*Par Tamás Hoffmann, professeur associé au Département des relations internationales de l’Université Corvinus de Budapest.
Cet article de Tamás Hoffmann*, juriste spécialiste de droit
pénal international, a été publié sous le titre original « The duty to
arrest » et diffusé par la lettre d’information Geo-Polemic.
Selon le juriste Tamás Hoffmann, la Hongrie a « l’obligation internationale, européenne et constitutionnelle » d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, reçu par Viktor Orbán en Hongrie du 3 au 6 avril.
Le 30 mars 2025, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a confirmé lors d’une conférence de presse son intention de mettre en œuvre le plan du président américain Donald Trump visant à relocaliser les deux millions d’habitants de Gaza dans les États arabes voisins. Le lendemain de sa déclaration publique sur ce qui pourrait constituer un crime contre l’humanité, il a aussi été très occupé : il a dû quitter le procès pour corruption qui le visait pour témoigner dans un autre procès pénal, dans lequel deux de ses proches conseillers ont déjà été arrêtés par le parquet israélien.
Netanyahou pouvait sans doute se réconforter en pensant aux prochains jours plus calmes, puisqu’il serait accueilli par le gouvernement hongrois à Budapest du 2 au 6 avril, pour une visite officielle.
Dans cet article, je tenterai d’expliquer pourquoi la visite du Premier ministre israélien en Hongrie est juridiquement inexcusable et pourquoi il devrait être arrêté par les autorités hongroises." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr
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