"Le gouvernement hongrois a mis fin, jeudi, à la gratuité de la santé (« Les Echos » du 16 février). Les patients doivent désormais payer un « forfait de visite » de 300 forints (1,2 euro) pour les visites médicales et chaque journée d'hospitalisation. Quatre des 10 millions d'habitants de ce pays dont les enfants, les femmes enceintes et les SDF n'auront toutefois pas à verser cette nouvelle taxe. Son montant n'est pas exorbitant dans une nation où le salaire moyen atteint environ 140.000 forints (560 euros)." La suite de l'article dans le quotidien Les Echos du 19 février 2007
On y apprend entre autres que "L'introduction du forfait, qui existe dans de nombreux pays européens, vise à réduire les visites inutiles chez les médecins."
Mais qu'est-ce qu'une visite inutile ?
"Le gouvernement a déjà fait savoir qu'il comptait fermer dans les prochains mois sept hôpitaux publics."
Pour soigner des malades dans un pays où l'espérance de vie est l'une des plus basses d'Europe en raison de problèmes de santé publique, ce n'est pas forcément la méthode optimale.
"Le ministère de la Santé prépare également une refonte du système d'assurance-maladie. L'objectif est d'encourager les Hongrois à souscrire des polices privées afin d'alléger les charges de la Sécurité sociale."
Les assurances privées ont de quoi se frotter les mains...
"L'âge de la retraite, qui est actuellement fixé à soixante-deux ans, pourrait enfin être repoussé dès 2009."
Eh oui, à l'est comme à l'ouest de l'Europe, une même politique imposée par l'Union Européenne.
lundi 19 février 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.