"La Commission européenne a jugé mercredi cohérent le programme de la Hongrie pour réduire son déficit public excessif d'ici 2009, à condition qu'il soit rigoureusement appliqué. "Un grand pas dans la bonne direction a déjà été fait", a estimé la porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia, lors d'un point presse. La Hongrie, qui devrait enregistrer en 2006 un déficit public record représentant 10,1% de son PIB, s'est engagé dans un programme d'austérité drastique, en coupant dans les dépenses de l'administration et du système de santé." Extrait d'un article du journal Les Echos du 7 février 2007
Selon des sources hongroises, ces mesures entraîneront une augmentation de 40 à 50% du prix des médicaments, la fermeture de 17 000 lits d'hôpitaux, la suppression de milliers d'emploi dans le secteur hospitalier...
Soit dit en passant, la Commission européenne est plus prudente en France.
Un article du journal Le Monde du 7 février évoquant la période pérélectorale en France soulignait : "Livret A, viticulture, pollution au nitrate..., la Commission joue la prudence pour ne pas attiser le sentiment antieuropéen des Français avant les scrutins. Si la campagne électorale française ignore l'Europe, elle s'est invitée à Bruxelles. Les scrutins du printemps incitent la Commission européenne à reporter les dossiers qui fâchent. Elle ne veut pas réitérer l'épisode de la directive sur les services dite Bolkestein, qui avait contribué au non français à la Constitution européenne."
Autrement dit en pays européen, il y a un "avant les élections" et il y a un "après". C'est d'ailleurs ce qu'expliquait Ferenc Gyurcsány, il n'y a pas si longtemps...