"De l’ordre de 200 œuvres féminines - tant historiques que contemporaines - se trouvent au sein de la Galerie de Budapest du 17 juillet au 5 octobre. L’exposition, intitulée « Personne ne conteste la place de l’homme dans la révolution », s’articule autour de l’art des femmes tout au long de l’histoire moderne, dévoilant ainsi des adversités (particulièrement la méconnaissance et la marginalisation), auxquelles fait face la valeur prégnante (autant culturelle que politique) exprimée par ces œuvres.
Le titre fait allusion au statut singulier de l’homme ; en dépit des fluctuations socioculturelles façonnant les expériences individuelles et collectives, la place masculine demeure normative, gravée dans le marbre - à laquelle la position féminine est souvent secondaire. En révélant ce phénomène, l’exposition met les femmes et leurs histoires (notamment la création d’un tapis) au centre.
Un tapis révolutionnaire
La construction de l’Académie hongroise des sciences (MTA) - haut lieu de la culture et de la science - a été jalonnée de défis profonds; à peine le bâtiment était-il érigé, il est apparu clairement que les investissements n’étaient guère convenables - laissant l’intérieur vide. Antónia Szőgyén Jánosné Bohus, activiste, a pris connaissance de ces nouvelles ; dans le but d'enjoliver l’Académie, elle a initié un appel à la communauté afin d’y tisser un tapis fleuri. Au final, plus de 160 femmes - issues de classes, religions et âges divers - se sont réunies et la pièce décorative gigantesque a été réalisée, puis installée dans l’Académie en 1867." La suite sur jfb.hu
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