"Dans plusieurs pays d'Europe centrale, les droites radicales ont reculé lors des élections européennes de dimanche. Le Hongrois Peter Magyar, opposant numéro un du Premier ministre Viktor Orban, rassemble 30 % des suffrages.
Les droites extrêmes et radicales progressent dans plusieurs grands pays européens , mais la tendance n'est pas généralisée dans l'Union. Les partis de
droite dure ont réalisé des scores décevants par exemple en Finlande, en
Suède et au Danemark lors des élections européennes de dimanche. Les
revers sont remarquables, surtout en Europe centrale, même si les
contre-performances sont à relativiser.
« En Europe centrale, la vague eurosceptique radicale, puissante
en 2019, est stoppée, même si elle ne reflue pas partout, analyse Lukas
Macek, de l'institut Jacques-Delors. L'explication est surtout à
chercher dans chacun des contextes nationaux. Globalement, la dynamique
antieuropéenne et antisystème a peut-être touché un plafond. »
C'est le cas singulièrement en Hongrie. Ce pays était scruté de près
dans les capitales des Vingt-Sept après l'émergence soudaine d'un
opposant inattendu à Viktor Orban. Le Premier ministre europhobe défend
une version « illibérale » de la démocratie, entretient des liens forts
avec la Russie de Vladimir Poutine et s'oppose à une multitude de
politiques européennes." La suite sur lesechos.fr
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