vendredi 28 juin 2024

Hongrie : faire taire toute contestation

"L'éducation nationale a été l'une des premières cibles de l'extrême droite

Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, Viktor Orban - premier ministre de la Hongrie et membre du parti d’extrême droite Fidesz - a fait des enseignants et enseignantes l’une de ses cibles privilégiées. 

Une véritable stratégie de démantèlement de l’éducation publique a été mise en place. Refonte des programmes, suppression du marché libre des manuels scolaires, édition de manuels imprégnés de nationalisme distribués gratuitement, mise en place d’outils de surveillance, dénigrement dans les médias, remise en cause du statut de fonctionnaire… la liste est hélas longue. " Le ministère de l’Éducation nationale a été supprimé dès l’arrivée au pouvoir de Viktor Orban", se rappelle Katalin Törley, mili-tante du mouvement « Tanitanek », se traduisant par « Je voudrais enseigner » (voir interview ci-dessous). 

Durant trois mandats, les enseignants ont été rattachés au ministère des ressources humaines, ce qui était déjà problématique car il n’y avait pas de responsable compétent pour traiter des sujets éducatifs. Depuis 2022, ils sont placés sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Les questions de discipline, d’ordre, de punition sont devenues plus tranchantes avec à la clé des licenciements de professeurs protestataires »." La suite sur snuipp.fr

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