"Le « match de la mort » dont on vous parlait hier, lundi 27 juin, et qui a inspiré A nous la victoire
? Voici sa version magyar (on ne parle pas de la défaite contre la
Belgique, qui n'enlève pas grand-chose au parcours glorieux de nos
amis/cousins), transposée dans la Hongrie occupée : Deux mi-temps en enfer
(1961), du solide Zoltan Fabri, contribuant moins au divertissement
façon Huston + Pelé qu'à l'édification du socialisme. Fabri était un peu
le chouchou du régime, qui le préférait au lyrisme, parfois abscons, de
Miklos Jancso...
L'histoire, donc, vous la devinez : un camp de prisonniers hongrois,
officiers de l'armée royale (défaite par les Nazis et ceux qui se sont
ralliés à eux), quelques communistes, au moins un Juif. Pour
l'anniversaire du führer, on charge un ancien « champion », Onodi, dit
Dio – il n'est pas précisé où il a joué – de constituer une équipe digne
de ce nom. Ça passe, bien sûr, par une alimentation un peu plus
copieuse et un peu plus équilibrée que le rata ordinaire. Qui en sera,
qui n'en sera pas ? Qui mangera désormais à sa faim ? Les footballeurs
en guenilles, désignés pour jouer contre les Allemands, sont-ils des
héros ou des collabos ?" La suite sur telerama.fr
mercredi 29 juin 2016
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