"Retour vers le futur pour « Liliom ». La
nouvelle traduction de la pièce du Hongrois Ferenc Molnár, créée en
1902, déménage : langage cru d’aujourd’hui, voire un non-langage fait
d’argot et de rudesse. La mise en scène de Galin Stoev tord le cou au
côté mélo-fantastique du texte et nous projette dans un « no mans
land » contemporain cauchemardesque.
Sur
le plateau du théâtre de la Colline, un espace mixte fermé, entre foire
et salle des fêtes, délimité par des murs capitonnés. Liliom,
l’antihéros montera au ciel (section purgatoire), mais, ici, c’est déjà
l’enfer. Univers faux de masques criards, de peluches vulgaires… Pas
d’étoiles au firmament, seul le sol scintille – jonché de bâtonnets de
cocktail phosphorescents." La suite sur lesechos.fr
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