"Donald Trump a souvent fait l’éloge du premier ministre Viktor Orban, au pouvoir en Hongrie depuis quinze ans. Mais, à présent que Trump est revenu à la Maison Blanche, l’homme fort de Budapest, héraut depuis des années d’un illibéralisme assumé, pourrait voir cette proximité s’effriter, notamment parce que, parmi les leaders de la droite européenne, Giorgia Meloni – qui prône une politique différente de celle d’Orban sur le dossier ukrainien – lui dispute le rôle de premier allié de Washington au sein de l’UE…
La victoire, la prise de fonctions et les premières décisions de Donald Trump donnent des ailes aux illibéraux partout dans le monde, et surtout en Europe. À Budapest, à Bratislava ou encore à Rome, certains caressent l’espoir d’une révolution illibérale sur le Vieux Continent, comme une réplique au séisme Trump. Cette croisade culturelle transatlantique serait menée par une troïka baroque : Trump, Meloni et Orban. Et elle cultiverait des affinités idéologiques hors d’Europe avec les présidents russe, turc et chinois, ou encore avec le premier ministre indien.
Si on s’en tient à la ligue européenne de cette internationale illibérale fantasmée, le chef de file européen de l’illibéralisme du Vieux Continent
peut-il réellement surnager dans le tsunami MAGA ? Son destin tout
tracé n’est-il pas de passer de l’avant-garde idéologique au rôle de
cheval de Troie et enfin à celui de supplétif ? Ou bien le premier
ministre hongrois peut-il faire coup double et obtenir une véritable
écoute et influence à Washington tout en revendiquant un leadership
interne à l’Union européenne ?" La suite sur theconversation.com
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