"Le livre des pères" est une saga familiale foisonnante qui retrace trois siècles de l'histoire mouvementée de la Hongrie. Un coup de maître pour cette première traduction en français du romancier Miklos Vamos.
Deux éclipses du soleil, une en 1706, l'autre en 1999. Entre ces deux événements planétaires symboliques, le romancier Miklos Vamos a suivi le destin d'une famille hongroise sur douze générations. Dans "Le livre des pères", il bâtit une véritable comédie humaine, une oeuvre foisonnante qui mêle une ample saga familiale à une chronique de trois siècles d'histoire de la Hongrie, ce petit pays d'Europe centrale qui a subi tant d'influences et de brassage de population.
En douze chapitres, Vamos dresse douze portraits, douze micro-romans enchâssés dans le grand roman familial. Comme autant de destins individuels que relient entre eux le "livre des pères", un recueil de mémoires que chacun des aînés transmet à sa descendance, de Balint le mélomane qui vit à l'écart du monde, en passant par Istvan converti au judaïsme par amour pour une femme, Richard le nationaliste, défenseur de la langue hongroise, Mendel le joueur de carte ou Sandor qui fait fortune dans le commerce de chaussures.
Car le destin de cette famille n'est pas un long fleuve tranquille. Bousculés par l'Histoire (l'insurrection contre les Habsbourg, les pogroms, les deux guerres mondiales...) ou simplement les tragédies familiales (très peu des héros de Vamos meurent tranquillement dans leur lit), les descendants de Kornel Csillag, l'ancêtre, exercent tous les métiers, changent de nom au gré des alliances familiales." Suite de l'article sur Latribune.fr
En douze chapitres, Vamos dresse douze portraits, douze micro-romans enchâssés dans le grand roman familial. Comme autant de destins individuels que relient entre eux le "livre des pères", un recueil de mémoires que chacun des aînés transmet à sa descendance, de Balint le mélomane qui vit à l'écart du monde, en passant par Istvan converti au judaïsme par amour pour une femme, Richard le nationaliste, défenseur de la langue hongroise, Mendel le joueur de carte ou Sandor qui fait fortune dans le commerce de chaussures.
Car le destin de cette famille n'est pas un long fleuve tranquille. Bousculés par l'Histoire (l'insurrection contre les Habsbourg, les pogroms, les deux guerres mondiales...) ou simplement les tragédies familiales (très peu des héros de Vamos meurent tranquillement dans leur lit), les descendants de Kornel Csillag, l'ancêtre, exercent tous les métiers, changent de nom au gré des alliances familiales." Suite de l'article sur Latribune.fr
"Le Livre des pères", de Miklos Vamos. Traduit du Hongrois par Joëlle Dufeuilly. Editions Denoël, 460 pages, 22 euros.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.