"Pour Kristof Domina, directeur et chercheur à Athena Institute qui est un observatoire des mouvements extrémistes en Hongrie, on dénombre aujourd'hui 16 groupes actifs, organisés en groupes sociaux. Pour la plupart, ils se revendiquent d'un héritage nazi et se nourrissent au répertoire du mouvement fasciste. Pour d'autres, ce sont des nostalgiques de la suprématie hongroise, ils jouent sur le racisme extrême alimenté par la haine des minorités, avec dans le viseur la haine des Rroms, des Juifs et des homosexuels. Rien de nouveau sous la bannière haineuse de ces groupuscules parfois armés.
Pour l'instant, la plupart d'entre eux jouent sur la peur des Roms pour obtenir des voix électorales. On observe depuis quatre et cinq ans une radicalisation du discours et des passages à l'acte, avec entre autres l'assassinat commis sur des dizaines de Rroms un peu partout dans le pays, des menaces sont aussi faites à l'égard des Juifs lors de rassemblements populistes. Des personnalités sont représentées sur des affichettes et collées sur des réverbères en mentionnant qu'elles seront pendues." La suite sur Tribune de Genève
mardi 15 novembre 2011
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