

Au 47 puis au 57 était établi, à l'enseigne « La Renommée », la confiserie de Nicolas Appert, qui inventa dans ses ateliers en 1795 le procédé de conservation des aliments par la chaleur en récipient hermétiquement clos.
Elle permet de rejoindre la rue Sainte-Opportune depuis le boulevard de Sébastopol. Autrement dit, elle permet de rejoindre le cœur du quartier de Châtelet les Halles. Tout comme le quartier où elle se situe, la rue est extrêmement animée et hétéroclite : on y trouve aussi des bars, des bars à chicha (disparus depuis les lois anti-tabac), des clubs de jazz, des pubs anglo-saxons et des magasins de vêtements et de restauration rapide.
La rue des Lombards est une rue mythique pour les musiciens de jazz, de par la présence des plus importants clubs de jazz parisiens : le Sunset-Sunside, le Baiser Salé, le Duc des Lombards." Source Wikipédia
Anecdote amusante : Alain l'un des piliers, non pas de la Chapelle mais des Mardis hongrois, m'a fait observer hier soir avant d'arriver à notre soirée, la présence d'une plaque au 13 rue de la Ferronnerie indiquant le lieu de l'assassinat d'Henri IV. Cette plaque, bien que je sois passé par là des milliers de fois, je ne l'avais jamais vue car il fallait lever un peu les yeux pour l'apercevoir.
La salsa à Paris
"Après avoir été la pointe de piment qui donne de la flamme à la variété française, la salsa revient en force, avec l’émergence de lieux alternatifs. En 1979, elle trouve la place qu’elle mérite à la Chapelle des Lombards, ouverte par Jean-Luc et Nicole Fraisse au 62, rue des Lombards à Paris. Ce club, soutenu par une bande d’afficionados (notamment Rémy Kolpa-Kopoul, de "Libération", et des animateurs de Radio Nova), programme de la salsa. Avec l’aide, aussi, de Pierre Goldman (frère de Jean-Jacques). "Pierre s’était rendu à Cuba pendant la Révolution et a eu un coup de foudre pour la musique afro-cubaine, précise Ernesto Tito Puentes. Par la suite, c’est lui qui a fait venir la première fois Azuquita à Paris. Pour accompagner Azuquita, un groupe a été monté, auquel j’ai participé". Azuquita et son "jus de canne à sucre" (y su Melao) font un tabac. Le chanteur, invité pour une semaine à la Chape lle des Lombards, y jouera pendant un an de suite." Source l'Humanité du 15 janvier 2000
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.