"Dans une capitale européenne où l’extrême droite est plus influente que jamais, MCC Brussels, think tank financé par l’État hongrois, est la tête de pont de l’internationale des « nationalistes conservateurs », hostiles à l’état de droit et à l’environnement.
« Ils sont très actifs à Bruxelles, ils ont plus de vingt salariés, organisent des événements… Rien qu’en mars dernier, ils ont organisé deux événements au Parlement européen, avec du matériel de qualité, des posters. Tout cela a un coût. » Pourtant, continue Olivier Hoedeman, coordinateur de l’ONG Corporate Europe Observatory (et partenaire de l’Observatoire des multinationales), plus de deux ans après l’ouverture de son bureau au coeur de l’Union européenne (UE), MCC Brussels n’a toujours pas publié la moindre donnée financière sur le Registre de transparence, comme sont censés le faire tous les représentants d’intérêts. Au point que Corporate Europe Observatory (CEO) a fini par porter plainte auprès des autorités bruxelloises.
Ces informations paraissent d’autant plus importantes quand on sait que MCC Brussels est une émanation du Mathias Corvinus Collegium (MCC) en Hongrie, une université privée si proche du pouvoir qu’elle est régulièrement qualifiée dans les médias de « pépinière de cadres pro-Orbán ». Elle est dirigée par Balázs Orbán, directeur politique du premier ministre Viktor Orbán, et se fait un relai fidèle de l’idéologie du premier ministre, anti-woke et généralement anti-régulations (surtout si elles sont européennes)." La suite sur multinationales.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.