"Pour ses 99 ans, l'OSR s'est offert mercredi soir une immersion dans le passé proche et dans le présent musical. Emballant.
Le compositeur et chef d'orchestre hongrois Peter Eötvös a été l'invité d'honneur de l'OSR mercredi et jeudi.
C’est un beau programme, dont la logique interne est d’une
intelligibilité quasi solaire. La borne de départ? Elle est posée par
Debussy et sa Danse - Tarentelle styrienne orchestrée par Ravel,
pièce courte et anecdotique qui, au demeurant, ne rappelle en rien ni
les rythmes endiablés de cette danse du sud de l’Italie, ni la région
géographique convoquée dans le titre. L’OSR – dont on fêtait hier le 99e
anniversaire de la création par Ernest Ansermet – en a dévalé la pente
avec aisance, pour mener par la suite les présents du Victoria Hall dans
une descente bien plus vertigineuse vers la modernité. Celle incarnée,
précisément, par trois figures aux affinités musicales palpables:
Stravinski et son poème symphonique Le Chant du Rossignol, Bartók et les Suites d’orchestre du Mandarin merveilleux puis, pour clore, Peter Eötvös (à la baguette aussi) avec son Multiversum pour orgue, orgue Hammond et orchestre, présenté en création suisse." La suite sur tdg.ch
vendredi 1 décembre 2017
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