L’art éditorial ne revient pas, quand
bien même la saison s’y prêterait, à placer ses poulains dans les
différentes sélections des inévitables prix littéraires. Des
irréductibles continuent de faire fi d’une certaine actualité et
proposent au lecteur toujours friand de découvertes des petits trésors
inattendus. C’est ici le cas des éditions Circé qui exhument des limbes
magyares Le Coq de madame Cléophas, ouvrage saisissant publié au début des années 20.
Ce court roman, ou cette longue
nouvelle, s’ouvre sur l’arrivée de Pistoli dans son village natal après
des années d’exil. Ce retour au bercail, perçu comme une véritable
résurrection par ses congénères, résonne pourtant comme un
recommencement maudit. Bon vivant, passionné par la gente féminine,
Pistoli doit faire le deuil de ses anciennes mœurs et s’enfonce dans un
ermitage mortifère. L’élément perturbateur prend la forme de la
disparition du coq de la démunie Cléophas. Les cris de la femme ramènent
notre héros à ses impératifs sociaux et moraux, et le voici qui prend
la route à la recherche de l’animal et de ses présumés voleurs." La suite sur lacauselitteraire.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.