"Avant de se prononcer sur l’exécution du mandat d’arrêt européen, la cour d’appel de Paris réclame des garanties sur le sort que Budapest réserve à Gino, jeune militant arrêté en région parisienne à l’automne dernier et accusé d’avoir participé à des heurts en marge d’une manifestation néonazie en février 2023. Ce mercredi 15 janvier, la justice a pointé de graves « dysfonctionnements » en matière d’indépendance et d’équité dans le pays dirigé par Viktor Orbán.
Ça promet d’être très compliqué, tant les faits jouent contre elle… La Hongrie a quinze jours pour prouver à la cour d’appel de Paris qu’elle dispose d’une justice impartiale, équitable et indépendante du pouvoir exercé par l’autocrate de droite extrême Viktor Orbán ou encore que, dans ses prisons, elle n’inflige pas de traitements dégradants et inhumains à des opposants politiques.
C’est le sens des compléments d’information exigés, hier, par le tribunal, à Paris, en prononçant un sursis à statuer dans le dossier de Rexhino « Gino » Abazaj, un jeune antifasciste albanais installé à Milan (Italie), accusé d’avoir participé à des violences en marge d’un rassemblement néo-nazi, à Budapest, en février 2023." La suite sur humanite.fr (article payant)
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