samedi 20 février 2010

En Hongrie, la droite attise le sentiment nationaliste

"Pécs est une vieille cité du sud de la Hongrie, fière de son passé romain, de ses vins, de son université. Ce n'est pas ici qu'on voit défiler les crânes rasés de l'extrême droite, dont la principale force politique, le parti Jobbik, y a réalisé un piètre score lors des élections européennes, en juin 2009 : moins de 5 % des voix, à peine le tiers de son niveau national. Et le tiers de ce que lui promettent les sondages aux législatives d'avril.

On a bien érigé, dans un ancien village minier de la région - comme dans bien d'autres endroits du pays depuis la chute du Mur -, un monument qui rappelle le traumatisme du traité de Trianon, en 1920, par lequel la Hongrie, grande perdante de la première guerre mondiale, a été amputée des deux tiers de son territoire au profit de ses voisins. "Vous avez pris nos fleuves et nos montagnes !", s'écriait une affiche nationaliste largement diffusée à l'époque." La suite de l'article sur lemonde.fr du 19 février 2010

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