"L’alliance entre Budapest et Varsovie contre la Commission européenne a volé en éclats avec le retour au pouvoir de Donald Tusk.
Donner l’asile politique à un ressortissant d’un autre pays membre de l’UE, qui plus est d’un pays ami, n’est pas chose commune. C’est ce qu’a fait le gouvernement hongrois en faisant de Marcin Romanowski un réfugié politique en Hongrie quelques jours avant Noël. Cet ancien vice-ministre de la Justice dans le précédent gouvernement du parti Droit et Justice (PiS) fait face à onze chefs d’accusation, dont la participation à un groupe criminel organisé, pour lesquels il encourt jusqu’à vingt-cinq ans de prison. Il s’est soustrait à une convocation des juges et fait depuis l’objet d’un mandat d’arrêt européen.
Romanowski a refait surface quelques jours plus tard à Budapest, donnant un entretien à Polsat News, sur une berge du Danube avec le Parlement hongrois en arrière-plan. Selon lui, son affaire est utilisée « à des fins politiques », il se dit victime d’une « campagne politique et médiatique » et affirme ne pas pouvoir compter sur « une procédure judiciaire…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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