"Avant d’annoncer que l’on a découvert une guerrière, des précautions
s’imposent. Alors comment savoir si une femme magyare enterrée au
10e siècle avec un arc et des flèches a vraiment participé aux combats ?
Avant de parler d’« amazone » ou de « guerrière » les précautions s’imposent : tel est le mode opératoire de l’archéoanthropologie, qui craint de surinterpréter des sépultures. Le dernier exemple en date se présente en Hongrie, où le réexamen d’une tombe magyare datant du 10e siècle de notre ère pose la question de la fonction que l’on peut attribuer aux objets funéraires et des preuves physiques que l’on peut retrouver sur les restes squelettiques. Une femme portant des marques de traumatismes et équipée d’un arc et de flèches était-elle forcément une guerrière ? Pas forcément, répondent des chercheurs de l’université de Szeged et de l’Institut de recherche hongrois de Budapest. Voici pourquoi.
Les Magyars conquièrent le bassin des Carpates au 10e siècleLe cimetière de Sárrétudvari-Hízóföld, en Hongrie, est la plus grande nécropole datant du 10e siècle dans le bassin des Carpates. Cette période est marquée par l’arrivée des Magyars, originaires des steppes plus à l’est, qui vont intégrer les populations locales constituées d’Avars et de Slaves, conduisant à la formation du royaume chrétien de Hongrie dès la fin du 10e et au début du 11e siècle." La suite sur sciencesetavenir.fr
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