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Janos Ber : sans titre, 2009
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Janos Ber, né à Budapest en 1937 vit et
travaille à Paris et ses environs depuis 1957. En même temps qu’à la
peinture, il montre un intérêt particulier au dessin qui peut être
considéré dans son oeuvre comme une activité d’égale importance,
parallèle, co-existante
L’exposition tente de donner aux spectateurs un « petit résumé
provisoire » de son histoire avec les fusains.
« …Pour parler des fusains.
Le fusain au bout des doigts est un outil si simple qu’on l’oublie parfois. Parfois le dessin se fait comme si c’était sans instrument, la main plongée directement dans la matière de la vie, et la fouaillant, à la recherche de quelque chose qui vaille la peine.
…
C’est de la nuit que naissent les formes.
Dans ces dessins, les grandes masses sombres et opaques correspondent aux dépôts de la mémoire, matière noire, dont l’origine et l’ancienneté importent peu ici…
Mais qu’un trait les parcoure et elles s’animent, s’ouvrent, entrent en résonance. Une place, un haut et un bas, une verticalité, une étendue… des correspondances. Puis une tension, des contraintes, l’espace en souffrance, peut-être des formes… Une intelligence émerge. Ce sont des images qui remontent.
Pour retourner bientôt dans la nuit qui les garde. » (Janos Ber : Un rouge ciel , 1997)
Le fusain au bout des doigts est un outil si simple qu’on l’oublie parfois. Parfois le dessin se fait comme si c’était sans instrument, la main plongée directement dans la matière de la vie, et la fouaillant, à la recherche de quelque chose qui vaille la peine.
…
C’est de la nuit que naissent les formes.
Dans ces dessins, les grandes masses sombres et opaques correspondent aux dépôts de la mémoire, matière noire, dont l’origine et l’ancienneté importent peu ici…
Mais qu’un trait les parcoure et elles s’animent, s’ouvrent, entrent en résonance. Une place, un haut et un bas, une verticalité, une étendue… des correspondances. Puis une tension, des contraintes, l’espace en souffrance, peut-être des formes… Une intelligence émerge. Ce sont des images qui remontent.
Pour retourner bientôt dans la nuit qui les garde. » (Janos Ber : Un rouge ciel , 1997)
Entrée libre
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