vendredi 6 janvier 2012

Orbán est la séquelle d’une histoire agitée

"Pour comprendre le repli nationaliste et identitaire de l’actuel gouvernement hongrois, c’est dans l’histoire du pays qu’il faut chercher, estime un expert de la littérature magyare. En particulier dans la fragilité de sa bourgeoisie et les frustrations nées des défaites militaires.

Ils étaient 100 000, les manifestants qui, l’autre nuit, autour de l’Opéra, des palais gouvernementaux et sur les avenues les plus élégantes de Budapest, s’étaient réunis pour protester contre la nouvelle Constitution voulue par le Premier ministre Viktor Orbán et votée par le seul centre droit.

Ils étaient nombreux, plus nombreux que jamais, représentant cette société civile sonnée par la crise économique, mais qui, comme les garçons de la rue Paul [du célèbre roman de Ferenc Molnár publié en 1906] menaient un combat d’ores et déjà perdu. Dans le théâtre de l’Opéra, sous les ors et les lustres, le gouvernement fêtait l’instauration du nouvel Etat malgré la réprobation de la communauté internationale." La suite sur presseurop.eu

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