samedi 31 janvier 2009

Société Réaliste : « A l’école anarchiste »

(Photo de Illés Sarkantyu)

"J'ai quinze minutes de retard, mais mes interlocuteurs m'accueillent avec le sourire dans un café du Marais à Paris. La semaine précédente, j'avais déjà rencontré le duo, Ferenc Gróf, 36 ans et Jean-Baptiste Naudy, 26 ans, lors d'un séminaire sur les pratiques artistiques au musée du Jeu de paume aux Jardins des tuileries. Leur travail porte un regard incisif sur les structures politiques, la production et l'économie de l'art. Pour eux, ce travail doit s'effectuer au delà des frontières, or « la politique culturelle de l'Europe est très nationaliste ».
Ils se définissent eux-mêmes comme Français ou Hongrois, uniquement s'ils n'ont pas d'autres choix. « En Autriche, par exemple, il est plus facile pour nous de nous définir comme Hongrois », précise Ferenc Gróf d'un clin d'œil. Ce grand type chauve aux yeux bleus et calmes incarne la touche magyare de la coopérative artistique qu’ils sont créé en 2004 : elle rassemble plusieurs entreprises de recherche appliquées aux champs de l’ergonomie territoriale, de l’économie expérimentale, de la contre-stratégie, ou plus particulièrement du design politique. Vaste programme." Extrait d'un article paru sur Cafebabel.com

vendredi 30 janvier 2009

Nouvelle chute du forint

Nouveau record de profondeur: la valeur de l'euro approche les 300 forints
Vendredi matin à 11 h 30 le forint s'est affaibli jusqu'à s'échanger à 298,25 forints pour un euro à Budapest.

Újabb rekord mélység: 300 forint közelében az euró
Péntek délelőtt fél tizenkettőkor 298,25 forintig gyengült az euró forintárfolyama a budapesti bankközi kereskedelemben. A dollár jegyzése elérte a 230,50 forintot.
Source HVG.HU

Delta - Un film de Kornél Mundruczó bientôt dans les salles

"Delta est un film fabuleux ; fabuleusement beau et fabuleusement sombre. Nous connaissions le cinéma hongrois d’abord et presque exclusivement à travers le cinéma de Bela Tarr. Kornel Mundruczo offre un cinéma tout aussi ambitieux mais qui ne correspond en rien aux obsessions formelles de son aîné. En revanche, la peinture que ces deux grands artistes font de la Hongrie est terrifiante. Les deux montrent un pays ravagé, une humanité meurtrie et presque à terre."

Extrait d'une chronique parue sur orserie.fr

Delta sera dans les salles en France à partir du 4 mars 2009.
On a pu le voir dans le cadre de CineMAgyar - 3ème festival de cinéma hongrois au mois d'octobre 2008. Je confirme la critique parue sur orserie.fr , un film fabuleux, sombre, d'une grande beauté formelle, un film à découvrir, à redécouvrir. Nous en reparlerons sur le Blog des Mardis hongrois.
Le troisième long métrage du talentueux cinéaste hongrois Kornél Mundruczó, a reçu le Prix de la Critique Internationale du festival de Cannes 2008.

jeudi 29 janvier 2009

Journée scientifique Organisée par l'AIHP et le Centre de psychanalyse et psychothérapie Evelyne et Jean Kestemberg

Michelle Moreau Ricaud
Psychanalyste membre du IVè Groupe OPLF
Présidente de la MSF (Association Maison Sándor Ferenczi)
Secrétaire scientifique de l’AIHP,
nous communique cette annonce:

Journée scientifique


Organisée par l'AIHP et le Centre de psychanalyse et psychothérapie Evelyne et Jean Kestemberg

Samedi 21 mars 2009

9H- 18H30

ASM 13 76, Avenue Edison -75013 Paris

Salle René Diatkine (103)


Les Centres de traitements psychanalytiques dans leur histoire

Dès 1910 bien avant le désastre de la Première Guerre Mondiale, Freud avait prévu que la conscience sociale allait se réveiller et rappeler à la société que les patients « pauvres » avaient les mêmes droits à la santé mentale qu'aux soins de chirurgie. La société devait reconnaître que la névrose était aussi dangereuse que la tuberculose et qu'elle méritait un traitement équivalent. L'Association Internationale d'Histoire de la Psychanalyse (AIHP) en collaboration avec le Centre de psychanalyse et psychothérapie Evelyne et Jean Kestemberg propose d'étudier cette aventure des traitements psychanalytiques gratuits des patients.

Avec la participation de : Dominique Arnoux, Jean-Louis Baldacci, Elisabeth Danto (New York), Diran Donabédian, Jean-Luc Donnet, Marie-Claude Fusco, Alain Gibeault, Nicolas Gougoulis, Vassilis Kapsambélis, Paulette Letarte, Alain de Mijolla, Sophie de Mijolla-Mellor, Françoise Moggio, Michelle Moreau Ricaud, Jacqueline Morisi, Geneviève Welsh.

Inscription auprès de l'AIHP. Prix d'entrée : 60€ (tarif plein) ; 50€ (membres de l'AIHP) ; 20€ (étudiants, sur présentation d'une carte étudiant). Chèques à l'ordre de l'AIHP à adresser à Mme Christopoulou 28, Rue de la Sablière 75014 Paris.

Organisation et renseignements : AIHP 20, Rue du Commandant Mouchotte, Paris 75104

www.aihp-iahp.org

Personne à contacter : Nicolas Gougoulis : nico.gougoulis@wanadoo.fr

mercredi 28 janvier 2009

La langue française pour les débutants - Francia nyelv kezdőknek

Un site à découvrir pour les Hongrois souhaitant apprendre la langue française

Új oldal, több tartalom

A régi Francia nyelv kezdőknek oldal technikai hibák miatt szünetelt.

Most, miután rekonstruáltam a régi oldalt, szeretnék veletek megismertetni egy új nyelvgyakorlási lehetőséget is. Egy virtuális világot, ahol utazás, befektetés és fáradság nélkül találkozhattok különféle nemzetiségű, különböző nyelveket beszélő "játékosokkal" világ minden tájáról. Gyakorolhattok, barátkozhattok és megismerkedhettek különböző kultúrákkal, fejleszhetitek a nyelvtudásotokat, barátokat szerezhettek.

http://francianyelv.extra.hu/

Jeudi noir ! Sombre dimanche...

De quoi remonter notre moral
à écouter sur YouTube The hungarian suicide song - the original (Gloomy sunday)
ou encore cette version hongroise
ou la version de Ray Charles
ou alors la version de Damia

Voir aussi le Blog des Mardis hongrois de Paris

Projet gazoduc Nabucco: la Hongrie réclame à l'UE 200 à 300 millions d'euros

"Le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany a demandé mardi à l'Union européenne de débloquer 200 à 300 millions d'euros pour la construction du gazoduc Nabucco, visant à contourner la Russie, à l'ouverture d'une conférence sur ce projet à Budapest." La suite de l'article sur Journaldunet.com

mardi 27 janvier 2009

Savez-vous comment marchent les chiens?

"Savez-vous comment les chiens se servent de leurs quatre pattes pour marcher? La question peut sembler idiote et pourtant… en y regardant de plus près, des chercheurs hongrois ont fait quelques découvertes intéressantes, sinon amusantes, sur la connaissance approximative du mode de locomotion de nos amis quadrupèdes, y compris chez les spécialistes." La suite sur Nouvelobs.com

lundi 26 janvier 2009

Le groupe ARIBO à la Dame de Canton vendredi 30 janvier 2009


Le groupe ARIBO et son déjà célèbre "Rock de bois" est de retour cette année avec un concert à la Dame de Canton (ex-Guinguette Pirate), ce vendredi 30 janvier à 21h. C'est une jolie jonque chinoise, quai François Mauriac, face à la BNF (dans le 13ieme). Entrée 10 euros, 8 euros étudiants/chômeurs.
"Mélange de Clash, Dylan, Brel... Il y a dans ce groupe quelque chose d'inédit et d'unique dépassant les codes de la chanson : un monde de rythme, de mots scandés de mélodies et de poésies dont le spectateur ne ressort jamais le même. Un savoureux mélange de chanson, blues, folk, et rythmes afro-américains..."

Gestes, fragments, timbres : la musique de György Kurtág




Édition – Diffusion

5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris

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http://www.editions-harmattan.fr



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Gestes, fragments, timbres :

la musique de György Kurtág

Sous la direction de Martá Grabócz et Jean Paul Olive

Collection : Arts 8 -UFR Arts, philosophie et esthétique Université Paris 8

ISBN : 978-2-296-07473-6 • 30 € • 320 pages

En 2006, les différentes capitales européennes ont fêté le 80 ème anniversaire de György Kurtág, compositeur hongrois vivant en France depuis 2000.

Au mois de mai de cette même année, les équipes de recherches (Paris8 –Vincennes et Strasbourg 2-Marc Bloch) se sont associées, accueillies par l’Institut Hongrois de paris, pour organiser une rencontre internationale de trois jours consacrée à la création du compositeur, rencontre honorée de sa présence, György Kurtág y ayant assuré une master-class.

Une vingtaine de chercheurs et de doctorants, arrivés de huit pays d’Europe ainsi que des Etats-Unis et du Canada, ont offert un panorama actuel des investigations esthétiques et analytiques menées sur l’œuvre de György Kurtág.

Les Actes qui en résultent et que nous présentons ici contiennent dix-huit contributions, regroupées en cinq parties :

1. Citations, références et hommages,

2. Ecritures, diction et forme,

3. Geste, instrument et timbre,

4. Les relations entre texte et musique,

5. Le rapport entre Samuel Beckett et György Kurtág.

Les organisateurs de cet hommage, Martá Grabócz et Jean Paul Olive, espèrent que ce livre participera pleinement à la réception de cette œuvre singulière et inclassable qui, par son lien avec plusieurs langues européennes et par la concision de son style instrumental, reste une création contemporaine unique et irréductible.

Sommaire

Préface de Jean-Paul Olive

Discours d’ouverture József Ujfalussy

Citations, références et hommages

-Quelques réflexions sur l’intertextualité dans la musique de György Kurtág ; de Tobias Bleek

-La classification et la gestion des manuscrits musicaux de la collection György Kurtág conservée à la Fondation -Paul Sacher. De Friedemann A. Sallis

-The influence of Hungarian folk music in the œuvre of G. Kurtág and G. Ligeti; de Zoltán Farkas

Ecriture, diction et forme

-G. Kurtág et János Pilinszky : une affinité spirituelle ; de Peter Laki

-Parole interrompue- « Klagendes Lied » de Gösta Neuwirth

-La continuité ffragmentée : un chemin allant du « Quartetto per archi »po.1 vers les » Kafka-Fragmente »op. 24 ; de François Polloli

-La bougie silencieuse de G. Kurtág et Andreï Tarkovski ; de Grégoire Tosser

Geste, instrument et timbre

-Processus compositionels et compréhension musicale enfantine dans « Játékok » ; de Stéfano Melis

-Le violon et les techniques violonistiques dans l’œuvre de György Kurtág ; de Luisa Bassetto

-About « Játékok » of G. Kurtág; de Valéria Szervánszky

Texte et musique

-Kurtág’s unpublished Russian works, playfully; de Dina Lentsner

-Poetic motifs and their Transformations in Kurtág’s “Songs of Despair and Sorrow” op. 18; de Julia Galieva

-György Kurtág and Friedrich Höderlin; de Hartmut Lück

Samuel Beckett et György Kurtág

-Sens de l’éloquence: Kurtág –Beckett, de « What is the word ? » (opus 30) à…”Pas à pas- nulle part…” (opus 36); de Elise Malinge

-« Langue au-dessous des langues… » (A propos de « What is the word ? ») de Geneviève Mathon

György Kurtág … »Pas à pas- nulle part… » (opus 36) […] ; de Haydée Charbagi

Notices bibliographiques

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BON DE COMMANDE

A retourner à : L’HARMATTAN, 7 rue de l’École Polytechnique 75005 Paris

Veuillez me faire parvenir ............ exemplaire(s) du livre :

Gestes, fragments, timbres : la musique de György Kurtág au prix unitaire de 30 €

Frais de port à ajouter : 4.05 € pour le premier ouvrage + 0,80 € par ouvrage supplémentaire

NOM : ………………………………………………………………………………………………………………

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Ci-joint un chèque de ............ €.

Pour l’étranger, vos règlements sont à effectuer:

- en euros sur chèques domiciliés sur banque française

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- par carte bancaire (Visa uniquement) ............................................................. date d’expiration...../...../...../

le numéro CVx2 (les 3 derniers chiffres se trouvant au dos de votre carte, à gauche de votre signature) :

Des nouvelles du Danube

"La liste des compositeurs hongrois est longue : Franz Liszt, Béla Bartók, Zoltán Kodály, György Ligeti… Sans oublier l’influence de la musique tzigane sur Brahms, Bizet, Stravinsky et bien d’autres. Dans un autre domaine, aujourd’hui la Hongrie s’illustre aussi dans le rock et la pop avec le célébrissime festival de Sziget. Et côté jazz, la rencontre de la musique tzigane et de la « musique classique américaine » a donné naissance au jazz manouche, dont l’une des icônes fait encore la fierté de l’Europe : Django Reinhardt. « Last but not least » : à Paris, c’est l’Institut hongrois qui a repris le flambeau de Jazzycolors.

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le pays magyar héberge un label actif sur tous les fronts musicaux. Budapest Music Centre Records produit depuis une dizaine d’années des albums de musique classique ou de jazz principalement axés sur des artistes hongrois. Lors de la première BMC Jazz Night à Paris au printemps 2007, Citizen Jazz s’était entretenu avec l’ancien responsable de ce label à l’identité bien affirmée, György Wallner, qui revenait sur les choix éditoriaux et graphiques [1] Au tour des trois derniers albums parus au catalogue Jazz & Blues, distribué en France par Abeille Musique". La suite de l'article sur Citizenjazz.com

samedi 24 janvier 2009

L’incroyable imposture du tchèque David Cerny


"Ce sculpteur avait une mission : coordonner la création d'une œuvre collective sur l'Europe en réunissant des artistes des pays de l'Union. A l'arrivée, la France est représentée par une banderole “grève”, la Bulgarie par des toilettes à la turque, la Slovaquie réduite à un salami hongrois… Une vison simpliste et franchement douteuse de l'Europe, réalisée en fait par une seule équipe : celle de David Cerny ! " La suite de l'article sur Telerama.fr

Décidément, ceux qui s'offusquent contre cette oeuvre d'art manquent à la fois d'humour, de sens artistique et... de vision politique.

jeudi 22 janvier 2009

Exposition Zoltán Zsakó - Sculpsit ridens 31/01 - 14/03/2009 Galerie Alain Blondel


Vernissage : Samedi 31 janvier 2009 à 15h00


« Exemplaire par sa technique, exemplaire par sa science de la composition, par l'intelligence de ses propos, par la finesse de son exécution, par l'extraordinaire richesse de son vocabulaire plastique, grand connaisseur de toutes anatomies en bon état, sachant les interpréter par des dessins superbes, Zoltán Zsakó réussit à humaniser, à actualiser les situations les plus absurdes, celles des dieux grecs, des saints chrétiens, des zoos en liberté avec un humour charmant et léger, non exempt de profondeur ».

L'art de Zoltán Zsakó, défini ici par Claude Chabot, est bien tout cela à la fois. Et plus encore… Bien qu'habilement et minutieusement ciselés, ses bas-reliefs dégagent une spontanéité, une malice presque enfantine. Comme un manège humain et animalier, raccourci métaphorique de la création. Zoltán Zsakó puise ses sujets dans les récits bibliques et la mythologie pour en épuiser le sens. Par un jeu d'élégantes arabesques, il altère notre vision et réinvente ces récits anciens. Adam se comporte par exemple en véritable séducteur comme si Eve n'était qu'une femme parmi d'autres ! Le palindrome humoristique prononcé par Adam (« Madam, I'm Adam ») apporte un dynamisme qui détonne avec une iconographie trop souvent convenue…

Il y a un élan ravageur de fantaisie dans l'oeuvre de Zsakó, d'érotisme latent, de pulsions de vie et de pulsions de mort. On croirait assister à une fête sans limites et sans fin. Sans queue ni tête, comme nombre de créatures qu'il sculpte. Est-ce une allégorie d'un monde qui a perdu la raison ? En poursuivant une exploration des contrées de Jérôme Bosch et du surréalisme, Zsakó se place du côté des observateurs d'une humanité en délire, insaisissable de monstruosité et de beauté, dont la nature et le dessein demeurent impénétrables.

Recouverts pour certains de feuilles de palladium, ses bas-reliefs brillent d'un éclat argenté. Cette densité de matière confère un aspect sentencieux, voire hermétique, aux assertions latines calligraphiées par Zsakó. Sous ses commentaires se cache peut-être un fabuliste qui s'ignore…

Biographie

Sculpteur français d'origine hongroise, né le 3 février 1954 à Kolozsvár (Cluj) en Transylvanie. Après son diplôme de l'Ecole Supérieur des Beaux-Arts de Kolozsvár, il devient conservateur de la collection d'« ex-libris » du Musée des Beaux-Arts de Nagyvárad (Oradea). Installé depuis 1982 à Paris, il expose régulièrement ses oeuvres et a également réalisé plusieurs commandes publiques à Paris, notamment un bas-relief pour l'obélisque de la place des Fêtes et une création monumentale dans le hall de la Maison de la Chimie.

L'art de Zoltán Zsakó est inclassable.

Sculpture donc puisque ses oeuvres sont en relief, dessin aussi par la finesse du trait mais c'est surtout une écriture. Écriture qui aurait oublié les mots pour céder directement la place des images reliées entre elles par des paraphes exubérants, ultimes vestiges d'une langue à jamais disparue.

Son oeuvre est une fantaisie totale puisqu'elle est un répertoire dévoilé de fantasmes. Jérôme Bosch revisité par Dali mais, à l'inverse de ceux-là, Zoltán ne croit pas à un Dieu vengeur. Il n'admet ni l'enfer, ni la faute originelle. Tout est Paradis. Même lorsqu'il représente le Mal ou la violence, ses élégantes créatures s'étripent et se décapitent allègrement, certaines de bénéficier d'une inaltérable rédemption.

De ce fait il émane de ses créations un extraordinaire sentiment de liberté. Liberté du style appliqué à un monde imaginaire d'où toute contrainte est abolie. L'humour constant de cette représentation, parfois soulignée par un titre incongru, accentue sa vision édénique. On se prend à penser que cette vie d'éternelle jouvence et de symbiose avec les bêtes existe quelque part dans une sorte de liquide amniotique universel, un girond cosmique et généreux où, seul, Zoltán a su pénétrer.

Gérard Landrot

Contacts Presse - Galerie Alain Blondel

Jean-Marie Oger

T. +33 1 42 78 66 67 – F. +33 1 42 78 47 90 - galerie.blondel@wanadoo.fr

GALERIE ALAIN BLONDEL
128 rue Vieille du Temple 75003 Paris
Phone: (33-1) 42 78 66 67 Fax: (33-1) 42 78 47 90
e-mail: galerie.blondel@wanadoo.fr
website: www.galerie-blondel.com

Table ronde Arthur Koestler et la France jeudi 29 janvier 2009 à 19 h à l'Institut hongrois de Paris


Avec la participation de Michel Laval, auteur de L'homme sans concessions. Arthur Koestler et son siècle (Calmann-Lévy, 2005), de Márton László, biographe hongrois d'Arthur Koestler et de Mihály Szívós, chercheur à l'Académie des sciences de Hongrie.

Auteur, avec Le Zéro et l'Infini, d'un des plus grands livres de la littérature politique du XXe siècle, exilé perpétuel, « cosmopolite déraciné », calomnié et persécuté de son vivant, voué à une sorte d'oubli depuis sa mort, Arthur Koestler (1905-1983) fut de tous les grands combats de son temps.

Entrée libre
Institut Hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89

Jazz hongrois - K.L.B. Trio Mercredi 28 janvier 2009 à 20h00 à l'Institut hongrois de Paris


Diplômé du département piano-jazz de l’Académie de musique de Budapest, Zsolt Kaltenecker a amélioré sa formation auprès de Jaki Byard à New York. Son album Songs From The 20th Century a été récompensé par le prix du meilleur disque de jazz en Hongrie, en 1999. Ses albums sortis au Japon (six au total) ont rencontré un succès considérable.
Composé de Zsolt Kaltenecker (piano), Peta Lukács (guitare) et de Gergõ Borlai (percussions), le Trio Kaltenecker revendique plusieurs influences musicales : blues, nu-jazz, jazz-rock. Ils jouent principalement leurs propres créations mais leur répertoire compte également des reprises de Pink Floyd, de Radiohead ou de Depeche Mode.
Entrée : 3/5 € (Une boisson est incluse dans le prix.)
Institut Hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Concert au Musée Matisse le Cateau-Cambrésis le 25 janvier 2009



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CONCERT

Dimanche 25 janvier 2009

16h00


Gautier DOOGHE, violon

Alain RAES, piano


Concert donné dans le cadre de l’exposition « Fauves hongrois, 1904-1914 »

Exposition présentée jusqu’au 22 février 2009


Alain RAES effectue ses études au CNSM de Paris (1er prix de piano et de musique de chambre et admission en 3ème cycle). Il obtient ensuite le Grand Prix et le Prix spécial Suisse au concours international d’exécution musicale de Genève.

Il se produit avec de nombreux orchestres symphoniques sous la direction de chefs renommés tels que Armin Jordan, Oscar Danon ou Jean-Claude Casadesus. Ses tournées de concerts et récitals le mènent à travers l’Europe, l’Amérique centrale et du sud et aux Etats-Unis où il est invité dans diverses émissions radiodiffusées et télévisées.

Alain Raes est directeur artistique de l’orchestre de Douai et enseigne.

Gautier DOOGHE

débute le violon à l’âge de 6 ans. Après de brillantes études au CNR de Lille, il intègre en 1997 la classe de Boris GARLITZKY puis de Jean-Jacques KANTOROW au CNSM de Paris. Il y obtient un premier prix à l'unanimité de violon en 2000. Il poursuit sa formation avec Jean-Jacques KANTOROW au Conservatoire de Musique de Rotterdam et bénéficie de master-class avec Tibor VARGA et Olivier CHARLIER. En parallèle, il suit la formation supérieure de musique de chambre au CNSM de Paris dans la classe de Christian IVALDI et Ami FLAMMER.
Membre du quatuor Fagane, il profite également de l'enseignement du quatuor YSAYE au Conservatoire Supérieur de Paris et se produit dans de nombreux festivals. En 1997, il remporte en formation sonate le 1er prix Supérieur au concours de Radio-France (Les Tournois du Royaume de la Musique). Depuis 2002, il est violon-solo de l'Orchestre Symphonique de Douai avec lequel il se produit régulièrement en soliste ainsi qu'avec d'autres formations.

Il est appelé en tant que violon-solo à l'Orchestre de chambre d'Auvergne.
Passionné de pédagogie, il est nommé en 2000 professeur au CRD de Cambrai.

En 2006, il fonde avec Hubert Deflandre l'Ensemble Accord 21, formation de chambre dont il est également le violon-solo et l'un des conseillers artistiques.




P R O G R A M M E


Béla BARTOK (1881 – 1945)

Danses populaires roumaines arrangement pour violon et piano

Compositeur hongrois. Il donne son premier concert à l’âge de 11ans. A 17 ans il entre au conservatoire de Budapest où il fait la connaissance de Dohnanyi et de Zoltan Kodaly.

C’est avec Kodaly que Bartok va recueillir la musique folklorique hongroise. Auparavant, son idée de musique hongroise se fondait sur les mélodies tziganes interprétées par Franz Liszt.

En 1905, il prend conscience de la nécessité de sauvegarder la mémoire musicale traditionnelle. Commence pour lui une véritable carrière d’ethnomusicologue.

Il recueille des centaines de mélodies et chants populaires dans les villages hongrois et roumains, les transcrivant et les enregistrant.

Il compose les danses populaires roumaines en 1915.

Franz LISZT (1811 – 1886)

Méphisto valse pour piano

Franz Liszt est un enfant prodige. Il est remarqué par Czerny et dès l’âge de 10 ans, il commence une carrière de concertiste à travers l’Europe.

A Paris, il rencontre dans les années 1830 tous les auteurs romantiques.

Pianiste virtuose, Liszt mettra son art au service de ses contemporains. Toute sa vie il aidera d’autres compositeurs notamment Berlioz et bien sûr Richard Wagner qui épousera sa fille Cosima.

Compositeur, il va utiliser la transcription pour faire connaître la musique de son temps. Il écrit pour le piano comme on compose pour l’orchestre, développant les capacités expressives de l’instrument. « Mon piano, c’est ma parole, c’est ma vie » écrit-il.

Aves les Méphisto valses, Liszt clôt l’écriture virtuose.

Johannes BRAHMS (1833 – 1897)

Danses hongroises n° 1 – 2 – 4 – 5 arrangement pour violon et piano

Compositeur, chef d’orchestre et interprète. Brahms donne son premier concert à l’âge de 13 ans.

Plus tard, il rencontrera Robert Schumann qui l’aide à trouver un éditeur pour faire publier ses œuvres.

C’est dans les années 1860 qu’il compose les danses hongroises. La publication des danses hongroises pour lesquelles Brahms s’est inspiré d’airs tziganes connus, a presque causé un scandale. Brahms ayant touché un public beaucoup plus large qu’avec ses œuvres précédentes, d’autres musiciens ont tenté de se faire passer pour les auteurs de ces danses. C’est à la même époque qu’il compose le Requiem allemand.

A partir de 1886, il compose essentiellement de la musique de chambre.

Erno DOHNANYI

Sonate pour violon et piano opus 21

Erno DOHNANYI compositeur, chef d’orchestre et pianiste hongrois né en 1877 à Bratislava et mort à New York en 1960. Il étudie à l’Académie de musique Franz Liszt à Budapest. Il y fera la connaissance de Bela Bartok. Ses premières œuvres sont diffusées à Vienne grâce à Johannes Brahms. Dans les années 1900, considéré comme le successeur de Liszt, il mène une carrière de concertiste à travers le monde.

De 1905 à 1915, il enseigne à Berlin.

En 1919, il devient directeur musical du Philharmonique de Budapest. Il fait connaître la musique de Bartok et de Kodaly. Il a pour élève Annie Fischer ou encore Georg Solti. Il quitte l’Europe pour les Etats-Unis après la seconde guerre mondiale au cours de laquelle ses deux fils sont tués.

Sa sonate pour violon et piano est composée en 1912.


Toute l'information sur le site du Musée Matisse de Cateau-Cambrésis

Regardez-moi - I’m back ! Photographie contemporaine hongroise


« Regardez-moi - I’m back ! » est une exposition qui interroge la création photographique contemporaine hongroise. Si la période moderne a produit de grands noms tels que Brassaï, Kertész, Capa ou Moholy-Nagy, qu’en est-il de la jeune génération ? C’est de ce constat qu’est partie Sara Stenczer, jeune commissaire d’exposition indépendante, lorsqu’elle a lancé au Studio des Jeunes Photographes de Budapest à la fin de l’année 2008 cet appel à projet : la représentation humaine sans visage."
La suite de l'article sur Photosapiens.com

Regardez-moi - I’m back !
Photographie contemporaine hongroise
Du 6 au 28 mars 2009
Immanence - 21 avenue du Maine (Paris 15ème)
Du jeudi au vendredi de 14h à 18h, le samedi de 11h à 18h et sur RV
Renseignements : 01 42 22 05 68
Vernissage le jeudi 5 mars 2009 à partir de 18h

La Hongrie se félicite d'avoir bien surmonté la crise gazière

"Le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany s'est félicité mercredi que son pays ait bien surmonté la crise gazière, grâce aux importantes réserves qu'il s'était constituées.

"La leçon principale de la crise de gaz est que la Hongrie a très bien fait de construire de nombreux réservoirs de gaz au cours des cinq-six dernières années", a-t-il déclaré à l'agence de presse nationale MTI au lendemain de la reprise des livraisons de gaz russe via l'Ukraine." Suite de l'article sur Romandie.com

Littérature - "La Hongrie et moi"

"Le concours littéraire «La Hongrie et moi», lancé par l'association Alcyon en janvier 2008, a ainsi amené de nombreux écrivains amateurs ou confirmés à faire partager leur vision et leur amour de la Hongrie."Lire la suite sur le Podcastjournal.net

Josef Nadj et Akosh Szelevényi : Entracte au Toboggan le 22 janvier 2009 à Lyon

"Par l'imbrication de la danse, de la musique et du Yi King, le chorégraphe Josef Nadj nous propose d'expérimenter la profondeur de nos liens avec l'univers.
L'univers de Josef Nadj ne ressemble à aucun autre. Loin du réel, c'est dans un monde bordé d'images poétiques et fantasmatiques que l'on pénètre souvent, là où le rêve côtoie le dramatique et l'absurde." Lire l'article sur Lyoncapitale.fr
Entracte, de Josef Nadj. Au Toboggan de Décines, du 21 au 23 janvier. Tél.: 04 72 78 18 00.

mercredi 21 janvier 2009

Les Hongrois n'aiment ni l'Union europénne ni leur propre vie

Se az uniót, se saját életüket nem szeretik a magyarok

Les Hongrois n'aiment ni l'Union européenne, ni leur propre vie, selon un récent sondage pratiqué dans l'Union européenne.

Lire l'article en hongrois sur HVG.HU
Et les données et analyses de l'Eurobaromètre

Disparition d'Ophélie Bretnacher : la police recherche des suspects

La police hongroise a fait connaître les prises de vue vidéo sur lesquelles on aperçoit un taxi et des passants suspects au moment de la disparition de la jeune étudiante française le 4 décembre 2008. Les personnes susceptibles d'être présentes sur ces images sont priées de se faire connaître aux autorités de police.
Les vidéos sont visibles sur HVG.HU

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 20 janvier : quelques images





D'autres images sur le site des Mardis hongrois de Paris

Hongrie: le forint au plus bas face à l'euro

"La devise nationale hongroise, le forint, a atteint son plus bas niveau face à l'euro mardi matin à l'ouverture des marchés des changes, avec un euro valant 287,50 forints.
Le record précédent remonte à la fin du mois d'octobre où le forint avait atteint 286,40 pour un euro...
Le gouvernement a convoqué pour le 29 janvier une session extraordinaire du Parlement pour étudier la possibilité d'une coopération avec tous les partis représentés sur l'introduction de réformes structurelles, que le FMI estime inévitable." Source Lalibre.be

Au sujet de ces "réformes" structurelles lire aussi l'article au sujet de la visite de DSK à Budapest sur le Blog des Mardis hongrois

mardi 20 janvier 2009

Hongrie: reprise de la grève suspendue à Noël à l'aéroport de Budapest

"La grève suspendue à Noël par deux syndicats de l'aéroport international de Budapest (Ferihegy) a repris lundi à 16H00 (15H00 GMT), ont annoncé les syndicats dans un communiqué.

"Nous poursuivons notre grève qui concernera les deux terminaux de l'aéroport Ferihegy", ont annoncé le Syndicat des employés de l'aéroport et des prestataires de services (RDSZSZ) et le Syndicat associé des transports ariens (LESZ)." Source Agefi.com

lundi 19 janvier 2009

Après le passage de DSK, président du FMI l'un des participants de la réunion s'exprime

Jamais un pays n'a reçu une aide internationale d'une telle ampleur. Le patron du FMI était à Budapest mardi pour vérifier l'efficacité de son plan de défense des économies émergentes. Lire l'article sur Le Figaro du 15 janvier 2009

Un article paru dans HVG.HU donne quelques indications intéressantes bien que rien ne semble filtrer précisément.

"Nous avons harcelé György Szapáry de questions : que venait faire ici la tête du Fonds Monétaire International (FMI) ?
Les discussions à Budapest de Dominique Strauss-Kahn, président du FMI, sont invariablement couvertes d'un épais mystère. A-t-il posé un ultimatum ? A-t-il tapoté l'épaule des dirigeants en leur disant "continuez comme ça" ? Nous avons essayé de tirer les vers du nez de l'un des participants György Szapáry. Un fait symptomatique : depuis la rencontre il n'est pas d'autre discours sinon que le gouvernement sera contraint de
prendre des dispositions plus sévères, plus restrictives que jusqu'à présent..."

György Szapáry explique notamment que les gouvernants auraient dû depuis longtemps réaliser ce qu'il appelle des "réformes structurelles". Terminologie bien connue partout en UE qui recouvre la diminution du montant des retraites, l'obligation d'un départ à la retraite plus tardif, la chasse aux "faux chômeurs", la diminution du nombre des fonctionnaires..., bref une réduction des dépenses publiques, un refrain bien connu.

Mais, dans cette interview, je note un passage assez intéressant.

"Il faut se dresser de manière résolue contre la corruption. De nos jours les coûts des investissements d'Etat sont supérieurs de 15 à 25 % de ce qu'ils devraient être à cause de la corruption. En prenant de telles dispositions, on pourrait faire des économies substantielles en deux ou trois ans."

L'interview se conclut dans ces termes :

Pour en revenir à la visite du patron du FMI devons nous rire ou pleurer, qu'a dit exactement l'invité de Washington ?

György Szapáry : Strauss Kahn a pressé les représentants du gouvernement hongrois pour qu'ils modifient le budget et qu'ils fassent de nouveaux pas. Selon moi, il faut se mettre dès maintenant aux réformes à long terme. Par ailleurs, le FMI évalue chaque trimestre les réalisations de l'économie hongroise. Les experts de l'institution vont contrôler sur place comment nous réalisons nos engagements. Sur cette base, ils rédigeront un rapport qui sera également lisible sur le site du FMI. La visite de Strauss-Kahn ne s'est pas inscrite dans cette démarche de routine. En même temps son avis laisse une empreinte sur l'avis de l'équipe du FMI qui s'intègrera aussi à l'évaluation officielle de l'économie hongroise en préparation. Je ne peux pas en dire plus là-dessus".

**************

Szapáry Györgyöt faggattuk: mit akart itt az IMF feje?

Dominique Strauss-Kahn IMF-vezérigazgató budapesti tárgyalásait változatlanul sűrű homály fedi. Ultimátumot adott át? Megveregette a magyar vezetők vállát, mondván, „csak így tovább!”? Az egyik résztvevőtől Szapáry Györgytől próbáltunk valamit kihúzni. Ám jelzésértékű: a találkozó óta másról sincs szó, mint hogy a kormány az eddiginél szigorúbb megszorító intézkedésekre kényszerül...

Határozottan fel kell lépni a korrupció ellen. Manapság az állami beruházások költségei 15-25 százalékkal magasabbak a kelleténél a korrupció miatt. Ilyen intézkedésekkel két-három év alatt jelentős összegeket lehetne megspórolni...

Visszatérve az IMF vezérigazgató látogatására, sírjunk vagy nevessünk, mit mondott pontosan a washingtoni vendég?

Sz.Gy: Strauss-Kahn sürgette a magyar kormány képviselőit, módosítsák a költségvetést és tegyenek további lépéseket. Szerintem már most bele kell fogni a hosszabb távú reformokba. Egyébként az IMF negyedévente értékeli a magyar gazdaság teljesítményét. A szervezet szakértői a helyszínen fogják ellenőrizni, mennyiben teljesítettük vállal kötelezettségeinket. Ennek alapján jelentést készítenek, mely az IMF honlapján is olvasható lesz. Strauss-Kahn látogatása nem illeszkedett ebbe a rutin-menetrendbe. Ugyanakkor az ő véleménye nyomatékot ad az IMF stáb véleményének, ami majd beépül a magyar gazdaságról készülő hivatalos értékelésébe is. Többet erről nem mondhatok."

Source HVG.HU

samedi 17 janvier 2009

Concert : présentation de l’album Kodály d’Adrienne Krausz à l'Institut hongrois de Paris Jeudi 22 janvier 2009 à 20h00


Journée de la culture hongroise

Adrienne Krausz interprète son nouvel album de pièces pour piano de Zoltán Kodály. Ancienne élève de Kurtág et de Lívia Rév, découverte par Solti, la pianiste hongroise qui vit désormais entre la France et la Suisse a travaillé avec Youri Bashmet, Michael Gielen, Sergej Krylov, Boris Pergamenshikov, les quatuors Keller et Bartók ou bien encore Shlomo Mintz. Lauréate du premier prix du concours de la Fondation Chimay en 1997, elle se produit dans les salles les plus prestigieuses du monde (Carnegie Hall, Lincoln Center, Concertgebow d'Amsterdam, Théâtre de la Ville etc.).
Entrée libre

Institut Hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89

"Entracte" - Josef Nadj et Akosh Szelevényi au Théâtre de la ville du 10 au 14 février 2009

4 danseurs et 4 musiciens
Deux blocs de glaces cernent un important dispositif centré sur le plateau. En fond de scène, il est délimité par des panneaux ombrés. Là, naissent et se réfléchissent des images troubles, évanescentes. En contrebas, tout se dédouble. Boîtes, échelles ou platesformes en espalier cernent deux formations musicales accolées comprenant chacune contrebasse et percussions. La scénographie semble absorber ceux qui s’y aventurent soit le compositeur, Akosh Szelevényi, et le chorégraphe Josef Nadj ainsi que les musiciens et les danseurs. Entre ces deux espaces, une
simple ligne, sinueuse et mobile, où l’artiste rend visible le dessin d’un autre dialogue, celui de la musique live et du mouvement. Entracte, sa dernière création, s’inspire de la sagesse chinoise. En se référant au livre des transformations, le Yi King, elle décline un propos dont l’écriture emprunte à la photographie ou au cinéma pour jouer entre champ et contrechamp. En bordure, sur le seuil, de façon décadrée, apparaissent des images, symboliques et abstraites, éminemment poétiques. À l’avant-scène et sur les bords de ce tableau vivant, se développent des tracés, avec des ombres, des lignes peintes, par ou avec les corps. La danse s’immisce peu à peu dans cet espace qu’elle parcourt à la façon d’un bas-relief. Solos, duos, mouvements d’ensemble ornent le dispositif. Où l’on retrouve ici cette façon singulière de composer qui caractérise le chorégraphe. Passant d’un medium à l’autre, Josef Nadj tisse avec jubilation des liens entre musique et danse mais aussi entre arts plastiques, littérature, théâtre et mouvement." Source Théâtre de la Ville
I.F.

Réservations et renseignements au Théâtre de la Ville

vendredi 16 janvier 2009

UE: L'auteur de l'"Entropa" prêt à retirer ses parties controversées

"L'artiste conceptuel tchèque David Cerny, l'auteur de la sculpture controversée "Entropa" installée par son pays au siège de l'UE à Bruxelles, est prêt à retirer certaines de ses parties dans le cas de nouvelles protestations, rapporte jeudi l'agence de presse CTK...
La Bulgarie, qui voit son territoire présenté comme des toilettes à la turque, avait déjà émis une protestation diplomatique et demandé que la partie la concernant soit retirée.
A Bratislava, le parti nationaliste gouvernemental a de son côté protesté mercredi contre la présentation de la Slovaquie comme un saucisson emballé dans un drapeau tricolore de la Hongrie voisine." Extraits d'un article paru dans Le Monde du 15 janvier 2009

jeudi 15 janvier 2009

Yochk'o Seffer à l'Elysée Montmartre le 19 janvier 2009



Le génie de l'innovation
Né en Hongrie en 1939 et réfugié en France en 1956, Yochk'o Seffer s'est imposé comme un élément essentiel de tout un pan de la musique française des quarante dernières années; au titre de fondateur de groupes tels que Perception, Zao ou encore Yog, mais aussi membre de Magma.
Persuadé qu'une innovation permanente est nécessaire à l'évolution du langage musical mais qu'elle n'a de sens que si elle s'inscrit dans un cheminement personnel, Yochk'o Seffer monte le projet "Neffesh-Music" en associant un percussionnist-Dj, un quatuor de violoncelles et le tàrogato, instrument à vent importé par les Turcs en Europe centrale au XVIe siècle qu'il est le seul à pratiquer en France aujourd'hui.
Avec leur dernier album "Ezzthetics Travel", sorti au printemps 2008, le retour de Yochk'o & Co va faire de l'effet!
Interrogé sur ses influences, il a coûtume de dire : "Mon grand-père est Bela Bartok et mon père est John Coltrane". Yochk’o Seffer souhaite désormais réhabiliter le tarogato, saxophone traditionnel hongrois en bois, dont il est l'un des rares musiciens à jouer en France.

En concert le 19 janvier à l'Elysée Montmartre
L'écouter sur Youtube et aussi toujours sur Youtube

Strauss-Kahn au chevet de la Hongrie, pays test du FMI

"Jamais un pays n'a reçu une aide internationale d'une telle ampleur. Le patron du FMI était à Budapest mardi pour vérifier l'efficacité de son plan de défense des économies émergentes." Lire l'article dans Le Figaro du 15 janvier 2009

Article du Figaro cité par l'agence MTI et HVG.HU

mercredi 14 janvier 2009

"La passion à l’œuvre, Rodin et Freud collectionneurs" - une visite commentée par Michelle Moreau Ricaud le samedi 31 janvier 2009 à 11 h 30

"Un autre regard sur ….
une visite de l'exposition "La passion à l’œuvre, Rodin et Freud collectionneurs " menée par des personnalités d’horizons différents,

Le samedi 31 janvier à 11h30 avec Michelle Moreau Ricaud, psychanalyste

Michelle Moreau Ricaud*, psychanalyste, est membre du « IVème groupe OPLF » (Organisation Psychanalytique de Langue française), secrétaire scientifique de l’AIHP (Association Internationale d’Histoire de la Psychanalyse), Maître de Conférences et chercheuse associée au CRPM, (Centre de Recherche Psychanalyse et Médecine) de l’Université Paris - Diderot. Elle a publié notamment : Cure d’ennui. Ecrivains hongrois autour de Sandor Ferenczi, éd. Gallimard, 1992 ; Michael Balint. Le renouveau de l’école de Budapest, éd. érès, 2000, rééd. 2007 ; et, touchant à la thématique de l’exposition : « Freud griego ? L’addiction de Freud para los objetos mythologicos », Clinicà y analysis grupal, n°97 juil /dec 2006, vol. 28 (2). À paraître en 2009 : La collection de Freud : un Cabinet de curiosités ? aux éditions Campagne - Première.

Argumentaire de la visite :
Si l’on connaît l’intérêt de Freud pour l’esthétique et les objets d’art, on ignore souvent qu’il était également un collectionneur passionné d’antiques. Sa collection d’amateur, exposée aujourd’hui en regard de celle de Rodin, intriguera, et touchera à la fois le grand public et les psychanalystes. On verra l’avantage qu’il tirait de cette passion, pour lui-même, sa théorie et ses patients.

Musée Rodin - 79, rue de Varenne - 75007 Paris
Téléphone : 01 44 18 61 10
Métro (ligne 13) : Varenne ou Invalides
R.E.R (ligne C) : Invalides
Bus : 69, 82, 87, 92
Stationnement : Bd des Invalides

Visiter le site du Musée Rodin

Il faut prendre un billet pour le musée et s’inscrire pour réserver une place avec “audiophone” pour la visite commentée qui est gratuite.

*Michelle Moreau Ricaud est également présidente de l'association Maison Sándor Ferenczi

Sur les traces de Bartók à Villebon (91) mardi 27 janvier 2009 à 19 heures


"Sur les Traces de Bartók" par le Quatuor 44 à la MJC Boby Lapointe à Villebon (RER B) le 27 janvier à 19 heures.

“Sur les traces de Bartók”

est une savante alliance entre

musique classique et musique traditionnelle hongroise

à l’image des travaux de Béla Bartók

CONCERT-CONTÉ

Ballade pour deux violons, une vielle à roue et chant, entre tradition orale et musique savante, partant des « 44 duos pour deux violons » de Béla Bartók, voilà ce que proposent les musiciens du Quatuor 44 . Un passionnant travail allait unir ces 4 instrumentistes pour remonter à la source même des travaux qu’effectua Bartók pour composer ses 44 duos : rechercher les mélodies traditionnelles qui furent l’inspiration du compositeur.

Cela donne un spectacle haut en couleurs, où l’univers paysan côtoie la musique savante. Où commence la musique savante ? Où se termine la musique traditionnelle ? Ce qui est sûr, c’est que ce spectacle fait entendre avec la même allégresse la richesse de la culture hongroise.


Avec András Vigh (vielle à roue), Katalin Gyenis

(chant traditionnel), Benoît Josse (violon)
et Simon Thiérrée (bratsch).
L'itinéraire du grand compositeur ethnomusicologue hongrois est retracé de façon originale : les oeuvres de Bartók s'entremêlent avec des textes retraçant sa démarche, contés par un comédien. Il s'agit de mettre en lumière les liens ténus entre les compositions de Bartók et les airs traditionnels qui les ont inspirées.

À l'issue de la représentation, les interprètes auront le plaisir d’échanger et de communiquer avec le public autour d'une collation. Ils livreront à cette occasion quelques clefs pour une meilleure compréhension des oeuvres jouées.

Tarif avec buffet : 12 €. Étudiants et chômeurs : 10 €.
Adhérents MJC ou élève du Conservatoire Érik-Satie : 9 €.
Conservatoire Érik-Satie - Tél. 01 60 14 72 00.
Courriel : erik.satie@villebon-sur-yvette.fr
Réservations du lundi au vendredi de 14 h à 19 h
à la MJC Boby-Lapointe - Tél. 01 60 10 59 37.
Courriel : info@mjcvillebon.org

mardi 13 janvier 2009

Alexandre Trauner - Hôtel du Nord - Photographies à l'Institut hongrois de Paris - Vernissage le 20 janvier 2009 à 18 h 30

ALEXANDRE TRAUNER
Hôtel du Nord

EXPOSITION - photographique
15 janvier - 28 février 2009

INVITATION

Monsieur Patrick Sonnet,
commissaire des expositions Alexandre Trauner

Monsieur András Bán
, critique d’art et professeur d’université

Monsieur Attila Pőcze
, galeriste

et

Monsieur András Ecsedi-Derdák,
conseiller culturel et directeur de l’Institut Hongrois de Paris

vous prient de leur faire l’honneur d’assister au vernissage de l’exposition

le mardi 20 janvier 2009 de 18h30 à 21h à l’Institut hongrois de Paris

l’exposition est ouverte du 13 janvier au 28 février 2009 tous les jours sauf dimanche

92, rue Bonaparte 75006 Paris | www.instituthongrois.fr

Júlia Vajda - Paysages intérieurs à l'Institut hongrois de Paris - Vernissage le 20 janvier à 18 h 30


JÚLIA VAJDA
Paysages interieurs

EXPOSITION
- peintures, collages, dessins
15 janvier - 28 février 2009

Monsieur László Erdész
, galeriste

Monsieur András Ecsedi-Derdák, conseiller culturel et directeur de l’Institut hongrois de Paris

vous prient de leur faire l’honneur d’assister au vernissage de l’exposition

le mardi 20 janvier 2009 de 18h 30 à 21h à l’Institut hongrois de Paris

Le discours inaugural sera prononcé par

Monsieur Jean-Pierre Changeux
, neurobiologiste, Professeur au Collège de France et à l’Institut Pasteur, Membre de l’Institut

L’exposition est ouverte du 15 janvier au 28 février 2009 tous les jours sauf dimanche

92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr

En collaboration avec l'Institut culturel hongrois, Bruxelles

Les Hongrois sont-ils sportifs?

"Le sport n’est pas seulement l’éducation du corps, mais aussi le moyen le plus noble et le plus efficace pour éduquer l’esprit», a dit Albert Szentgyörgyi, ce médecin hongrois qui a reçu le prix Nobel de médecine en 1937 pour la découverte de la vitamine C et de l’oxydation biologique. Considération qui reste à l’ordre du jour aujourd’hui encore dans les sciences du sport comme pour les sportifs amateurs." La suite de l'article sur Le Journal francophone de Budapest

La musique classique, un fleuron hongrois

"Prenez un instant pour écouter la Campanella de Franz Liszt, ou bien devrais-je dire de Ferenc Liszt car ce compositeur et virtuose était bel et bien hongrois, et vous aurez une furieuse envie de musique classique...
...L’excellence des musiciens hongrois se vérifie par leur présence dans les meilleurs orchestres du monde, et tels les sportifs de haut niveau sollicités par les meilleurs clubs, le premier violoncelle de l’orchestre philharmonique de Vienne et le trompettiste soliste de l’orchestre philharmonique de Berlin sont tous deux hongrois. Les longues traditions musicales du pays et la formation offerte aux musiciens en herbe sont certainement à l’origine de ce succès..."
Extraits d'un article paru dans Le journal francophone de Budapest

lundi 12 janvier 2009

Kata Varga : une comédienne et sa compagnie du Double Miroir

Kata Varga a créé en 1993 la Compagnie Double Miroir (Association 1901), dont elle est auteur, metteur en scène et comédienne principale, et présente des spectacles autour de sa culture d'origine hongroise, avec la participation d'artistes et de comédiens français.

Parmi ses créations théâtrales :

"Poésie Hongroise - Là, sur mon front"

Création: Centre Georges Pompidou, Paris
Enregistrement public sur France Culture au Festival d'Avignon In

"Femmes, où vas-tu?"

à partir de contes, ballades chants, musique, danses populaires hongroises et de leurs adaptations contemporaines
Création: Théâtre du Renard, Paris
Enregistrement
d'un CD à Budapest


à partir des mémoires de Roza Déry, comédienne hongroise du XIXe siècle
Création: Maison Hongroise, Paris et au Festival d'Avignon Off

"Flèche de cœur"

à partir de l'œuvre d'Attila József, un des plus grands poètes hongrois du XXe siècle
Création: Théâtre Molière - Maison de la Poésie, Paris, "Mois de la Poésie Hongroise"
Réalisation radiophonique sur France Culture

de Sándor Petőfi, grand poète hongrois du XIXe siècle, adaptation pour les enfants, avec des jeux, des chansons et des danses populaires hongroises, spectacle musical
Création: Centre Culturel / Ablon, Institut Hongrois / Paris

"La voix humaine"

de Jean Cocteau, lecture-spectacle á la Bibliothèque Internationale de Budapest

"Un ouvrage de dames"

de Jean-Claude Danaud, spectacle
Création: Nouveau Studio du Théâtre Thália, Budapest

Des spectacles à vendre :

Jeannot du Maïs

Femme, où vas-tu?

Flèche de coeur

Un ouvrage de dames

Scènes de vie

Extraits du site de Kata Varga

http://vargakatalina.uw.hu/

samedi 10 janvier 2009

Milky Way (Tejút) de Benedek Fliegauf le 15 janvier 2009 à 20h Institut hongrois de Paris

Milky Way (Tejút) de Benedek Fliegauf
75 minutes, sans paroles
Léopard d’or à Locarno en 2007, Milky Way est un film expérimental unique. Il est aussi difficile de le décrire que de conter un rêve. Une dizaine de séquences s’enchaînent : une prairie la nuit, un bord de route, une cour d’immeubles ou un bain public. Elles sont habitées par des humains que le réalisateur aborde comme d’étranges créatures. Grâce à une photographie soignée, le film nous fait découvrir une nouvelle architecture de la nature et de la ville. D’une grande beauté plastique et bercé par la musique du collectif Raptors’ Kollektíva, Milky Way est une expérience hypnotique.
Entrée: 3/5 €

Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Voir aussi Blog des Mardis hongrois de Paris
Et l'interview de Benedek Fliegauf

vendredi 9 janvier 2009

Le Hongrois moyen dispose de 320 € mensuels pour vivre

L'administration des impôts a publié de nouveau en octobre les revenus déclarés l'an dernier. Les données sont instructives, d'une certaine façon elles sont stupéfiantes. La moyenne des revenus salariés a été de 1 783 000 forints (7 100 € environ), ce qui signifie un revenu brut mensuel de 149 mille forints (596 € environ). Si on en retire les impôts et cotisations diverses, il reste pour vivre à peine 80 mille forints (320 €).

"Az adóhivatal októberben újból közzétette az előző év bevallási adatait. Az adatok tanulságosak, bizonyos értelemben megdöbbentőek. A bérjövedelem átlaga évi 1783 ezer forint volt, ami 149 ezer forintos havi bruttó jövedelmet jelent. Ha levonjuk az adót és a járulékokat, megélhetésre alig 80 ezer forint marad." Source adozona.hu

La Hongrie va fournir à la Serbie du gaz puisé dans ses réserves

"La Hongrie va puiser dans ses réserves pour fournir jusqu'à 2 millions de mètres cubes de gaz par jour à la Serbie, très touchée par l'arrêt des livraisons de gaz russe, a annoncé le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany jeudi à Budapest.

"La Hongrie vendra quelque deux millions de mètres cubes de gaz naturel à la Serbie, ce qui couvrira un quart de sa demande", a annoncé M. Gyurcsany en ajoutant que cette offre tiendrait tant qu'elle ne compromettrait pas la consommation de gaz dans son pays.

"Nous vendrons le gaz à peu près au même prix que nous l'achetons", a-t-il ajouté en soulignant qu'il avait déjà informé le président serbe Boris Tadic de la décision hongroise." Lire l'article complet sur Romandie.com

Hongrie : les salariés qui fabriquent les Vélib' sont très "flexibles"

"C'est en 2002 qu' Accell a décidé de construire à Toszeg un site de production pour neuf de ses marques de vélos. Neuf, ou plutôt dix. Car c'est dans ce bourg perdu qu'ont été produits plus de 15 000 Vélib'. Les voici en pièces détachées, prêts à être assemblés. Pourquoi avoir choisi la Hongrie pour fabriquer les Vélib' ?...
Un contrat est passé avec le français Lapierre, propriété d'Accell. Le néerlandais, qui possède des usines en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Hongrie, choisit l'Europe de l'Est : «Nous avions des capacités disponibles, et nos salariés sont très flexibles, explique Zsolt Steurer, le patron de l'usine de Toszeg, qui produit plus de 200 000 vélos par an, et dont le chiffre d'affaires annuel dépasse 40 millions d'euros...
Il est en effet difficile de trouver des conditions de travail aussi flexibles que celles proposées à Toszeg. L'usine emploie 400 salariés - la moyenne d'âge est inférieure à 30 ans - de janvier à juin. Mais 130 seulement ont des contrats à durée indéterminée...
Concernant les rémunérations, si la direction se fait discrète, les ouvriers avouent qu'ils sont payés 530 forints l'heure, à peine 2 euros. En travaillant cinq jours par semaine, de 6 heures du matin à 14 h 30, avec deux pauses de dix minutes et un rapide déjeuner, ils peuvent espérer gagner 352 euros par mois. Nettement moins que le salaire moyen du pays - 743 euros, selon l'office hongrois des statistiques." Extraits d'un article paru dans Challenges.fr

jeudi 8 janvier 2009

Klara Csordas chante Brecht au Théâtre Mouffetard le lundi 12 janvier 2009 à 21 heures




Lundi 12 janvier à 21h00 - Théâtre Mouffetard, Paris
Poèmes et Mélodies de Bertolt Brecht, spectacle musical
Avec Pierre Santini, comédien, et Jeff Cohen, piano.

Théâtre Mouffetard
73, rue Mouffetard 75005 Paris
Métro Censier-Daubenton ou Place Monge (ligne 7)Bus Censier-Daubenton ou Monge (ligne 47)

http://www.klaracsordas.com/





REPARTIR A ZERO comme si la peinture n’avait jamais existé - Endre Rozsda

1945-1949

REPARTIR A ZERO

comme si la peinture n’avait jamais existé

sous la direction de

Eric de Chassey et Sylvie Ramond

Musée des Beaux-Arts

Lyon

24 octobre 2008 - 2 février 2009

C’est une exposition centrée sur les cinq années d’après-guerre où «l’Europe se réveille après le cauchemar». La vie reprend…

Endre Rozsda a été choisi avec d’autres peintres tels que Pollock, Rothko, Fautrier, Fontana,
Poliakoff, Soulages, Michaux, Hartung pour représenter ce nouveau départ de l’art.
Les œuvres exposées ont été prêtées par de grands musées d’Europe : la Pologne, le
Danemark, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne et la côte Ouest des Etats-Unis.
Parmi les soixante quinze œuvres présentées et les nombreux commentaires, le tableau de Rozsda «Amour sacré, amour profane», prêté par le Musée des Beaux-Arts de Dijon est la seule œuvre d’un peintre hongrois. Malheureusement, les commissaires de l’exposition ont fait l’impasse sur le mouvement de l’Európai Iskola né à Budapest dans l’atelier de Rozsda en 1945 et dissout en 1948, justement pendant la période traitée par l’exposition.
Nous avons rencontré Pataki Gábor, spécialiste de l’Európai Iskola et Krisztina Passuth, spécialiste de la première période de l’œuvre de Rozsda. Nous avons évoqué l’importance de faire connaître l’exposition « Repartir à zéro » en Hongrie et de présenter aux spécialistes français l’histoire et les différentes composantes de l’Európai Iskola.
Dans ce but, nous aimerions proposer soit une rencontre, autour de l’Európai Iskola à l’Université de Lyon, par exemple, (la faculté de Langues et civilisations compte une section hongroise) en invitant des spécialistes du mouvement hongrois, soit l’organisation d’une vidéoconférence sur ce sujet, dans la même université ou au Musée des Beaux-Arts de Lyon, pour établir un dialogue entre Lyon et Budapest. Nous pourrions demander l’appui du Consulat et de la Délégation commerciale hongroise de Lyon.
L’expérience de l’Európai Iskola mérite d’être connue dans toute l’Europe, car elle montre comment les artistes ont pu faire face à la crise de l’après-guerre.

Il a fallu un état stalinien pour l’anéantir.




Endre Rozsda
Amour sacré, amour profane, 1945
Musée des Beaux- Arts, Dijon
(Ce tableau, choisi par André Breton pour illustrer
Le surréalisme et la peinture,
a été repris dans l’édition de La Pléiade)