Très riche en encarts publicitaires, La Cinématographie française,
considérée comme la plus prestigieuse des revues corporatives, présente
en son centre une double page faisant la promotion d'un film. Le 1er
octobre 1932, le n°726 met à l'honneur Mélo de Paul Czinner qui doit sortir sur les écrans français trois semaines plus tard.
Le film est une adaptation du texte éponyme d'Henri Bernstein qu'il écrit en 1929. Montée au théâtre la même année, la pièce est interprétée par Gaby Morlay, Victor Francen et Pierre Blanchar, distribution que reprend, trois ans plus tard, Paul Czinner pour le cinéma. Il réalise en parallèle une version allemande Der träumende Mund, puis anglaise, Dreaming Lips, en 1937. La pièce de Bernstein sera ensuite adaptée, en 1986, par Alain Resnais.
Grande interprète de personnages mélodramatiques et très appréciée du public féminin, Gaby Morlay joue Romaine, pianiste émérite, qui s'éprend de Marcel, violoniste soliste et ami de son mari, lui-même premier violon. C'est elle qui a la part belle dans l'illustration de ce document promotionnel, où elle couvre d'un regard amoureux la longue silhouette du violoniste désiré, tandis que le mari trahi n'est plus que l'ombre, tête baissée, de sa femme. La délicatesse des traits du dessin, les lettres qui dansent, ainsi que la palette de couleur bleu nuit qui se fond dans le noir et le gris, composent un ensemble très élégant.
Plus d'information sur : cinematheque.fr
Le film est une adaptation du texte éponyme d'Henri Bernstein qu'il écrit en 1929. Montée au théâtre la même année, la pièce est interprétée par Gaby Morlay, Victor Francen et Pierre Blanchar, distribution que reprend, trois ans plus tard, Paul Czinner pour le cinéma. Il réalise en parallèle une version allemande Der träumende Mund, puis anglaise, Dreaming Lips, en 1937. La pièce de Bernstein sera ensuite adaptée, en 1986, par Alain Resnais.
Grande interprète de personnages mélodramatiques et très appréciée du public féminin, Gaby Morlay joue Romaine, pianiste émérite, qui s'éprend de Marcel, violoniste soliste et ami de son mari, lui-même premier violon. C'est elle qui a la part belle dans l'illustration de ce document promotionnel, où elle couvre d'un regard amoureux la longue silhouette du violoniste désiré, tandis que le mari trahi n'est plus que l'ombre, tête baissée, de sa femme. La délicatesse des traits du dessin, les lettres qui dansent, ainsi que la palette de couleur bleu nuit qui se fond dans le noir et le gris, composent un ensemble très élégant.
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