"Alors que la droite radicale progresse en Europe, la Hongrie de Viktor Orban, vainqueur affaibli des élections européennes, assumera à partir du 1er juillet la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Le pouvoir national-conservateur a dit vouloir un semestre “normal”, mais Budapest sera particulièrement scruté.
D’un côté, une forte progression de la droite radicale dans plusieurs grands pays européens (France, Allemagne, Italie, Autriche, Pays-Bas) lors des élections du 9 juin dernier. De l’autre, un résultat en demi-teinte pour le national-populiste Viktor Orban en Hongrie. Son parti, Fidesz, bien que vainqueur du scrutin avec 44,4 % des voix, n’avait jamais été aussi faible aux élections européennes depuis l’adhésion en 2004 du pays à l’Union européenne (UE). Notamment en raison de la percée du nouvel opposant Péter Magyar, qui a remporté sept sièges sur les 21 dont dispose la Hongrie au Parlement européen.
C’est dans ce contexte particulier que la Hongrie, qui ferraille depuis des années avec Bruxelles sur l’état de droit, va entamer le 1er juillet un semestre d’ores et déjà controversé à la présidence tournante du Conseil de l’UE, l’organe des 27 chefs d’État et de gouvernement. La Hongrie va succéder à la Belgique, dont la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, demandait récemment la suspension du droit de vote au Conseil en réponse aux nombreuses obstructions magyares.
Priorité à la compétitivité, la sécurité, la défense, l’agriculture, la démographie, la protection des frontières, la politique de cohésion et l’élargissement aux Balkans occidentaux, a détaillé le ministre des Affaires européennes hongrois, Janos Boka, repris par la radiotélévision publique MTVA. “Nous savons que la présidence hongroise..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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