"Lorsque les anciens pays communistes ont intégré l’Union européenne, l’espoir était grand : la démocratie et l’État de droit semblaient des remparts inébranlables. Pourtant, la Hongrie démontre aujourd’hui le contraire.
Introduction
Lorsque les anciens pays communistes ont intégré l’Union européenne, l’espoir était grand : la démocratie et l’État de droit semblaient des remparts inébranlables. Pourtant, la Hongrie démontre aujourd’hui le contraire. Sous la férule de Viktor Orbán, le pays glisse vers un autoritarisme d’un genre nouveau, où les outils de répression ne sont plus des blindés, mais des algorithmes sophistiqués, des deepfakes et des campagnes de désinformation numérique. À l’approche des élections de 2026, Budapest peaufine une stratégie de contrôle électoral qui pourrait redéfinir la notion même de démocratie en Europe.
Une révolution numérique au service du pouvoir
Le parti au pouvoir, le Fidesz, ne se contente plus des méthodes traditionnelles de campagne. Selon des sources fiables, une unité dédiée à la guerre numérique aurait été mise en place, avec pour objectif de manipuler l’opinion publique à une échelle inédite. Grâce à des vidéos falsifiées, des armées de bots et des campagnes ciblées sur les réseaux sociaux, le Fidesz cherche à façonner une réalité virtuelle où son soutien semble écrasant.
Les élections modernes ne se jouent plus dans les urnes, mais dans les flux d’information. En Hongrie, ce flux est soigneusement orchestré." La suite sur mediapart.fr
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