- La police doit veiller à ce que les gens puissent défiler en toute sécurité
- Plus de 200 délégué·e·s d’Amnesty International participeront à la marche, dont la secrétaire générale de l’organisation
- Une pétition mondiale ayant recueilli plus de 120 000 signatures a été remise au siège de la police
Les autorités doivent veiller à ce que le droit de manifester soit protégé et à ce que les personnes puissent participer en toute sécurité à la marche des fiertés de Budapest sans subir d’intimidation, de harcèlement ou de violences, a déclaré Amnesty International à l’approche du 30e anniversaire de la marche des fiertés de Budapest, qui a été interdite par la police.
Plus de 200 délégué·e·s d’Amnesty International venant de 17 sections de l’organisation , dont la secrétaire générale Agnès Callamard, se joindront à la marche. Une pétition, signée par plus de 120 000 personnes dans 73 pays, a été remise mercredi au siège de la police par Dávid Vig, le directeur d’Amnesty International Hongrie, pour rappeler au responsable de la police de la ville qu’il a le devoir de respecter, de protéger et de faciliter le droit des personnes de manifester pacifiquement.
« La tentative d’interdiction de la marche des fiertés de Budapest montre jusqu’à quelles extrémités les autorités hongroises sont prêtes à aller pour tenter de faire reculer les droits fondamentaux. Mais elle montre également jusqu’où nous pouvons aller lorsque nous nous unissons pour résister », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
« L’attaque frontale contre les personnes LGBTI hongroises et le droit de réunion pacifique s’est heurtée à une réaction énergique de la part de nombreuses personnes dans tout le pays. Je suis fière de défiler à leurs côtés dans les rues de Budapest. Comme l’a montré l’élan de solidarité qui s’est manifesté à travers le globe, le monde observe la situation. »" La suite sur amnesty.org
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