"Devant le Parlement de Strasbourg, le premier ministre hongrois a promis mercredi de régler les différends avec Bruxelles.
La meilleure défense réside parfois dans l'art de retenir ses coups. Venu dans la gueule du loup pour se disculper d'une dérive autoritaire de dix-huit mois à la tête de la Hongrie, Viktor Orban a soigneusement évité mercredi l'éclat que beaucoup semblaient redouter sur les bancs du Parlement européen comme probablement à Budapest.
L'homme qui inquiète l'UE et fait trembler les démocrates s'est-il brusquement mué en agneau? Arborant une cravate d'un bleu des plus européens, il cite De Gaulle et Robert Schuman parmi ses inspirateurs. Il renonce aux coups de menton qui ont fait sa fortune politique. Il invoque l'Europe des nations, les valeurs chrétiennes et celles de la famille." La suite sur lefigaro.fr
jeudi 19 janvier 2012
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Non, non, il n'est pas devenu un agneau mais plus diplomate... Il cherche à ménager la chèvre et le chou: il a besoin de ses électeurs mais aussi de sous...
RépondreSupprimerJ'ai toujours pensé que c'était un fin politique et au fond son discours a pour but de répondre aux vraies exigences de Bruxelles auxquelles il se soumet. Il n'a pas l'intention de changer un seul mot de la constitution dont il sait fort bien que la Commission européenne n'a que faire. CE qui est important pour la CE, le FMI et les marchés financiers, c'est "l'indépendance" de la banque centrale hongroise (MNB) et sur ce point Orbán s'est rendu hier à Canossa. Donc tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes de la finance
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