Le quotidien national Népszabadság, démonte, maison par maison, dans un article atterrant, l'énorme scandale politico-immobilier du quartier juif de Budapest.
On retrouve quasiment les mêmes mécanismes. Pour simplifier :
Une société amie de la municipalité "achète", sans appel d'offre, à la municipalité des droits de propriété sur un immeuble pour un montant dérisoire, à condition qu'elle reloge les locataires. Puis il y a une cascade de reventes avec des flux de bénéfices successifs, à des sociétés off-shore de Chypre, d'Irlande, des Seychelles dont certaines font faillite. Au final, les habitants sont poussés à partir par différents moyens de pression alors qu'ils auraient selon la loi un droit de préemption, les immeubles classés sont démolis et dans le meilleur des cas des HLM de grande taille sont bâtis à leur place.
Et tout ceci se fait sous la houlette du conseil municipal et la complicité active de l'Office de protection du patrimoine culturel, le KÖH. L'enquête en cours devra déterminer qui est corrompu et qui agit ainsi pour d'autres motivations.
Pour le moment, cette affaire touche 9 suspects dont 3 individus sont en détention préventive.
Un exemple de la mécanique mise au point par les politiciens véreux du VIIème arrondissement.
"Selon les soupçons, le président du secrétariat financier municipal et l'investisseur, pour ne pas attirer les soupçons ont placé leurs petites amies comme dirigeantes de la société constituée entre eux. L'immeuble a été évalué initialement à 42,5 millions de forints (environ 170 000 €). La société véreuse a revendu ses droits d'acheteur potentiel avec un bénéfice de 95 millions de forints (environ 380 000 €) à un investisseur étranger. L'immeuble de style classiciste construit en 1891 a été démoli l'année dernière. (Voir la photo au 18 A, rue Rozsa)
"A gyanú szerint a bizottsági elnök és a vállalkozó, közösen alapított cégében - hogy ne derüljön ki az öszszeférhetetlenség - barátnőiket tették meg tagoknak. A szintén előzetesben lévő ingatlan-értékbecslővel az épületet az előre megbeszéltek szerint 42,5 millió forintra értékeltetik. A strómancég 95 millió forintos haszonnal adta tovább az ingatlan vételi jogát egy külföldi befektetőnek. Az 1891-ben épült, klasszicista lakóházat tavaly bontották le."
L'article complet dans Népszabadság du 23 décembre 2008
mardi 23 décembre 2008
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