"Où il est question de Paris, des foires internationales, du lecteur idéal et de bien d’autres choses encore.
« Qui a connu son étreinte, toujours languit de la retrouver, qui a
contemplé ses charmes, jamais ne les oublie et qui a laissé échapper ne
serait-ce qu’une minute d’instants amoureux partagés avec cette ville,
le regrette à jamais ! », écrivait en 1925 le hongrois Attila Orbók dans
son guide de voyage consacré à Paris (1). Quelle relation entretenez-vous avec la capitale française ?
Je ne l’ai pas visitée très souvent, en quinze ans j’y ai séjourné à
trois reprises, toujours pour de courtes périodes. Malheureusement, je n’ai pas pu approfondir ma relation avec la ville. Ces courtes visites
sont restées gravées dans ma mémoire (accréditant les mots d’Attila
Orbók) aussi fortement que les premières aventures de l’adolescence. Au
fil des années, ces souvenirs se sont enrichis, ont pris du relief.
Paris fait partie de ces villes peu nombreuses où tout le monde peut se
sentir un peu chez lui. Lorsque le visiteur découvre la ville pour la
première fois, son esprit a déjà engrangé une telle masse d’informations
que certaines rues, places et édifices lui sont d’emblée familiers.
Empruntées à des écrivains (Sue, Balzac, Zola, Proust, Simenon), des
artistes, des auteurs de journal intime ou à des voyageurs, ces
expériences étrangères parviennent à imprégner les nôtres. C’est
pourquoi le visiteur a l’impression que la ville ne change pas et que sa
magie est éternelle. Le souvenir de Paris s’installe en nous avant même
que nous ne faisions connaissance avec la réalité de la ville. Mes
sentiments sont d’autant plus positifs envers la France que c’est à
l’étranger, et notamment en France, que mes livres ont été le mieux
accueillis." La suite sur litteraturehongroise.fr
Le passage de Vénus de Róbert Hász
jeudi 17 mai 2018
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