une résolution, a annoncé le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó." La suite sur armenews.com

Hongrie: «​​​​​​Nous allons mettre fin à l’époque Orban», affirme son rival Peter Magyar

"Samedi 15 mars, à l’occasion de la fête nationale, Viktor Orban a accusé l’Union européenne de vouloir « coloniser l’Ukraine en poussant le pays dans la guerre ». Le dirigeant d’extrême droite a aussi juré d’éliminer ses opposants politiques, les médias indépendants et la société civile. À un an des élections, Viktor Orban, dont le parti est devancé de 9 points dans les sondages par un nouveau rival conservateur Peter Magyar, franchit un nouveau cap dans l’autoritarisme. Jamais il n’avait prononcé un discours aussi extrémiste.

Peter a épinglé sur sa veste, une cocarde aux couleurs de la Hongrie. Ce médecin de 37 ans, à la barbe bien taillée, a écouté le discours de Viktor Orban, mais d’une oreille distraite : « On est surtout venus pour l’ambiance, qui est toujours sympathique ! Ce gouvernement aide beaucoup les familles, et ça plait à la majorité des Hongrois. »

À un an des élections, Viktor Orban est devancé dans les sondages. Alors, dans un discours d’une violence inédite, Orban compare tous ceux qui le critiquent à des punaises qu’il faut éliminer. Sandor, un juriste de 60 ans, est indigné : « C’est scandaleux ! Sur 10 millions d’habitants, seul un million et demi vote pour lui. Et il ose traiter les autres de punaises ! » La suite sur rfi.fr

Rita KORTSHOK - Exposition collective "Volcanique" avec Les Artistes de Ménilmontant - du 28 Mars au 06 Avril 2025 à Paris 20e

Rita KORTSHOK expose plusieurs tableaux à la Galerie Ménil'8 dans une exposition collective avec 23 artistes sur le thème "Volcanique - Les Beaux arts pris aux mots " à l'occasion du printemps des Poètes.

Galerie Menil'8 - 8 rue Boyer, Paris 75020 - Métro Gambetta ou Ménilmontant 
Ouverture : vendredi de 16h à 19h, Samedi - Dimanche de 14h à 19h30.
Vernissage : Vendredi 28 Mars - 18h à 21h
Rita Kortshok sera présente pour le vernissage le 28 Mars et de permanence à la Galerie le samedi 29 de 16h à 18h et le Dimanche 30 de 16h à 18h pour la clôture de l'exposition.

Hongrie : le pouvoir de Viktor Orbán menacé

"Avec 46 % d’intentions de vote, contre 37 % pour le parti au pouvoir, le Tisza de Péter Magyar constitue une véritable menace pour le premier ministre hongrois.

C’est dans toute sa vérité qu’il s’est présenté, samedi, face aux milliers de partisans du Fidesz rassemblés à Budapest. Juges, médias, ONG et rivaux ne sont que des « punaises » abreuvées au sang corrompu de l’Occident, a vomi le chef du gouvernement hongrois, sur une scène installée devant le musée national.

Viktor Orbán est un tyran, mais un tyran affaibli. Un homme dont le pouvoir est aujourd’hui menacé. Pour le conserver, le premier ministre a donc recours aux extrêmes du langage comme à ces mesures liberticides qu’il affectionne tant, et qui asphyxient la Hongrie depuis maintenant quinze ans." La suite sur lanouvellerepublique.fr

Le président hongrois Viktor Orbán promet des mesures de répression

"Le premier ministre populiste hongrois a promis samedi de débarrasser son pays de ceux qui, selon lui, œuvrent pour les intérêts de puissances étrangères. Dans un discours teinté de complotisme, il a affirmé que son gouvernement de droite éliminerait une « armée de l’ombre » mondiale au service de l’Union européenne et d’un « empire libéral américain ».

Pendant ce temps, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre de Budapest pour faire une démonstration de force contre le premier ministre, au pouvoir depuis de nombreuses années, et soutenir une nouvelle force politique qui vise à mettre fin au régime de Viktor Orbán et à son système économique lors des élections de l’année prochaine.

Ces manifestations, qui ont coïncidé avec une fête nationale commémorant la révolution hongroise de 1848 contre l’Empire des Habsbourg, sont survenues alors que ce pays d’Europe centrale est confronté à une inflation et à une crise du coût de la vie qui ont alimenté un mécontentement croissant envers M. Orbán et son style de gouvernance autocratique." La suite sur ledevoir.com

La justice européenne interdit à la Hongrie d'exiger aux trans une rectification d'identité de genre

"Les autorités hongroises ont été rappelées à l’ordre pour respecter les transgenres, malgré les réticences du gouvernement d’extrême-droite au pouvoir à Budapest.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que la Hongrie ne peut pas conditionner la rectification de l’identité de genre d’une personne transgenre dans un registre public à la preuve d’un traitement chirurgical. Cette exigence viole le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la Charte des droits fondamentaux de l’UE, selon l’arrêt publié jeudi.

Une décision qui renforce les droits des transgenres

L’affaire concerne VP, un réfugié iranien reconnu en Hongrie en 2014 en raison de sa transidentité. Malgré ce statut, il a été enregistré comme femme dans le registre de l’asile. En 2022, il a demandé à faire corriger cette mention en s’appuyant sur des attestations médicales, mais sa demande a été rejetée faute de preuve d’une opération de réassignation sexuelle. La Hongrie ne prévoit pas de procédure de reconnaissance juridique de la transidentité." La suite sur 7sur7.be

dimanche 16 mars 2025

La Hongrie victime d'une menace "islamiste" fabriquée de toute pièce par la Russie

"Une carte blanche d'Edit Zgut-Przybylska, professeure adjointe à l'IFIS de l'Académie polonaise des sciences et chercheuse invitée à l'Institut de la démocratie de la CEU.

Le 23 janvier 2025 pourrait entrer dans les livres d'histoire de la Hongrie comme le jour où une série d'alertes à la bombe a terrifié la nation. Une prétendue campagne d'e-mails émanant de "terroristes musulmans", menaçant de déchaîner la "colère des opprimés", a semé la panique dans tout le pays. Trois cents écoles ont été évacuées et de nombreux autres bâtiments ont été passés au peigne fin à la recherche d'engins explosifs. Cette menace s'inscrivait dans le cadre d'une opération coordonnée à l'échelle européenne visant à semer la panique et la confusion. Des cas similaires ont été signalés en France, en Allemagne et en Espagne, entre autres États membres de l'UE, avec des avertissements adressés non seulement à des écoles, mais aussi à des tribunaux, à des bureaux de procureurs et à des centres commerciaux.

Le Kremlin utilise depuis longtemps les théories du complot comme outil d'influence, et ces fausses alertes s'inscrivent parfaitement dans sa stratégie. Cette menace "islamiste" fabriquée de toute pièce a alimenté les discours d'extrême droite et anti-immigration dans toute l'Europe, en influençant l'opinion publique et en discréditant les opposants politiques, ce qui a eu pour effet de détourner l'attention de l'Ukraine." La suite sur lalibre.be

Viktor Orban : Nettoyage de printemps en Hongrie avant 2026

"Et si un dirigeant promettait de faire table rase de ses opposants avant une échéance électorale majeure ? En Hongrie, cette question ne relève plus de la fiction. Lors de la fête nationale, devant des milliers de partisans rassemblés à Budapest, le Premier ministre a tenu un discours qui a fait trembler les fondations de la démocratie locale. L’objectif ? Un « grand nettoyage » visant à éradiquer ce qu’il appelle des « punaises » : juges, médias, ONG, tous accusés d’être à la solde de forces étrangères. À l’approche des législatives de 2026, cette déclaration résonne comme une menace, mais aussi comme une stratégie.

Un discours musclé pour un avenir « patriote »

Face à une foule en liesse devant le musée national, le leader hongrois n’a pas mâché ses mots. « Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques », a-t-il lancé, comparant ses cibles à des nuisibles ayant survécu à l’hiver. Ce langage imagé n’est pas anodin : il cristallise une vision où tout ce qui s’oppose à son pouvoir doit être éliminé. Mais qui sont ces « punaises » qu’il dénonce avec tant de véhémence ?

Des cibles bien identifiées

Le Premier ministre pointe du doigt une coalition d’acteurs qu’il accuse de miner la souveraineté nationale. Parmi eux, des **juges** jugés trop indépendants, des **médias** critiques à son égard, et des **ONG** financées, selon lui, par des capitaux étrangers « corrompus ». Il évoque une « machine financière » alimentée par des « dollars douteux » qui aurait infiltré ces sphères pour déstabiliser le pays. Une rhétorique qui n’est pas sans rappeler ses attaques passées contre un célèbre milliardaire philanthrope, figure honnie du pouvoir hongrois." La suite sur viralmag.fr

Orbán attaque à nouveau Bruxelles, mais est forcé de céder sur les sanctions contre la Russie

"L'avenir n'appartient pas aux empires, mais aux patriotes et aux nations indépendantes", a déclaré le Premier ministre, en attaquant l'Union européenne même s'il a dû abandonner sa menace de veto et permettre le renouvellement des sanctions de l'UE contre plus de 2 400 personnes et entités russes.

La Hongrie n'est pas isolée en Europe, a souligné M. Orbán dans le discours qu'il a prononcé à l'occasion de la Fête de la Révolution de 1848, le 15 mars dans le jardin du musée à Budapest.

Le 15 mars, la Hongrie célèbre l'anniversaire de la révolution hongroise de 1848-49. Cette révolution a entraîné une transformation radicale du système social et politique du royaume hongrois, proclamé l'indépendance vis-à-vis des Habsbourg et établi un État démocratique.

"Nous sommes isolés, ils l'ont dit en 1956, et puis nous, les Hongrois, avons fait tomber la première brique du mur de Berlin, ce qui a apporté la liberté à l'Europe", a-t-il déclaré.

C'était une pique pas spécialement déguisée contre le président du Conseil européen António Costa. Annonçant l'accord des dirigeants de l'UE au plan de la Commission pour renforcer leur défense, Costa a lancé : « La Hongrie est isolée ». La suite sur euronews.com

L'opposition hongroise se mobilise contre la politique d'Orban

"BUDAPEST (Reuters) - Des dizaines de milliers de Hongrois ont manifesté samedi à Budapest contre la politique répressive du Premier ministre Viktor Orban à l'encontre de la presse et des ONG, tandis que le chef du parti d'opposition Tisza, en plein essor, leur a promis de mettre fin aux 15 ans de règne du chef du gouvernement.

Ancien ministre, Peter Magyar a lancé il y a un an Tisza - le nom du deuxième fleuve de Hongrie - qui devance dans les sondages d'intention de vote le Fidesz de Viktor Orban à un an des prochaines élections législatives, alors que l'économie est en pleine crise.

Déjà en campagne, le Premier ministre, qui ferraille depuis des années avec l'UE sur le respect de l'État de droit, a promis samedi de débarrasser la Hongrie de ce qu'il appelle une "armée de l'ombre" composée d'ONG, de journalistes, de juges et de politiciens qui bénéficient selon lui de financements de Bruxelles et des États-Unis." La suite sur boursier.com

Egypte - Le ministre des AE s’entretient avec son homologue hongrois

"Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr Badr Abdel-Ati, a eu un entretien téléphonique avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, le samedi 15 mars.

Les discussions ont porté sur les relations bilatérales entre l’Égypte et la Hongrie ainsi que sur la mise en œuvre de la plan arabe de relèvement précoce et de reconstruction de Gaza.

Lors de cet échange, Dr. Abdel-Ati a salué l’évolution positive des relations entre les deux pays dans divers domaines. Il a souligné l’importance de capitaliser sur cette dynamique pour renforcer davantage la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs du commerce et de l’investissement." La suite sur sis.gov.eg

Hongrie : Viktor Orban jure de « liquider » les « punaises » que sont les juges, les médias et les ONG

"Violente rhétorique Le Premier ministre ne cesse de s’attaquer aux contre-pouvoirs en Hongrie, haussant même le ton depuis le retour de Trump aux Etats-Unis.

En vue des législatives du printemps 2026, Viktor Orban ne joue pas la carte d’une Hongrie apaisée. Le Premier ministre a en effet promis samedi d’éliminer rivaux politiques, juges, médias et ONG, des « punaises » abreuvées, selon lui, de fonds étrangers « corrompus ».

« Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques car les punaises ont survécu à l’hiver », a-t-il lancé devant plusieurs milliers de partisans réunis devant le musée national à Budapest à l’occasion de la fête nationale.

Orban en guerre contre l'« armée de l’ombre »

Le dirigeant a dit vouloir « démanteler la machine financière qui, grâce à des dollars corrompus, a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, de fausses organisations civiles ». « Nous liquiderons cette armée de l’ombre », « des protégés de Bruxelles œuvrant contre leur patrie », a-t-il ajouté, alors que l’accès à l’événement avait été interdit à la plupart des médias." La suite sur 20minutes.fr