"INTERVIEW. L’ambassadeur Odor Balint défend la présidence hongroise, qui a commencé par une provocation d’Orban mais se conclut sur plusieurs avancées concrètes.
Si Viktor Orban n'avait pas provoqué ses partenaires par sa « mission de paix » improvisée, début juillet, chez Vladimir Poutine et Xi Jinping, la présidence hongroise du Conseil aurait pu se passer sans le moindre heurt. En effet, après cette polémique de juillet, qui a crispé les chancelleries, le Premier ministre hongrois n'a plus cherché à hérisser l'UE. Ursula von der Leyen, elle, ne l'a pas raté lors du Parlement européen qui a tourné au pugilat durant plus de deux heures…
Les diplomates hongrois au Conseil ont fait un travail techniquement
indiscutable. Un seul ministre a dérogé à la règle de la neutralité de
la présidence tournante : Peter Szijjarto, le ministre des Affaires
étrangères et du Commerce, qui n'a pas pu s'empêcher, le 21 novembre, lors d'un Conseil « commerce »,
de dire tout le mal qu'il pense des sanctions commerciales européennes à
l'égard du Kremlin, obligeant le flegmatique commissaire Dombrovskis à
répondre à cette charge sans nuance. Le Parlement européen, lui, a
manifestement snobé les Hongrois, qui n'ont pas pu mener beaucoup de
négociations avec ses représentants. Odor Balint, l'ambassadeur
permanent auprès de l'UE, fait le point sur ces six mois un peu
particuliers puisque la Commission a mis quatre mois avant d'entrer en
fonction, le 1er décembre, et a boycotté les conseils informels en Hongrie." La suite sur lepoint.fr
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