Les cheminots hongrois ont fait grève le 21 novembre pour protester contre la fermeture de certaines lignes secondaires et la réforme des systèmes de santé et de retraite. Peter N. Nagy comprend leur mobilisation. "Les gouvernements européens pensent que l'on compromet l'avenir en conservant les structures de coûts actuelles, car il ne restera plus de moyens financiers pour relever convenablement les défis posés par le monde moderne. La population européenne n'est pas d'accord et le fait savoir. C'est notamment le cas des Hongrois qui sont descendus dans la rue pour protester contre le démantèlement de l'Etat providence - ce qui n'a pas été le cas lorsque le Premier ministre Ferenc Gyurcsany a prononcé son 'discours mensonger' voilà plus d'un an. Des grèves ont enfin éclaté et les vrais problèmes sont abordés dans la rue. Depuis hier, nous savons qu'il existe également une possibilité de critiquer les mesures du gouvernement de manière politiquement correcte. Voilà une leçon extraparlementaire en matière de démocratie."
Népszabadság (Hongrie)
Source : Courrier international du 22 novembre 2007
Voir aussi l'article du quotidien l'Humanité du 22 novembre 2007
jeudi 22 novembre 2007
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