mercredi 23 avril 2025

Sortie hongroise de la CPI: «Un signe des temps»

"Droit international - Début avril, la Hongrie recevait en visite officielle le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, frappé d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI), et annonçait dans la foulée son retrait de ladite juridiction. Une décision qui, selon le politologue Michal Ovadek, caractérise les «bouleversements tectoniques» à l’œuvre dans les relations internationales. Analyse. 

Après avoir décidé de faire fi d’un mandat d’arrêt international contre Benjamin Netanyahou, la Hongrie est devenue le premier pays européen à annoncer son intention de quitter la Cour pénale internationale (CPI). Cette annonce intervient après que le président Viktor Orbán a accueilli le premier ministre israélien, malgré l’émission d’un mandat d’arrêt par la CPI à son encontre pour crimes de guerre commis à Gaza. En tant que membre de la CPI, la Hongrie est censée livrer toute personne faisant l’objet d’un tel mandat dès qu’elle entre sur son territoire. Au lieu de cela, Orbán a déroulé le tapis rouge. A la suite de cette visite, un haut responsable du gouvernement a confirmé l’intention de la Hongrie de quitter la Cour.

Savoir si la menace sera mise à exécution demandera un certain temps, car il faut au moins un an pour quitter la Cour après l’envoi d’une notification écrite officielle, mais le signal en lui-même constitue un tournant. Le rejet ouvert par la Hongrie d’un élément important du droit international est une nouvelle preuve des bouleversements tectoniques qui s’opèrent actuellement dans les relations internationales." La suite sur lecourrier.ch

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