Discours de Pierre Waline sur Szabadság tér à Budapest à l'occasion du 14 juillet devant le monument
contesté édifié par le gouvernement hongrois en mémoire des victimes de l'occupation allemande. Selon ses détracteurs, le projet
nie la responsabilité de la Hongrie elle-même dans la mort en
déportation de 600.000 Juifs hongrois, dont 450.000 après l'invasion
nazie de 1944.
"Ce soir, alors que nous sommes ici rassemblés à Budapest, mes
compatriotes s’apprêtent à danser dans les rues de Paris. Et il en va
ainsi depuis de nombreuses décennies.
C’est de cette
façon que les Parisiens fêtent un événement qui se déroula un certain 14
juillet, voici 225 ans, lorsque le peuple de Paris se souleva contre le
roi et occupa la Bastille, cette prison alors si mal famée. En fait, il
s’avéra par la suite que cette Bastille n’était pas un lieu si sinistre, mais plutôt une prison de luxe hébergeant guère plus de 7
prisonniers, dont quelques fous et deux nobles retenus pour factures
impayées et adultère. Bref, rien d’héroïque ni de romantique dans cette
„libération”.
En tous les cas rien à voir avec la sinistre prison qui
occupait autrefois cette place où nous nous trouvons aujourd'hui, où
furent suppliciés les héros hongrois de 1848, dont Batthyány." La suite en français et la version hongroise sur francianyelv.hu
lundi 14 juillet 2014
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