N, pour Nyírség, ce pays des bouleaux du nord-est de la Hongrie.
N, enfin, pour N.N., « le héros anonyme de cette histoire », sous les traits duquel il faut s’imaginer Gyula Krúdy, écrivain hongrois
dans la force de l’âge lorsqu’il termine N.N. à l’hiver de 1919, mais
qui retourne vers sa région d’enfance dans ce roman à la poésie calme et
empreinte de nostalgie.
Province en dehors du monde, « faite pour élever des êtres solitaires », province autant rêvée
que réelle, le Nyírség est le cadre idéal aux réminiscences de N.N. sur
une vie qui s’écoule en forme de long voyage stationnaire. Au centre du
livre, une grande absence de 10 ans, évoquée en à peine une phrase,
sépare en effet la jeunesse du narrateur marquée par l’impatience de
découvrir le monde de Pest la capitale, du retour fortuit de l’homme plus âgé mais toujours à la recherche d’une quiétude qui semble hors d’atteinte.
Trouverons-nous jamais l’endroit où le bonheur habite ?" La suite sur passagealest.wordpress.com
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