samedi 31 mai 2008

Héritage sans protection - Présentation du livre d'Anna Perczel

"Védtelen örökség - Unprotected heritage" sera en vente le 5 juin 2008 à partir de 18 h à l'Institut hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris, en présence de l'auteure Anna Perczel, dans le cadre de la conférence organisée par Urbanistes Sans Frontières.

Présentation du livre d'Anna Perczel à la Boutique des Ecrivains

La présentation d'"Héritage sans protection", le livre d'Anna Perczel, le 28 mai 2008 à la Boutique des Ecrivains à Budapest.

Le livre a été présenté par Imre Ikvai-Szabó, Géza Komoróczy et György Konrád

L'auteure a remercié ses collaborateurs, Gyöngyvér Török l'éditeur, Géza Komoróczy auteur de la préface, Endre Lábas le photographe du livre et Budapest-capitale pour l'aide apportée à la publication de ce livre. Elle a expliqué qu'il convenait de traiter et conserver le quartier juif dans son unité et dans sa totalité; la conservation du passé selon elle est la base de la construction du futur. Elle a parlé avec reconnaissance de l'association des Mardis hongrois qui, en France, soutient le combat pour la sauvegarde du quartier juif.

Imre Ikvai-Szabó, Maire-adjoint, qui selon son propre aveu est complètement de parti pris à la fois pour l'affaire [du quartier juif] et pour l'auteure, a parlé de l'absence de protection du quartier juif. A ce sujet, il a dit que le jour suivant la présentation du livre, il proposerait une motion devant le Conseil Municipal de Budapest, qui mettra en avant un pas radical : la promulgation par Budapest-capitale d'un moratoire sur les démolitions-constructions dans le quartier juif, jusqu'à la réalisation d'un nouveau règlement d'urbanisme. Il a particulièrement souligné le bilinguisme (hongrois et anglais) du livre, qui pourra ainsi porter l'information sur cette partie de ville dans le monde.

Géza Komoróczy (historien spécialiste en études juives) a parlé du quartier juif en précisant que ce territoire n'avait jamais revêtu un caractère de ghetto, ainsi la population juive pouvait exister, vivre ici comme partie organique de la population de la ville. Il a fait l'éloge du style global du livre, de sa précision, de sa documentation; il en a dit que c'était un exemple d'écriture micro-historique.

György Konrád (romancier, ancien directeur du Pen Club International) a vu dans le livre publié, la précision lyrique et le goût raffiné qui le traverse tout entier. Il était d'avis que ce volume pouvait être la porte ouverte à l'individualisation de l'histoire. Il a parlé aussi de son vécu rattaché au quartier: en 1945, après la libération de Pest, la recherche des membres de sa famille dans l'hôpital du ghetto de la rue Wesselényi, plusieurs années plus tard ses visites dans le quartier en tant qu'inspecteur pour la défense de l'enfance. Il a dit que sa prise de conscience progressive des beautés de cette partie de la ville, il la devait à Anna Perczel.

Perczel Anna könyvének bemutatója az Írók Boltjában

Perczel Anna Védtelen örökség című könyvének bemutatója
2008. május 28-án volt az Írók Boltjában.
A könyvet Ikvai-Szabó Imre, Komoróczy Géza
és Konrád György mutatta be.

A szerző köszönetet mondott munkatársainak (Török Gyöngyvér szerkesztőnek, Komoróczy Gézának, az előszó írójának és Lábass Endrének, a könyv fotográfusának), valamint a fővárosnak a könyv megjelenésében nyújtott segítségéért. Elmondta, hogy a zsidónegyedet egységében, egészként kell kezelni, megtartani; a múlt megtartása szerinte a jövő építésének alapja. Elismeréssel beszélt a des Mardis hongrois de Paris-ról, amely Franciaországból támogatja a zsidónegyed megóvásáért folytatott küzdelmet.
Ikvai-Szabó Imre főpolgármester-helyettes, aki saját bevallása szerint „mind az ügy, mind a szerző iránt teljes mértékig elfogult”, a zsidónegyed védtelenségéről beszélt. Ennek kapcsán elmondta, hogy a könyvbemutatót követő napon a fővárosi közgyűlés elé terjeszt egy javaslatot, amelyben radikális lépést indítványoz: fővárosi változtatási tilalom elrendelését a zsidónegyedre egy új szabályozási terv megszületéséig. Külön kiemelte a könyv kétnyelvűségét (magyar és angol), amely így a városrész hírét viheti a világba.
Komoróczy Géza a zsidónegyedről beszélt, arról, hogy ez a terület soha nem öltött gettó jelleget, így a zsidóság a városi lakosság szerves részeként létezhetett, élhetett itt. Dicsérettel illette a könyv egységes stílusát, precizitását, alaposságát; a mikro-történetírás példájának nevezte.
Konrád György a lírai precizitást látta meg a megjelent könyvben, az egészet átjáró finom ízlést. Úgy vélte, a kötet útnyitás lehet a történelem individualizációja felé. Saját, a negyedhez kötődő élményeiről is beszélt: 1945-ben, Pest felszabadulása után a Wesselényi utcai gettókórházban rokona keresésről, majd sok évvel később gyermekvédelmi felügyelőként a negyedben tett látogatásairól. Elmondta, hogy a városrész szépségére való fokozatos ráébredését Perczel Annának köszönheti.

Source : ovasegyesulet.hu

vendredi 30 mai 2008

L'association ÓVÁS! de défense du quartier juif de Budapest ouvre son site web

L'association ÓVÁS! de défense du quartier juif de Budapest ouvre son site web au moment même où le conseil municipal de Budapest vient de rejeter un projet de moratoire sur les constructions-démolitions dans le quartier.

http://www.ovasegyesulet.hu/

A Budapest la "gauche" (MSZP) et la droite (FIDESZ) se partagent le gâteau de la spéculation.
Le conseil municipal de Budapest-capitale a rejeté hier un projet de moratoire sur les constructions-démolitions dans le Quartier juif de Budapest présenté par le parti SZDSZ (libéraux-centristes). Ce moratoire aurait pu porter sur plusieurs années jusqu'à ce qu'une règlementation d'urbanisme du quartier soit édictée. Ce moratoire aurait pu s'imposer à Hunvald maire MSZP du VIIème qui l'a dénoncé comme anti-constitutionnel. Le projet a été rejeté par le MSZP (parti social-démocrate, ex-communistes au pouvoir actuellement) avec la complicité de l'opposition (FIDESZ droite populiste) qui s'est abstenue. Ce vote pourrait se traduire par "je ferme les yeux sur vos menées politiques corrompues, à charge de revanche".
Le projet de moratoire était soutenu par Gábor Demszky, Maire de Budapest et Imre Ikvai-Szabó, Maire-adjoint. Ce dernier a présenté le résultat du vote en ces termes "Sir Lancelot s'est courageusement enfui".

On comprend mieux maintenant l'appel au secours que nous a lancé le Maire-adjoint de Budapest Imre Ikvai-Szabó publié sur le Blog des Mardis hongrois

A Fõvárosi Közgyûlés leszavazta a zsidónegyed változtatási tilalmára vonatkozó elõterjesztést. Az SZDSZ-es kezdeményezés az éjszakába nyúló közgyûlésen éles vitát váltott ki.

http://www.mazsihisz.com/hirek.phtml?id=3165

Mardis hongrois : soirée du 27 mai 2008, quelques images




jeudi 29 mai 2008

Tout le quartier juif au pied du mur

"Autour de la plus vieille synagogue du monde, les vestiges tombent et les immeubles modernes chassent la tradition. L'histoire d'un affrontement entre intérêts financiers et patrimoine."
Un article à lire sur Cafebabel.com

mercredi 28 mai 2008

Irodalmi Jelen (Littérature au présent)

Az Irodalmi Jelen 20 000 példányban jelenik meg havonta, 32 oldalon, Erdélyben és Magyarországon. A lap alapítója, tulajdonosa és főszerkesztője Böszörményi Zoltán. Az on-line változat repertoárja a mai kezdő, haladó és elismert alkotók írásait közli: vers, próza, kritika, elemzések és interjúk formájában.

Un article de Zsuzsa Fejér sur l'actualité culturelle parisienne
http://www.on-line.irodalmijelen.hu/?q=node/59

http://www.on-line.irodalmijelen.hu/

Budapest veut rattraper Paris à bicyclette

"La mairie de Budapest se fait lentement à l'idée du vélo comme moyen de transport urbain dans une métropole de deux millions d'habitants à la circulation saturée et l'air pollué...
...Pour Greg Spencer "Paris est un excellent exemple pour Budapest". Les deux métropoles ont une densité de construction telle qu'il est difficile d'y instaurer des pistes cyclables, et les deux souffrent de la pollution des voitures. Et les deux villes ne connaissent pas la tradition cycliste de leurs voisines du nord de l'Europe.Pourtant un détail devrait encourager les responsables de Budapest: les 20.000 Velib' de Paris sont fabriqués dans une usine en Hongrie." L'article complet sur lematin.ma

Un "Ivanov" magyar aux Ateliers Berthier

"Sublime adaptation en hongrois surtitré de la célèbre pièce de Tchekhov par le metteur en scène Tamas Ascher et la troupe du Théâtre Katona de Budapest." Lire l'article paris.evous.fr

mardi 27 mai 2008

Les étudiants hongrois, perdants de Bologne

"« Bologne », le processus d’harmonisation du système universitaire en Europe, a exactement dix ans. Pour des étudiants de Budapest, promo 2009, il reste pour le moins impopulaire. Bienvenue dans l'enfer de la fac."
Lire l'article sur Cafebabel.com

lundi 26 mai 2008

"L’Enseignement Vivant du Piano. Sa méthode et sa psychologie." de Margit Varró

Chers Amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution en français de l’ouvrage de Margit Varró,


L’Enseignement Vivant du Piano. Sa méthode et sa psychologie.

Ce livre est magnifique à plusieurs titres.

D'abord pour les amateurs de musique, il s'agit d'un grand classique de la pédagogie pianistique et musicale, et peut concerner un public qui dépasse celui des professeurs de piano.

Ensuite, il s'agit d'un ouvrage extrêmement riche et documenté sur la psychologie des enfants et l'art de l'enseignement. Le sujet est réfléchi, approfondi, très bien illustré de nombreux exemples, et tellement universel !

Enfin l'auteur, Margit Varró, s’inscrit dans la longue lignée des pianistes-pédagogues hongrois ; elle-même élève du dernier élève de Franz Liszt, connue de Béla Bartók, elle a œuvré toute sa vie pour que le métier de professeur de musique soit reconnu à l’égal de celui de l’artiste interprète. Vous trouverez ci-joint le dépliant comprenant une présentation du livre et le bulletin de souscription qui, jusqu’au 15 juin 2008, permet d’en acquérir un exemplaire au prix préférentiel de 27,20 euros (au lieu de 34 euros).

N'hésitez pas à diffuser ces informations à des personnes susceptibles d'être intéressées.
Edith Karinthi-Durnez

BULLETIN DE SOUSCRIPTION
Jusqu’au 15 juin 2008 : 27.20 € (Prix définitif 34.00 €)
L’Enseignement vivant du piano Sa méthode et sa psychologie Margit VARRÓ

à demander auprès de :

E.M.E. (Éditions Modulaires Européennes) & InterCommunications sprl
Rue de Hanret, 40
B – 5380 Fernelmont
(Belgique)
Tél. : 00[32]81.83 42 63 et 00[32]473.93 46 57
Fax : [32] 81. 83 52 63
Courriel : info@intercommunications.be
Site : http://www.intercommunications.be/
RM : Namur 77024
N° d’entreprise BE 0471 912 819



Margit VARRÓ
L’Enseignement vivant du piano
Sa méthode et sa psychologie


Ce grand classique de la pédagogie pianistique et musicale, publié d’abord en hongrois (1921), puis en allemand (1929), plusieurs fois réédité et toujours acheté et utilisé avec enthousiasme Outre-Rhin en 2008, est enfin disponible pour les musiciens, musicologues, praticiens et enseignants francophones. Intégralement traduit de l’allemand par Edith Karinthi, il conserve tous les exemples, études de cas, analyses et recommandations de l’original.
Madame Varró s’adresse aussi bien aux professeurs chevronnés qu’aux enseignants débutants et se préoccupe du développement des aptitudes individuelles tant des enfants que des adultes, des débutants que des artistes accomplis.
Lorsque Madame Varró partit de Hongrie en 1938, Béla Bartók lui donna une lettre de recommandation afin de l’aider dans sa future et longue carrière au Nouveau Monde ; il écrivit : « Je connais depuis de nombreuses années le travail de Mme Varró comme professeur de piano et experte de la théorie pédagogique pianistique et je considère qu’elle est la meilleure dans le domaine. Son livre sur l’enseignement du piano est d’une valeur extraordinaire et ne sera jamais daté ».
Il connaissait bien le travail de Margit Varró, en effet, puisqu’il avait fait appel à elle pour améliorer sa propre méthode d’enseignement aux débutants. Des recherches récentes montrent que la collaboration Bartók-Varró est à l’origine des trois premiers cahiers du Mikrokosmos.
Mme Varró a œuvré pour que le métier de professeur de musique soit reconnu à l’égal de celui de l’artiste interprète. Son ouvrage se termine ainsi : « ce métier, s'il est bien compris, n'est pas une besogne mais un art, dans lequel tout musicien et toute personne peut s'accomplir entièrement ».
On appelle parfois la Hongrie la « grande puissance de la musique » ; au même titre que Bartók et Kodaly, Mme Margit Varró est architecte de cette réputation.



Sous presse dans la collection Proximités – Savoirs musicaux,
E.M.E. & InterCommunications
http://www.intercommunications.be/

260 pages, format « partition », illustrations musicales, index, liste de morceaux, bibliographie - prix public 34 € TVAC.

Possibilité de préachat (commandes de plus de 20 exemplaires) avec remise de 30 % sur le prix public HTVA en direct chez l’éditeur
Frais d’expédition en sus

Diffusion et distribution :

Pour la France et la Suisse : Librairie Wallonie-Bruxelles, rue Quincampoix 46, FR - 75004 Paris, France, tél. : +33.1.42715803, libwabr@club-internet.fr

Pour la Péninsule ibérique (et les pays hispanophones et lusophones) : Editorial Axac, c/ Garcia Abad 13, 2°, ES – 27004 Lugo, Espagne, tél. : +34.666.822496, fax : +34.696.761233, editorialaxac@hotmail.com

Pour l’Amérique : La Canopée Diffusion Distribution, 109 chemin du Sphinx, Saint-Amand, Québec, Canada, JOJ 1T0, tél. : +1.450.2489084, fax : 1.450.2480681, lacanopee@primus.ca

Pour les autres pays :
InterCommunications & E.M.E. 40 rue de Hanret, B - 5380 Cortil-Wodon (Belgique), Tél.: +32.81.83 42 63, Fax : +32.81.83 52 63, edition@intercommunications.be

Gábor Gadó : Byzantinum

Sortie d'un nouveau CD de Gábor Gadó chez Budapest Music Center. Disponible le 29 mai 2008 chez Abeillemusic.com

Gábor Gadó, guitare
Matthieu Donarier, saxophone
Lajos Rozmán, clarinete & clarinette basse
Boglárka Fábry, marimba & vibraphone
Mátyás Szandai, contrebasse
Joe Quitzke, batterie
Tamás Geröly, percussions
Sébastien Boisseau, contrebasse
Béla Gál, violoncelle

Eloge d'un foutoire poétique - Eloge de l'escapologiste - Arpad Schilling

"L'escapologiste Árpád Schilling n'a pas hésité à déshabiller la MC 93, ses comédiens et notre idée du théâtre. La compagnie Kretakör a dynamité les codes et les rythmes sans pitié mais avec délicatesse. Performances et installations pour une déambulation faite d'impromptus insolents et de tableaux poétiques...
...L'escapologie, en prestidigitation, est l'art de se libérer des carcans (coffres, cordes, chaînes...). Arpad Schilling, lui, entend se départir des entraves du « théâtre », d'un théâtre répétitif et codifié qui ne surprend plus. "Le théâtre, selon moi, c'est la rencontre d'un acteur et d'un spectateur dans un même espace temps. Donc nous n'avons pas besoin d'être sur une scène pour faire du théâtre".
L'article complet sur fluctuta.net

dimanche 25 mai 2008

"Ivanov", Tchekhov version rire cafardeux

"Décidément, on a beau retrouver Tchekhov pour la énième fois, ses pièces, quand elles sont bien jouées, provoquent le même sentiment irrémédiable : elles parlent à chacun d'entre nous directement de sa propre vie, de ses failles et de ses faillites, de ses rêves partis en fumée. Ainsi en va-t-il de cet Ivanov que met en scène un maître du théâtre est-européen, le Hongrois Tamas Ascher, et qui se joue aux Ateliers Berthier, la deuxième salle de l'Odéon, jusqu'au 31 mai...
...L'excellente troupe du Théâtre Katona de Budapest joue en virtuose sur toute une gamme, allant du pur réalisme psychologique dans les scènes les plus dramatiques à la mécanique absurdo-comique à la Deschiens. L'Ivanov d'Erno Fekete, l'Anna Petrovna d'Ildiko Toth et la Sacha d'Adel Jordan touchent au coeur, mais cet Ivanov vaut aussi pour ses extraordinaires seconds rôles. Ceux-ci dessinent avec force, dans le mouvement d'ensemble, de micro-tableaux qui font penser aux photos de Josef Koudelka." Article complet dans Le Monde du 24 mai 2008
Théâtre de l'Odéon aux Ateliers Berthier, 8, bd Berthier, Paris-17e.
Mo Porte- de-Clichy. Tél. : 01-44-85-40-40. theatre-odeon.fr/Dimanche à 15 heures, de mardi à samedi à 20 heures, jusqu'au 31 mai. De 13 € à 26 €.

Delta : prix de la critique internationale

"Le film «Delta» du Hongrois Kornel Mundruczo, en compétition officielle au 61e Festival de Cannes, a reçu samedi à la veille de la remise de la Palme d'or le prix de la critique internationale, attribué par un jury de journalistes." Suite de l'article dans Leparisien.fr

vendredi 23 mai 2008

Besh o droM à Orléans samedi 24 mai 2008

Concert de Besh o droM au Festival de la Semaine de l'Europe, à Orléans (une heure en train de Paris), le samedi 24 mai de 22h00 à 23h30, en plein air, à la place du Martroi, organisé par l'Astrolabe
Management exclusif pour la France et les pays francophones: Kristina Rady
S / Z PRODUCTIONS SZIGET FESTIVAL
12 au 18 août 2008
Budapest, Hongrie
Programmation française et francophone Tél. : + 33 1 487 487 72 / + 33 6 20 46 01 82
kristina@szigetfestival.com
www.szigetfestival.com


Samedi 24 mai :
18 h : prestation du DJ Karl Verdot
20 h 00 : Concert du groupe Rigolus
21 h 30 : prestation du DJ Karl Verdot
22 h 00 : Concert fanfare du groupe hongrois « Besh O Drom »
23 h 30 : clôture par le DJ Karl Verdot

jeudi 22 mai 2008

Festival de Cannes : Delta de Kornél Mundruczo - Quelques critiques

"Révélation magnifique pour ce cinéaste encore méconnu, qui peint aussi bien une procession funéraire fluviale, d'une puissance incroyable, qu'une trace désolée qui dérive lentement, lorsque le tumulte s'est éteint. Un candidat idéal pour le prix de la mise en scène."
Extrait de filmdeculte.com

Un article étrange de Philippe Azoury dans Libération du 21 mai 2008 qui reproche en quelque sorte à Mundruczo et à sa scénariste d'être exigeants sur le plan artistique.

"Très beau film de Mundruczó, parfois trop graphique.
Prétention. Le scénario de Delta a été cosigné avec l’essayiste Yvette Biro, sommité universitaire, professeure émérite à l’université de New York, auteure entre autres d’un essai remarqué sur le temps au cinéma. Sans le connaître, on imagine très bien Mundruczó en éternel premier de la classe, se différenciant du gros du cinéma de l’Est en affichant ostensiblement des références snobs, envisageant le cinéma comme la synthèse de tous les arts. Que ses plans citent une photo de Nan Goldin ou trente cinq ans de land art, qu’il prenne pour incarner le personnage principal de Delta un beau ténébreux reconnu, dans la vie, le plus virtuose des jeunes violonistes hongrois, tout cela participe d’un profil de cinéaste visant la grande œuvre sinon rien."

Selon un article paru dans HVG.HU : Standing ovation pour Delta
Après la projection mardi du film de Kornél Mundruczó, les spectateurs l'ont applaudi debout pendant de longues minutes. Les spectateurs avaient déjà accueilli les artisans du film, avant sa projection, par des applaudissements debout.

Hosszú percekig tartó álló tapssal jutalmazta a keddi díszbemutatón Mundruczó Kornél Delta című filmjét a 61. Cannes-i Filmfesztivál közönsége; a nézők már a vetítés előtt is állva tapsolva fogadták a magyar versenyfilm alkotóit.
Suite de l'article en hongrois sur HVG.HU du 20 mai 2008

mercredi 21 mai 2008

Evolution urbaine du quartier juif de Budapest - Patrimoine et renouvellement urbain à l'Institut hongrois de Paris le 5 juin 2008

USF Urbanistes Sans Frontières
Les Ateliers d’USF
Jeudi 5 juin 2008 de 18h à 21h
Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006

A l’ordre du jour : deux conférences et débats sur la protection du patrimoine urbain et architectural de Budapest avec la participation de l’association culturelle des Mardis Hongrois et de son président Jean-Pierre Frommer.

Evolution urbaine du quartier juif de Budapest
Anna Perczel, Architecte Urbaniste - Correspondante d’USF à Budapest – Représentante de l‘association hongroise OVAS - Auteur du livre «Héritage sans protection - Immeubles d’habitations du quartier juif».

Patrimoine et renouvellement urbain
Michel Polge, Architecte Urbaniste en chef de l’Etat - Adjoint à la présidente du pôle interministériel de lutte contre l’habitat indigne - Auteur du rapport sur la zone tampon «quartier juif» du périmètre du patrimoine mondial de Budapest.
Prière de nous confirmer votre participation à president@usf-f.org.

La présidente
Maggie Cazal
93, rue Saint-Dominique, 75007 Paris E-mail : contact@usf-f.org www.usf-f.org

Védtelen örökség - Unprotected heritage - Anna Perczel présentera son livre le 28 mai à Budapest et bientôt à Paris...


Bientôt disponible à Paris, lors de la soirée-conférence d'Urbanistes Sans Frontières à l'Institut hongrois de Paris le 5 juin 2008, l'ouvrage d'Anna Perczel "Védtelen örökség - Unprotected heritage"

lundi 19 mai 2008

Festival de Cannes : Delta de Kornél Mundruczo


"Après le magistral L'homme de Londres en sélection officielle l'an passé à Cannes, cette année, un autre film hongrois est à l'honneur : Delta de Kornél Mundruczo...

Issu de la nouvelle génération du cinéma magyar, Kornél Mundruczo reste un cinéaste hongrois exigeant qui pense énormément en amont ses films. Il met avant tout en scène les comportements hors normes qui deviennent le principal prétexte pour le réalisateur à radiographier la société hongroise, et plus généralement européenne. À ses yeux, l'art doit pouvoir capter au plus près ces déviances afin de mieux les retranscrire, comme c'est le cas avec Delta, et son amour irraisonné entre un frère et une soeur. C'est un amour incestueux, l'un des derniers tabous qui restent dans nos sociétés modernes. Un amour condamné à mort et dont l'avenir reste stérile."


Extrait de dvdrama.com

dimanche 18 mai 2008

Fête - Un texte d'Anne Fénié

Szombat, február 2.

13.Fête.

Une fête s’annonce là-bas, dans tes campagnes que je ne connais pas, que je connais déjà au versant, au levant des musiques. Enlevée à nouveau dans le flot de tes mots, par le coche ( kocsi) sans mouche , je m’agrippe à un son, une note, un murmure au long tissu des voix entre les vitres pures, au soleil d’un été.
Ta langue danse déjà aux recoins de ma tête, aux contours du chemin, au babil de ces deux passagers lancés en plein mystère ! Peu à peu, je ne retiens plus rien de ton sens, de ta loi mais me laisse emporter au fil de l’or des voix qui racontent ta vie : douceur, abondance, verte clarté du verbe, tranche de vie offerte sans ambages, bonté des mots qui roulent vers l’azur.
L’azur, nous y voilà : sec, chauve, montagneux, sauvage et peuplé de passions. Chacun semble poussé par une main d’orchestre, un vent souple et aride, la douceur d’un enfant qui veut trouver le monde.
Et le miracle agit : d’un seul élan jaillissent les sons croissants de la vielle et des femmes.
Comme sages alignés, ils jouent le crépuscule et la joie du revoir. Le chant se fait offrande, corbeille de couleurs, mais de pleurs et de fleurs donnés pour un seul soir.
La nuit se fait cocon, on vaque à ses occupations. Une fée nous attend : fumet délicieux d’un pörkölt sous le feu de la pierre, au coin de nulle part, sur la laine et la terre : ce n’est pas un hasard !
Hongrie, tu m’as donné ton miel, la danse et les étoiles, et ton sol sous mes pas et le temps a volé ces instants trop parfaits, et ce temps se dépose chaque nuit, chaque jour, dans la chair de ma vie où je ne t’oublie pas.

Anne Fénié

Les autres textes d'Anne publiés sur le Blog des Mardis hongrois de Paris

Örülök et Csillagok, Duna, Lumières

vendredi 16 mai 2008

Journée Europe centrale et orientale formations - compétences - mobilités

PROGRAMME

Lundi 2 juin 2008
ENS - 45 rue d’Ulm 75005 Paris, salle Dussane
Métro : Cardinal Lemoine (10), Censier-Daubenton (7), Place Monge (7) Bus : Feuillantines (21, 27) RER B: Luxembourg
Entrée libre

10 h 10 – 11 h 10 LES LANGUES

Table ronde animée par M. Patrice POGNAN (tchèque) - Mme Hélène DE PENANROS(lituanien), Mme Outi DUVALLON (finnois), M. Georgios GALANES (grec moderne), Mme Diana LEMAY (slovaque), Mme Eva OPTOLOWICZ (polonais)

11 h 30 – 12 h 30 LES LITTÉRATURES

Table ronde animée par Mme Maria DELAPERRIÈRE (polonais) - M. András KÁNYÁDI (hongrois), M. Ardian MARASHI (albanais), M. Alexandre PRSTOJEVIC (bosniaque-croate-serbe), Mme Andreia ROMAN (roumain), Mme Eva TOULOUZE (estonien)

14 h 00 – 15 h 00 LES CIVILISATIONS

Table ronde animée par Mme Catherine DURANDIN (roumain) - M. Etienne BOISSERIE (Europe centrale), M. Bruno DRWESKI (polonais), Bernard LORY (Europe balkanique), M. Stéphane SAWAS (grec moderne), Mme Catherine SERVANT (tchèque)

15 h 00 – 16 h 00 LE MÉTIER DE TRADUCTEUR AU SERVICE DE L’EUROPE

Table ronde animée par Mme Anaïd DONABEDIAN (Inalco) - Mme Angeliki PETRITS (Commission européenne, Bruxelles), M. Alain SALBER (Conseil de l’Union européenne, Bruxelles), Mme Doreana HRISTOVA (Université de Skopje, Macédoine), Mme Éva OSZETZKY (Université de Pécs, Hongrie), Mme Mojca SCHLAMBERGER (Université de Ljubljana, Slovénie)

16 h 20 – 17 h 00 QUELLE POLITIQUE INTERNATIONALE ?

Table ronde animée par M. Thomas SZENDE (Inalco) - Mme Sophie LOVY (directrice-adjointe de la coopération scientifique et universitaire, MAEE), Mme Anne DE TINGUY(chargée de mission pour les relations internationales, Inalco)

17 h 00 – 17 h 40 LES ANCIENS ÉLÈVES

Table ronde animée par Mme Olga CAMEL (Inalco) - M. Philippe DE SUREMAIN, ancien Ambassadeur de France en Lituanie et en Ukraine, M. Jacques FAURE, ancien Ambassadeur de France en Albanie, en Estonie et en Slovaquie

17 h 40 – 18 h 20 " L’EUROPE ET L’AUTRE EUROPE "

Conférence par M. Predrag MATVEJEVIĆ (écrivain - Université La Sapienza, Rome, Italie) ; introduction : M. Jean KUDELA(Inalco)

18 h 20 Mot de clôture

Manuelle FRANCK, Vice-présidente du Conseil scientifique, InalcOo Département Europe centrale et orientale (INALCO)
Couvrant une zone géographique qui s’étend de la mer Baltique à la mer Égée et de l’Allemagne à la mer Noire et que l’histoire récente met plus que jamais en relief, le Département rassemble dix-sept langues très diverses. La moitié d’entre elles sont des langues slaves : bosniaque-croate-serbe, bulgare, macédonien, polonais, slovaque, slovène, sorabe, tchèque, ukrainien. Trois appartiennent à la famille finno-ougrienne : estonien, finnois et hongrois. Deux sont des langues baltes : letton et lituanien. Les autres sont l’albanais, le grec moderne et le roumain. La plupart d’entre elles sont aujourd’hui des langues officielles de l’Union européenne ou sont appelées à le devenir dans un avenir proche. C’est dire si leur étude, outre l’intérêt linguistique et culturel qu’elle présente, peut offrir d’intéressants débouchés, notamment dans les domaines de la traduction et de l’interprétation ou en tant que complément original à d’autres compétences. Les formations dispensées au sein du Département s’appuient sur une forte orientation internationale et une activité de recherche intense.
* * * *
Projet coordonné par
thomas.szende@yahoo.fr

Lettre de Budapest par Marie-Louise Audiberti

"Hongrie, ongre, congre, pays incongru comme sa langue et pourtant si proche. A Budapest, je cherche les Barbares, les Celtes, les Romains, les Huns, les Tartares, les Turcs, et je ne trouve que des semblables, des gens du métro, des comme nous, faciès, taille, pour un peu on se croirait à Dijon, sauf cette fameuse langue agglutinante, finno-ougrienne, le mot déjà vaut son pesant de fortins, dans laquelle la voyageuse refuse de s’immiscer. L’Anglais, l’Allemand, vous n’y échapperez pas. Dans les grandes salles du Café Gerbeaud, atmosphère viennoise, avec ses lustres et ses miroirs, l’anglo-saxon s’élève comme une grande vague, moutonne dans les décorations du plafond, retombe sur les fameux gâteaux, fait tinter les verres, les tasses..."

Extrait de la Revue des ressources

jeudi 15 mai 2008

Précipice de Milán Füst aux éditions Cambourakis


"Précipice (1929) est le récit de trois journées particulières dans la vie d’un homme rangé, qui va soudain plonger dans des abîmes dont le protégeaient jusque là les conventions de la vie professionnelle, sociale et familiale.
Ce professeur de droit se réveille un matin avec un sentiment de lassitude, d’exaspération, ainsi que d’étrangeté à sa propre vie. En proie à ce singulier trouble, il se rend tout de même à l’université : sous le coup d’une inspiration saisissante, il y donne un cours totalement improvisé, le plus beau de sa vie, et provoque ses étudiants par des discours iconoclastes. Puis il s’en va consulter l’une de ses anciennes disciples, devenue demi-mondaine, qui le met en relation avec un lointain parent capitaine des hussards, un homme plus libre que lui, croit-il. Obsédé par cette quête de liberté, il ne retourne ni au domicile conjugal ni à l’université. Suivent trois jours et deux nuits de dérive dans les rues, d’hôtels en cafés, marquées par des rencontres inattendues.
Précipice est une sorte de suite rhapsodique où l’on passe, sur les traces de ce narrateur solitaire et inquiet, bavard et cultivé, du brouillard aux lumières éclatantes, de la froidure des rues hivernales aux intérieurs surchauffés, des éclairages noctambules aux aubes glacées, d’insomnies en sommeils agités de rêves. L’alternance du monologue intérieur du narrateur et des dialogues avec les différents personnages rencontrés rythme cette odyssée intérieure et urbaine.
Autant que les profondeurs de l’âme humaine, ce récit nous fait découvrir le Budapest de l’entre-deux guerres, son aristocratie déclinante et sa grande bourgeoisie, ses bas-fonds où se mêlent toutes sortes d’individus, et où résonnent les premières notes de jazz. On y découvre également le style narratif de Milán Füst, que caractérisent un réseau serré et cohérent de motifs et d’images originales, son goût de la digression, ainsi qu’un certain lyrisme, tantôt audacieux, tantôt retenu, souvent teinté d’ironie."


Paru en avril 2008 prix : 16 €

mercredi 14 mai 2008

Ivanov d'Anton Tchékhov par la troupe du Katona de Budapest au Théâtre de l'Odéon du 22 au 31 mai 2008

en hongrois surtitré - mise en scène TAMÁS ASCHER
Ateliers Berthier 22 Mai 2008 > 31 Mai 2008

"Dans un intérieur quelconque, quelque part dans une Europe des années 1960 ou 1970, quelqu'un traîne auprès d'un transistor allumé, projette vaguement d'organiser une soirée pour tuer le temps, et faute de mieux, noie son mal de vivre dans un flot de paroles ou d'alcool... Ivanov est la première de ses pièces que Tchekhov ait vu jouer. Jeune auteur, il se doutait si peu de ce qu'est censée être une atmosphère «tchékhovienne» qu'il pensait de bonne foi écrire une comédie. Ce détail n'a pas échappé à Tamás Ascher, familier de son œuvre depuis plus de vingt ans : on rit souvent et franchement dans cet Ivanov décapé, où les portes battent le rythme d'une sorte de vaudeville de la banalité. La formidable troupe du Katona de Budapest arrache chacun des personnages à ses clichés ; ainsi incarnés, selon Jean-Pierre Thibaudat, ils «n'en apparaissent que plus nus et vulnérables. Proches de nous comme jamais»....dans le climat de désolation domestique et fêtarde que Ascher agrémente avec des chansonnettes, sur la scène dépouillée et décourageante, qui est vraie, c'est toute la compagnie du Katona qui nous étourdit avec l'amertume contagieuse d'actions sans espoir. Et le fait qu'Ivanov à la fin ne se tire même pas une balle dans la tête mais s'effondre par terre, nous laisse la gorge serrée. Magnifique ...
Rodolfo De Giammarco in La Repubblica octobre 2005
Théâtre de l'Odéon

Transocéan de Adriana Komives

2007 / 85 min / couleur / documentaire / vostf
Qu’est-ce que l’exil ? L’identité ? A quoi appartient-on ? A un pays, à une nation, à un peuple, à un territoire ? Les parents d’Adriana Komives sont nés en Hongrie ; elle, au Brésil. A l’âge de 20 ans, elle a traversé l’océan en sens inverse, vers la France. Elle est aussi allée auprès de sa grand-mère, à Budapest, pour mieux connaître son histoire. Pendant dix ans, elle a accumulé images et son, une façon de découvrir où elle allait pouvoir prendre racine. Elle nous livre son cheminement.
Adriana Komives travaille comme monteuse pour des documentaires télévisés, dont La Passion boléro, Les Variations Casadesus, L’être de musique ou encore Lili Boniche et Ligeti. Elle se lance dans la réalisation en 1986 avec le court Demain c’est un bon jour, suivi de Prish, Les Lucioles et Tous les enfants sont fous. Elle passe à un format plus long avec La République du football et Transocéan. Elle travaille actuellement à un quadriptyque autour du Canal de l’Ourcq.
en présence du réalisatrice Adriana Komives
En arrière-plan de son cheminement intime, Adriana Komives nous fait réfléchir à un sujet d’une actualité brûlante : l’identité, l’appartenance nationale, culturelle et familiale.

Nagyon szep, koltoi dokumentumfilm egy fiatal brazil-magyar-francia rendezono kamerajabol, akinek a szulei 1956-ban Braziliaba vandoroltak. "Mes parents sont nés à Budapest, mais pas moi..."Voici l'occasion de (re)découvrir TRANSOCEAN de Adriana Komivesdans le cadre duFestival Jangada de Cinéma Brésilienle vendredi 23 mai ou le dimanche 25 mai à 18 h au Ciné Latina 20, Rue du Temple 75004 ParisPlein tarif 8 €
Le programme complet du festival http://www.jangada.org/fr/

mardi 13 mai 2008

Kornel Mundruczo présente Delta au Festival de Cannes

"Ce jeune cinéaste hongrois, né en 1975, n'est pas un inconnu des cinéphiles français. Léopard d'argent au Festival de Locarno en 2002 et sélectionné en 2003 au Festival d'Angers où son actrice fétiche Orsi Toth (cette frêle Jean Seberg de Budapest) décrocha le Prix d'interprétation féminine, son premier film, Pleasant Days, trouva le chemin des salles parisiennes...

...En compétition, son troisième film, Delta, retrace une idylle entre un frère et sa soeur qui rencontrent les hostilités familiales et sociales. La femme (toujours incarnée par Orsi Toth) a un rôle crucial chez lui, et le lien frère-soeur était l'un des thèmes de Pleasant Days. "La femme porte tout ce qui m'intéresse chez l'être humain : le silence, la dépendance et la force. Mes films plongent dans un univers restreint, un microcosme. Dans Delta, je m'interroge sur l'essence de l'amour, ce sentiment que n'entame ni l'interdit ni la fatalité, cette perfection que n'abîme ni la dimension de l'échec ni le manque de perspective."
Article complet dans Le Monde du 12 mai 2008

Voir aussi le Blog des Mardis hongrois de Paris

dimanche 11 mai 2008

Gilles Weissmann expose ses toiles à l'Hôtel Mezzara du 19 mai au 1 er juin 2008




J'expose du 19 mai au 1er juin une soixantaine de toiles. Dans les deux thèmes de cette expo c'est comme toujours la lumière qui joue le role principal. Sur les murs de Rome, falaises d'ocres couronnées de domes, pins parasols, campaniles, palmiers et cyprès, j'ai recherché mes sensations de tout petit enfant. Sur les rives du Danube, c'est la révélation de la force du grand fleuve jailli du Paradis pour apporter la vie à la terre et aux hommes que j'essaie de restituer. Je serai heureux de vous rencontrer dans l'hôtel particulier dessiné par Hector Guimard Hôtel Mezzara 60 rue La Fontaine 75016 Paris. L'exposition qui accueille aussi deux artistes invitées Agnès Hilbert et Juliette des Roseaux sera ouverte tous les jours de 15 h à 20 h, j'y serai présent les mercredis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches.
Gilles
Le vernissage aura lieu le Samedi 24 Mai dès 18h http://www.weissmann-gilles.net/

vendredi 9 mai 2008

Soirées danubiennes III - Imre Rohmann et Ditta Rohmann à l'Institut hongrois de Paris le 15 mai à 20 h

Imre Rohmann obtient son diplôme de pianiste en 1977 à l’Académie de Musique Franz Liszt de Budapest où il a étudié sous la direction de György Kurtág és Ferenc Rados. Il donne des concerts depuis 1974 avec des orchestres célèbres comme l’Orchestre Philharmonique de Berlin ou la Staatskapelle de Dresde. Outre ses activités de concertiste, il est professeur au Mozarteum de Salzbourg.

Ditta Rohmann, violoncelliste hongroise, a obtenu son diplôme à l’Académie de Musique Franz Liszt de Budapest en 2005. Depuis elle a donné beaucoup de concerts en Hongrie et à l’étranger tout en se perfectionnant à l’École Supérieure de Musique de Bâle.Au programme : œuvres de J.S. Bach, Anton von Webern, Franz Schubert, Tamás Matkó, Barnabás Dukay.

En partenariat avec le Forum Culturel Autrichien

Entrée : 10/7€

Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris

Tél. : 01 43 26 06 44

Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89




Május 15-én este 8-kor Rohmann Imre és Ditta zongorán és csellón a Magyar Intézetben játszik. Műsoron Schubert, Liszt, Webern, Dukay, Matkó és Kühr művek

Minden érdeklődőt szeretettel várunk!!!

INSTITUT HONGROIS DE PARIS

92 rue de Bonaparte, 75006 Paris

15 mai 2008 à 20 heures

Prix : 10/7 euro

László Győrffy et Zsuzsi Csiszér à la galerie Keller à partir du 15 mai 2008

A la Galerie Keller les oeuvres les plus récentes de László Győrffy et de Zsuzsi Csiszér seront à voir entre mi-mai et mi-juin, que suivra au même endroit l’exposition d’un des plus importants artistes de l’art contemporain hongrois, István Nádler, fêtant cette année ses 70 ans. Nées d’une collaboration entre la Galerie Várfok et la Galerie Keller, les expositions à voir dans la Galerie parisienne souhaitent renforcer les relations entre l’art contemporain hongrois et français.
Parallèlement aux expositions à la Galerie Keller, les artistes hongrois de la Galerie Várfok seront présents à Paris grâce aussi au concours de l’Institut Hongrois qui accueillera deux autres expositions. Au sein des murs de l’Institut, un artiste français joindra les artistes hongrois dans le cas de chaque exposition. A la première occasion (de mi-mai à mi-juin), complétant l’exposition de la Galerie Keller, des oeuvres de Zsuzsi Csiszér et de László Győrffy seront exposées, accompagnées des tableaux de Jacques Flèchemuller. À partir du 18 juin, le membre le plus récent du cercle d’artistes de la Galerie Vàrfok, Levente Herman présentera ses peintures ensemble avec Ray Monde, leur invité français sera Mathias Schauwecker.

Ces expositions à voir à Paris présenteront une tranche passionante des nouvelles tendances de l’art contemporain en Hongrie, entre autres à travers des artistes tel István Nádler, un classique de l’histoire de l’art hongroise d’après 1945.

LES EXPOSITIONS ET LES ARTISTES
Localisation et dates des expositions
Les artistes de la Galerie Vàrfok : Zsuzsi Csiszér, Làszlò Győrffy et leur invité français, Jacques Flèchemuller. L’exposition sera inaugurée par

M. András Ecsedi-Derdák, directeur de l’IHP le mercredi 14 mai á 19 heures.
Institut Hongrois de Paris, 14 mai – 14 juin 2008

Traversée Interne – exposition de Zsuzsi Csiszér és László Győrffy.
Galerie Keller, 15 mai – 14 juin 2008 . L’exposition sera inaugurée par

M. Philippe de Chalendar le jeudi 15 mai á 18 heures.
István Nádler - Nouvelles oeuvres

Galerie Keller, 17 juin – 26 juillet 2008. L’exposition sera inaugurée par

M. Lóránd Hegyi, directeur du Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Métropole le mardi 17 juin á 18 heures.

Les artistes de la Galerie Várfok : Levente Herman, Ray Monde et leur invité français, Mathias Schauwecker.

L’exposition sera inaugurée par M. András Ecsedi-Derdák, directeur de l’IHP le mercredi 18 juin à 19 heures.

Institut Hongrois de Paris, 18 juin – 12 juillet 2008
Galerie Keller : 13, rue Keller 75011 Paris
du mardi au samedi 14 h 30 à 19 h
Vernissage le 15 mai 2008 à 18 h

mercredi 7 mai 2008

Fauves hongrois 1904-1914 (ouvrage collectif)


Biro éditeur, 11 rue des Arquebusiers, F 75003 Paris
florence@biroediteur.com http://www.biroediteur.com/
+33 (0)1 49 96 43 92 fax + 33 (0)1 49 96 09 20



Fauves hongrois 1904-1914 (ouvrage collectif)



(Biro éditeur) publiera, le 20 juin, le catalogue de l'exposition "Fauves hongrois 1904 - 1914", exposition très importante, avec plus de 200 oeuvres, qui va tourner pendant un an en France : Céret, Le Cateau-Cambrésis, Dijon.

La culture occidentale, et plus particulièrement la culture française, a joué un rôle majeur dans la formation et l’épanouissement de l’art moderne hongrois à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. C’est à cette période charnière de l’histoire de l’art européen qu’émergent, en réaction contre l’enseignement académique, les premières écoles artistiques nationales prônant alors une pédagogie moderne et ouverte aux expériences occidentales. Délaissant les académies de Vienne et de Munich, les jeunes artistes hongrois ont alors les yeux résolument tournés vers Paris.
Les années 1900 voient se multiplier, à Budapest, d’importantes expositions qui révèlent au public hongrois les plus grands maîtres de l’art français contemporain, de Manet à Van Gogh, en passant par Degas, Seurat, Matisse, Cézanne et Gauguin. Dès lors, les artistes hongrois se partagent entre Paris, où ils étudient pendant l’hiver, tout en participant aux salons les plus avant-gardistes — le Salon d’Automne et celui des Indépendants —, Nagybánya et Budapest, où ils peignent et exposent pendant l’été et l’automne. Béla Czóbel donne le ton : élève à l’Académie Julian, riche vivier de l’art moderne français, il côtoie les Fauves parisiens auprès de qui il expose quelques œuvres au fameux Salon d’Automne de 1905. C’est sous son impulsion et celles des nouvelles tendances venues de France que se forme en Hongrie, entre 1906 et 1907, le groupe des Néos, abréviation ironique du terme néoimpressionniste, né sous la plume d’une certaine presse conservatrice. Parmi eux se dégagent les personnalités proches du cercle de Matisse dans les années 1910.

Mais c’est dans la métropole hongroise que naît, le 30 décembre 1909, le groupe des Huit dont le radicalisme d’inspiration occidentale a son équivalent dans les domaines de la littérature et de la musique de Béla Bartók.

Si l’influence de Matisse est surtout perceptible dans la représentation des nus et dans les vues, aux épais empâtements et aux couleurs vives, du village et des environs de Nagybánya, celle de Cézanne prévaut en revanche davantage dans les natures mortes et dans certains portraits. Aussi le fauvisme hongrois, loin d’être une pâle transcription de la mouvance française, apparaît-il bien davantage comme une savante et complexe synthèse entre l’expressivité de la couleur matissienne et la rigueur de la plasticité cézanienne et déjà cubisante. D’ailleurs, ces Fauves hongrois ne se sont jamais définis comme un groupe sous cette appellation, employée aujourd’hui par commodité et par analogie avec les autres tendances du fauvisme européen. Ils sont plutôt des artistes aux personnalités individuelles et singulières mais partageant le même esprit moderne et les mêmes idéaux radicaux dans leur conception de la peinture.

En 2006 a eu lieu une exposition à la Galerie Nationale Hongroise de Budapest, sous le titre Fauves hongrois, de Paris à Nagybánya, 1904-1914. Il s’agissait de poursuivre, sept ans après la grande exposition parisienne Le Fauvisme ou l’Épreuve du feu, la réflexion sur la diffusion du fauvisme français en Europe centrale, et plus particulièrement en Hongrie. Bien que centrée sur ses artistes nationaux, l’exposition de Budapest s’était aussi intéressée à cette confrontation entre l’art de Matisse et de son cercle (Derain, Braque, Friesz, Vlaminck, Dufy, Van Dongen, Camoin, Manguin, Marquet…) et l’expression hongroise du fauvisme.

Les trois étapes de l’exposition, Céret (du 21 juin au 12 octobre 2008), Cateau-Cambrésis (du 25 octobre 2008 au 22 février 2009) et Dijon (du 13 mars au 15 juin 2009) seront accompagnées par un catalogue, publié par Biro éditeur. Cette publication qui réunira des contributions scientifiques de spécialistes des deux pays — universitaires et conservateurs — sera l’occasion d’appréhender la perception et la réception du fauvisme hongrois en France et celles du fauvisme français en Hongrie.

Outre la présentation chronologique et thématique de cette révolution artistique majeure du modernisme hongrois, l’exposition et le catalogue auront pour objectifs de dégager et de comparer les caractéristiques des lieux emblématiques du fauvisme hongrois (Paris, Nagybánya, Nyergesújfalu, Budapest). Ils permettront, en outre, d’attirer l’attention des visiteurs sur les affinités et les disparités entre ces deux tendances du fauvisme européen, en mettant en évidence les spécificités du fauvisme hongrois dont les racines sont à rechercher dans la tradition nationale et la peinture française. À côté des genres picturaux traditionnels, tels que le paysage, la nature morte, le nu et le portrait, avec une prédilection caractéristique du fauvisme pour l’autoportrait et le portrait d’artiste, seront évoqués des thèmes caractéristiques de l’époque, comme l’exotisme, illustré en Hongrie par le motif des tziganes, emprunté autant à la vie paysanne qu’à la thématique de la gitane, si chère à Matisse et à Van Dongen.

Cannes 2008 – Compétition/Hongrie - Kornel Mundruczó brille avec Delta

L’étoile montante Kornel Mundruczó brille avec Delta
La nouvelle génération du cinéma magyar confirme sa percée au niveau mondial avec la première sélection en compétition au festival de Cannes (61e édition du 14 au 25 mai) du jeune réalisateur Kornél Mundruczó avec Delta, son 3e long métrage.
Né en 1975 à Budapest, le cinéaste a connu une ascension rapide démarrée avec un Léopard d’argent à Locarno en 2002 pour son premier long Pleasant Days. L’année suivante, il devint le premier Hongrois à participer à la compétition cannoise de la Cinéfondation Little Apocrypha No. 2 et un autre de ses courts ( Joan of Arc on the Night Bus) fut projeté à la Quinzaine des réalisateurs avant qu’il ne retrouve la Croisette en 2005 avec son second long Johanna sélectionné au Certain Regard.
Tourné en deux fois en raison de dramatiques péripéties (article), Delta compte au casting Félix Lajkó (qui a aussi composé la musique), Orsi Tóth, Lili Monori et Sándor Gáspár. Le scénario écrit par le réalisateur revisite librement deux classiques (Hamlet de Shakespeare et Electre d’Euripide) : de retour pour l’enterrement de son père après avoir été chassé par sa mère vingt ans auparavant, un homme rencontre sa sœur pour la première fois. Tombant amoureux l’un de l’autre, tous deux découvrent que le père a été tué par la mère et par son amant, et décident de le venger. Projeté en février au 39e Hungarian Film Week, Delta y a remporté la Golden Reel du meilleur film et le Gene Moskowitz Prize décerné par les critiques étrangers.

Quartier juif de Budapest - L'action des Mardis hongrois de Paris évoquée dans le New York Times

"But this is only part of the story. Some months ago a French government bureaucrat named Jean-Pierre Frommer, hearing about efforts to protect the Jewish Ghetto district in Budapest, petitioned for signatures supporting the effort in an open letter to the news media in Hungary. He told a Hungarian literary journal that he was shocked when his gesture provoked anti-Semitic reactions, even though most Jews had long left the neighborhood for the 13th District or elsewhere.
“The fate of something that is important to all of us is at stake,” Mr. Frommer told the journal, Elet es Irodalom. “What Hungarians should understand is that this is not just an issue for the Jews, but an issue for Budapest, for the country.” He was referring to preservation of the neighborhood.
Except that Hungarians lobbying to preserve the Ghetto district insist that anti-Semitism hasn’t been a problem for their effort at all. To the contrary, they said the other day, the real trouble comes from developers, several of whom are Israelis, in cahoots with district politicians. It was coincidental, they maintained, that all the core members of their preservation group happen to be Jewish."
L'article complet sous le titre "Simmering Anti-Semitism Mars a Vibrant Hungary" dans le New York Times du 7 mai 2008

Conflit au sein de la minorité hongroise de Roumanie

"Avant les élections régionales qui auront bientôt lieu en Roumanie, Tibor Kis s'inquiète du conflit que connaît la minorité hongroise en Roumanie."
Sources et suite de l'article : Courrier international du 6 mai 2008 et Népszabadság

mardi 6 mai 2008

Anna Perczel : Patrimoine sans protection Immeubles d'habitation dans le quartier juif - Perczel Anna: Védtelen örökség — Lakóházak a zsidó negyedben

Anna Perczel, architecte, l'une des fondatrices de l'association Ovás! qui se bat depuis plusieurs années pour la sauvegarde du patrimoine architectural, urbanistique, culturel du quartier juif de Budapest, a publié un ouvrage bilingue (hongrois-anglais) au titre évocateur "Patrimoine sans protection".
C'est un ouvrage remarquable qui retrace l'histoire de l'urbanisation de ce secteur et qui décrit, avec beaucoup d'illustrations photographiques, immeuble par immeuble, les richesses architecturales qui sont en voie de disparition. La raison ? Spéculation, spéculation, spéculation et inanité des autorités.
Un ouvrage à se procurer sans faute.
Il sera bientôt disponible à Paris, dans le cadre d'une soirée consacrée au patrimoine budapestois. Des informations sur cette soirée, ici-même, sur le Blog des Mardis hongrois, dans quelques jours.
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"Pest régi zsidónegyede a főváros egyik legrégebbi, legizgalmasabb és leghangulatosabb városrésze, egyben egyetlen tradicionális zsidó-kereskedő negyede, mely minden tekintetben különbözik Budapest más városrészeitől, de Európa nagyvárosainak zsidónegyedei között is sajátos, egyedülálló helyet foglal el. Pest belvárosán kívül egyedül itt található meg még nagyobb területen összefüggően is a XVIII. századi spontán városfejlődés során alakult organikus utcahálózat és a régi XIX. századi Pest klasszicista-romantikus kisvárosias beépítése. A XIX. század közepe óta ez a negyed lett a tradicionális lakóhelye az európai nagyvárosok zsidó negyedei között az egyik legnagyobb zsidó közösségnek, mely adottság minden történelmi változás, tragédia és megfogyatkozás ellenére a mai napig is megmaradt.
Budapest utcavezetésben, telekszerkezetben és beépítésben egyaránt egyik legrégibb, legizgalmasabb és leghangulatosabb városrészét, egyben egyetlen zsidó-kereskedő negyedét mutatja be a könyv. A rövid történeti bevezetést utcáról-utcára, épületről-épületre haladó, színes képekkel illusztrált ismertetés követi. A kötet fotográfusa Lábass Endre.
Perczel Anna:
Védtelen örökség — Lakóházak a zsidó negyedben (angol-magyar) (A város arcai sorozat)
Kiadó: Budapest Főváros Önkormányzata Főpolgármesteri Hivatala
Ár: 4.800,- Ft
Terjedelem: 449 oldal

Journées hongroises à Vallauris Golfe Juan (Alpes-Maritimes) du 11 au 14 juin 2008

Pour fêter les quarante ans du jumelage avec la ville de Hódmezővásárhely, Vallauris organise des journées hongroises. Au programme : expositions de peintures et céramiques, concerts de musique classique et traditionnelle, manifestations littéraires, soirée gastronomique, marché artisanal, rencontres professionnelles et institutionnelles.

JOURNEES HONGROISES A VALLAURIS
Du 11 au 14 Juin 2008
40 ème anniversaire du jumelage entre
Vallauris et Hodmezovasarhely
Notre ville entretient depuis maintenant 40 ans des relations privilégiées avec Hodmezovasarhely, ville hongroise, située dans le sud du pays et réputée pour son activité céramique. Bien avant l’entrée dans l’Union Européenne de la Hongrie en Mai 2004, des rencontres et des échanges culturels réguliers ont renforcé les liens entre nos deux villes.
Pour fêter « ces noces d’émeraude », Hodmezovasarhely est invitée à Vallauris du 11 au 14 Juin 2008. Notre ville sera à l’honneur en Hongrie durant la première semaine d’Octobre 2008.

Mercredi 11 Juin 2008 à 18h : Inauguration de l’exposition de peintures et céramiques hongroises - espace Jean Marais et hall de la Mairie

Jeudi 12 Juin 2008 à 18h : Soirée poésie/chansons hongroises – cour du château musée – entrée libre

Vendredi 13 juin 2008 :
Stands d’artisanat hongrois avec animations musicales et dansantes : square Nabonnand à Golfe Juan – toute la journée
Soirée musique classique et danse folklorique – salle le Minotaure – 20h30 – entrée libre

Samedi 14 Juin 2008
Stands d’artisanat hongrois avec animations musicales et dansantes : place de la libération à Vallauris – toute la journée
Egalement : des rencontres professionnelles, institutionnelles, du cinéma dans les écoles, un repas hongrois à la cantine…..

lundi 5 mai 2008

Le stress du lundi empêche un salarié sur deux de dormir

"La nuit du dimanche au lundi est celle des insomnies pour plus de 50 % des salariés américains et européens. Selon une enquête réalisée auprès de 24 224 personnes des deux continents par Monster, spécialiste de la gestion de carrière en ligne, moins d'un Français sur cinq déclare ne jamais subir de stress avant le début de la semaine. Les Américains, les Britanniques et les Hongrois sont ceux dont le sommeil est le plus perturbé (70 %)."
La suite de l'article dans Le Monde du 3 mai 2008

dimanche 4 mai 2008

"Örülök" - Texte poétique d'Anne Fénié

Vasárnap, március 2.
24. Örülök.

Petit mot magique, tu m’accompagnes dans les vents et frimas des saisons bien trop dures.
Un jour, un matin, tu t’es envolé de mon carnet ouvert où tu t’étais lové sans faire de bruit. Sur le quai du départ te voilà comme un ballon rouge, prêt à bondir dans ma vie ; tu atterris dans la paume d’une voyageuse, géophysicienne de surcroît, elle ouvre ton bouquet, un arc-en-ciel à portée de chemin déployé sur mes pleurs, et, tout simplement, me dit : « I’m happy ». Tu rebondis au flanc d’un train de passage, et file le bonheur encore un temps, magie du verbe !
Couloirs, sourires et regards muets, le bonheur traverse encore les paysages..la plaine sourit et mène vers la… Slovaquie ! Le mien a du rester blotti au creux des collines de Hongrie, blotti au cœur de ma vie, accroché à la poignée du temps qui passe comme valise bleue.
Dans les bourrasques et les silences ta musique, « örülök », me berce d’un rêve doux et lointain au détour d’un refrain, au printemps qui m’étreint.
Et je me souviens d’un pas joyeux, décidé sous les orages,
de l’aurore au flanc des herbes,
d’un manteau de lumière dénoué sur la nuit,
d’une ville offerte, parée de tous les étés,
d’une table mise par deux fées,
d’une bougie renversée au coin du soir,
d’un repas donné au coin des pierres,
d’un instant accordé aux étoiles,
des gestes qui bâtissent et la toile et le toit,
du « spider man » édenté de sept ans riant
de toutes ses dents vertes de sucette à quat’ sous.
de ces feux grillés par le carrosse d’un prince,
de cette pause pour l’ami aux regrets,
de ces mots innombrables en rencontres à foison
au bord du lac, nappe immense au bonheur d’antan, au bonheur présent, au bonheur d’enfant.
de cette danse en corolle, claire comme l’écorce du bouleau,
de ces rires à croquer dans la beauté du ciel,
de ces grappes cueillies pour la main du passant,
de l’instant rouge-nuit aux fleurs de tes jardins,
des verres qui disent oui au livre de nos vies.
« Örülök », mon petit mot chantant, tu as semé dans mon jardin tes aubes de lutins, tu dors entre mes doigts, ne me lâche pas !

Anne Fénié

Merci Anne pour ces jolis trésors inspirés par les paysages et les mots hongrois que tu nous offres avec tant de générosité.

samedi 3 mai 2008

Sabine Fazekas nous invite à plusieurs évènements

Je vous invite à plusieurs manifestations en France et en Hongrie qui célèbrent la dernière installation dans le paysage réalisée en Hongrie 'FROM THE THIRD EYE VIEW':

- au 53ème Salon d'Art Contemporain de Montrouge du 24 avril au 14 mai 2008
J'y expose des photographies! Théâtre de Montrouge - Place Emile Cresp (face à la mairie)
Tous les jours de 10h à 19h - entrée libre
Métro 4 Porte d'Orléans Bus 68-126-128 Mairie de Montrouge http://www.ville-montrouge.fr/

- à la Performance interactive de Danse-Sons et Elements 'Les Bois Humains', avec plus de 20 danseurs et musiciens professionnels hongrois et polonais
le dimanche 18 mai 2008, dans l'après-midi, dans la forêt de Dobogokö, à 20 kms de Budapest, en Hongrie.
L'installation in situ 'From the Third Eye View' est implantée depuis le mois de mai 2007 près des rochers de Zsivany, dans la forêt mythique de Dobogokö, site sacré qui signifie 'les pierres qui battent'. C'est une oeuvre de 3 m de hauteur réalisée en bois qui s'étend sur 200 m2. On pénère dans une spirale jusqu'à son centre en forme d'oeil qui encercle un arbre. On y perd ses repères tout en pouvant y ressentir un flux d'énergie qui s'en dégage.Cette oeuvre est soutenue par le Parc National de Duna-Ipoly et l'Office de Forêts de Pilis. Elle est en accès libre.
Dans cet amphithéâtre naturel, et en relation avec ce troisième oeil géant, les danseurs et musiciens vont nous guider progressivement, dans le souffle de la respiration et le mouvement de la spirale, vers une transformation de l'être humain en arbre. Les performers venant d'horizons variés (danse contact, buthô, danse thérapie, folklorique, tambour chamanique, free jazz, etc...) apporteront des propositions différentes.
Le public sera convié à évoluer au milieu de la scène naturelle et à intervenir selon son souhait, dans le respect de l'environnement. Nous vous invitons à y participer pour aider à éveiller notre conscience envers les arbres nos compagnons de vie primordiaux puisque ce sont eux qui nous permettent de respirer. Aujourd'hui il est plus qu' indispensable que chacun puisse défendre dans ses actes de chaque jour les forêts de notre planète.Une expérience unique à la rencontre de nous-mêmes et des arbres. Vous pouvez prévoir un week-end exceptionnel à Budapest, avec une ballade éveillante sur un site sacré.

Contactez-moi pour de plus amples informations (on verra pour organiser des couchages) ou allez sur le site http://www.sabinefazekas.com/

- aux portes ouvertes exceptionnelles de l'atelier les dimanche 25 et lundi 26 mai de 14h à 20h
Peintures, Encres, Photographies, Installations avec en clôture, la projection du film 'From the Third Eye View, on the sound of the beating stones', film couleur de 40 mns réalisée sur l'installation implantée à Dobogokö, en Hongrie
les deux soirs dimanche 25 et lundi 26 mai, à 20h (places limitées) - PRIERE DE RESERVER au 06 21 07 60 99.

- à la vente aux enchères ART CONTEMPORAIN le mercredi 11 juin, à 18 heures
J'y présente une peinture sur toile: Vie d'eau 3, 70x70cm, 2006
Si vous souhaitez une invitation au cocktail prévu le mardi 10 juin, dites-le moi!
Salle de ventes Rossini Salle Rossini - Face à l’Hôtel Drouot
7, rue Rossini - 75009 PARIS contact: Rossini EMail : contact@rossini.fr
Tél. : 01 53 34 55 00 http://www.rossini.fr/
Je vous dis à très bientôt! Amicalement, Sabine Fazekas
tél: 06 21 07 60 99
http://www.sabinefazekas.com/

vendredi 2 mai 2008

La gauche hongroise torpillée, un article de Florence La Bruyère dans l'Express

Avec l'arme du référendum, la droite a porté un coup fatal au plan d'austérité du Premier ministre socialiste, Ferenc Gyurcsany. Et à son gouvernement, désormais minoritaire. Après le départ ce mercredi des trois ministres libéraux du gouvernement de coalition de centre-gauche, le Premier ministre a déjà présenté son nouveau cabinet, en exercice à partir de ce jeudi 1er mai.
La suite de l'article de Florence La Bruyère paru dans l'Express du 30 avril 2008

La politique hongroise est un peu complexe pour un observateur français.
Mon commentaire : le terme de "gauche hongroise" devrait être modéré par "Gauche hongroise menant une politique de droite". Paradoxalement, la droite populiste, flirtant avec les groupes d'extrême droite enfourche des thèmes qui devraient être portés par la gauche, comme gratuité de la santé et de l'instruction.
Le terme "réforme" tout comme en France est utilisé en lieu et place de contre-réforme.
Nous sommes complètement dans le novlangue*. Réforme, selon le Petit Larousse : Changement opéré en vue d'une amélioration.
Or ces pseudos-réformes en Hongrie comme en France n'apportent, à ma connaissance, aucune amélioration à la population bien au contraire.


* Wikipédia : Le novlangue (newspeak en anglais) est la langue officielle de l’Océania inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949). Il est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) de l’État. S’opposant à l’ancilangue, « langue ancienne ».

jeudi 1 mai 2008

Journée des associations culturelles au Sirály - Vive le 1er mai !!! CivilKultNap a Sirályban – Éljen május elseje

C'est maintenant la deuxième fois que Sirály et Marom Budapest organisent le CivilKultNap (Journée des associations culturelles) lors de laquelle plusieurs associations hongroises et internationales se font représenter.

Immáron második alkalommal rendezi meg a Sirály és a Marom Budapest a CivilKultNap-ot, amelyen több hazai és nemzetközi civil szervezet is képviselteti magát.
SZindikátus.org

Voir aussi le site Sauvez Budapest

Sabine Fazekas nous invite à Dobogókő - Emberagancs interaktiv performansz Dobogokőn - 2008. május 18-án

MEGHIVÓ
2008. május 18-án, vasárnap,15 órákor (a fény járásának követése végett) a Dobogókő mellett található erdő közepébe, ahol átélhetik egy igazi átváltozás élményét: az EMBERAGANCS cimű interaktív performansz keretében, mely több mint húsz táncos es zenész részvételével jön létre, a Zsivány- Sziklák mellett található Harmadik Szempontból címet viselő installációban és környékén, Sabine Fazekas képzőművész kezdeményezésére, Dóra Attila (szaxofon, improvizáció) és még sokak közreműködésével, A Harmadik Szempontból in situ installáció 2007 májusa óta áll a Zsivány- Sziklák mellett, a Dobogókő melletti misztikus erdőben, egy szakrális, a dobogó kövekről elnevezett helyszínen. Az alkotás egy három méter magas és körülbelül 200 négyzetméter alapterületű installació, mely kizárólag a helyszínen talált, lehullott faágakból készült és áll teljes érintetlenségében immáron lassan egy éve. A néző behatolhat a spirál belsejébe, egészen a közepén elhelyezkedő szem formáig, mely egy fát vesz körül. Itt teljesen elveszítheti az általános tájékozódóképességét és tanúja lehet az energia áramlásának.

Az alkotás támogatója a Pilisi Parkerdő Zrt. és a Duna-Ipoly Nemzeti Park, Közép-Duna-Völgyi Környezetvédelmi, Természetvédelmi és Vízügyi Felügyelősége.

Ingyenesen látogatható.

A táncosok és a zenészek vezetik majd fokozatosan a nezőket, ebben a természetes amfiteátrumban található hatalmas harmadik szemmel egyetemben, a lélegzésre és a spirál mozgására, vagyis az emberi lény fává való átalakulásának folyamatára. Mivel a résztvevő művészek különböző miliőből érkeznek (kontakt tánc, butho, táncterápia, néptánc, sámándobok, free jazz, ...), teljesen eltérő megközelítéssel járulnak majd hozzá az esemény létrejöttéhez. A közönségnek lehetősége adódik a természetes színpadon létrejövő fejlődésben való részvételre és kedve szerint a performansz részévé válni, a környezet tiszteletben tartása mellett. Közreműködésre hívunk fel mindenkit, hogy felébresszük tudatunkban a fákat, az élethez elsődlegesen szükséges társainkat, hiszen ők teszik lehetségessé lélegzésünket. Korunkban több, mint elengedhetetlen, hogy részt vegyünk a bolygónkon található erdők megmentésében.

Útvonal: A budapesti Batthyány térről induló HÉV-vonalon Pomázig utazhatnak (www.bkv.hu), ahonnan az óránként közlekedő menetrend szerinti autóbuszjáratokkal lehet Dobogókőre eljutni (www.volan.hu). A busz két dobogókői parkolóban áll meg, bármelyik megállótól könnyen elérhető az alkotás.
Mindkét parkolóból jelzések vezetnek a Zsivány- sziklák mellett található helyszínre, mely körülbelül 10-15 perc erdei sétával közelíthető meg a turistaúton. További információk és elérhetőség: www.sabinefazekas.com
A performansz eső esetén sem marad el, mivel a környező fák menedéket nyújtanak.