Après avoir participé au soulèvement de Budapest en 1956 il a dû fuir pour vivre libre.
La générosité des bourses américaines et celle de la République fédérale d'Allemagne lui ont permis d'étudier ses auteurs, ses artistes, ses villes préférées.
Á l'âge de soixante-treize ans, atteint de deux maladies incurable, il a renvoyé sa nationalité française, avant de mourir, pour se désolidariser d'un Etat qui refuse l'euthanasie et le suicide assisté à ceux qui le désirent. Il a donc dû fuir son pays d'adoption pour mourir libre là où la loi le permet.
VILMO
...n'accepter d'autre ordre que celui des affinités, d'autre chronologie que celle du coeur, d'autre horaire que celui des rencontres intempestives, les véritables rencontres.
Salvo el crepùsculo
Jùlio Cortázar
Paru dans le « Le Monde » du Samedi 15 novembre 2008
Lire aussi la nécrologie parue en hongrois dans Népszabadság et dans Stop.hu
J'ai fait sa connaissance lors d'une conférence organisée en juin 2008 à l'Institut hongrois de Paris pour la défense du quartier juif de Budapest. Vilmos était intervenu avec vigueur dans le débat, vilipendant la corruption de certains politiciens hongrois qui, selon lui, étaient cause de la destruction du patrimoine culturel. Il n'avait pas mâché ses mots. L'actualité lui donne aujourd'hui raison. Nous avons ensuite traversé Paris à pied, bavardant de sujets divers. Sa fatigue physique se ressentait, mais son esprit était vif et clair.
JPF
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