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Alors que les ouvrages spécialisés à
l’étranger considèrent que l’œuvre d’Imre Kinszki, disparu pendant la
Shoah, peut rivaliser avec celle de Brassaï, de Kertész ou de
Moholy-Nagy, en Hongrie peu connaissent ses photos exceptionnelles.
Pourtant, ses écrits et ses photos paraissaient régulièrement dans la
presse hongroise, et les revues étrangères telles que National Geographic ou American Photography
publiaient également ses clichés. Parmi ses oeuvres, celles qui
représentent Budapest sont particulièrement précieuses. Avant de
disparaître, Kinszki a confié une boîte de négatifs à sa famille. Cette
petite boîte a été préservée et avec elle, quelques douzaines d’instants
figés, mémoires d’un univers disparu.
Influencé par les tendances
photographiques modernes de son époque, Kinszki est considéré comme l’un
des personnages marquants de la Nouvelle Objectivité en Hongrie. Outre
ses clichés urbains et de genre qui témoignent de son esprit novateur,
il réalisait également des prises de vue de sites naturels et des
macrophotographies. À la fois philosophe, biologiste et photographe,
Kinszki mène ses activités artistiques parallèlement à son travail de
fonctionnaire, son véritable gagne-pain. Malgré son intention d’émigrer
aux États-Unis, il ne parvient pas à quitter le pays à temps et devient
l’une des nombreuses victimes des nazis et leurs complices hongrois.
Le documentaire consacré à la vie d’Imre Kinszki, L’amour arrive en avion de papier, produit par la Fondation Centropa, sera projeté dans le cadre de l’exposition.
Entrée libre
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