"Josef Nadj, drôle d'oiseau
Hasard des programmations, le chorégraphe Josef Nadj retrouve en Avignon Miquel Barcelo, le plasticien, mais à distance. Ces deux-là avaient offert en 2006 aux festivaliers une performance mémorable, « Paso Doble », qui les voyait s'ébrouer dans l'argile chérie par l'artiste espagnol jusqu'à ne plus faire qu'un avec cette matière. Cet été, Barcelo est en ville à la Collection Lambert ou sur le parvis du palais des Papes avec une sculpture monumentale, un éléphant tenant sur sa trompe. Nadj, quant à lui, occupe un lieu plus modeste pour une proposition singulière, « Les Corbeaux », où il partage l'affiche avec le multi-instrumentiste et fidèle de ses créations, Akosh S. Josef Nadj a cette fois troqué la couleur chaude de l'argile pour le noir le plus profond, comme une encre rare. Entre danse et dessin, Nadj choisit les deux. Il fait d'ailleurs de son corps un instrument de peintre pour éclabousser des pages blanches ; du bout du nez noirci, il gribouille aussi. Après « Entracte », beau quatuor daté de 2008 déjà éminemment plastique, il remet son ouvrage sur le métier, lui qui a étudié au lycée des beaux-arts de Novi Sad en Voïvodine puis l'histoire de l'art à Budapest." La suite sur lesechos.fr
lundi 26 juillet 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.