"Depuis quinze ans, le Hongrois Peter Eötvös est l'un des principaux
compositeurs de notre temps. Egalement chef d'orchestre, cet émule de
Stockhausen et de Boulez a trouvé sa propre voie dans l'opéra. Au
Printemps des arts de Monte-Carlo, dont il est l'une des têtes
d'affiche, il dirigera l'Ensemble intercontemporain, dont il fut
directeur musical de 1979 à 1991, avant la Cité de la musique, à Paris.
Mais c'est le compositeur qui tiendra l'affiche du 20 mai au 24 mai au
Théâtre de l'Athénée, à Paris, avec une nouvelle production de son opéra
« cabaret », Le Balcon, d'après Jean Genet. Nous avons rencontré Peter Eötvös le 13 mars alors qu'il répétait Momente, de Stockhausen.
Vous avez 70 ans depuis le 2 janvier : quel regard portez-vous sur votre carrière ?
Je regarde ce chiffre et je suis incrédule : je n'ai jamais accordé
d'attention au temps qui passe. Sauf au moment de la cinquantaine, où
j'ai traversé une période très éprouvante. J'avais le sentiment que ma
vie était finie. Il y a eu aussi la mort de mon fils, ici, à Paris.
C'est au sortir de cet enfer que j'ai vraiment commencé à composer." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
jeudi 20 mars 2014
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