"Hongrie, ongre, congre, pays incongru comme sa langue et pourtant si proche. A Budapest, je cherche les Barbares, les Celtes, les Romains, les Huns, les Tartares, les Turcs, et je ne trouve que des semblables, des gens du métro, des comme nous, faciès, taille, pour un peu on se croirait à Dijon, sauf cette fameuse langue agglutinante, finno-ougrienne, le mot déjà vaut son pesant de fortins, dans laquelle la voyageuse refuse de s’immiscer. L’Anglais, l’Allemand, vous n’y échapperez pas. Dans les grandes salles du Café Gerbeaud, atmosphère viennoise, avec ses lustres et ses miroirs, l’anglo-saxon s’élève comme une grande vague, moutonne dans les décorations du plafond, retombe sur les fameux gâteaux, fait tinter les verres, les tasses..."
Extrait de la Revue des ressources
vendredi 16 mai 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.