"La Hongrie a pris cette semaine la présidence tournante du Conseil européen et Viktor Orban a voulu donner une impulsion forte à cette présidence dès les premiers jours en se rendant en Ukraine. Une visite d’autant moins attendue que les relations entre Budapest et Kiev se sont très fortement dégradées depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, la Hongrie étant l’un des rares pays de l’Union européenne à refuser de soutenir Kiev. RFI s’est entretenu avec Zoltan Kovacs, le porte-parole du gouvernement hongrois.
RFI : Viktor Orban s’est rendu à Kiev, le 2 juillet dernier, pour la première fois depuis le début de la guerre. Il était l’un des derniers dirigeants européens à ne pas s’y être rendu. Pourquoi l’a-t-il fait maintenant et pas plus tôt ?
Zoltan Kovacks : Les conditions pour une visite n’étaient pas remplies auparavant. Vous savez que nous avons des contentieux très sérieux avec l’Ukraine depuis environ une dizaine d’années. Il y a la question des minorités hongroises en Ukraine, et cela a commencé avant la guerre ! Depuis le début de la guerre, cette question n’a pas été résolue et d’autres sont apparues, notamment les sanctions prises contre les entreprises hongroises.
Il y avait
donc besoin de discussions préliminaires. Mais je pense que cette
visite du Premier ministre hongrois, qui est la première qu’il effectue
depuis que la Hongrie
a pris la présidence du Conseil de l’UE, c’est un message très clair !
Et je crois que le but de cette visite est limpide : tout faire pour
qu’il y ait une initiative de paix européenne et pour arrêter que le
sang ne soit versé en Ukraine." La suite sur rfi.fr
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