"Si la Hongrie souhaitait aujourd'hui intégrer l'Union européenne, il est probable que sa candidature serait retoquée, en raison de ses manquements à l'état de droit. Pour sa présidence de l'UE, la Hongrie promet néanmoins de se montrer "impartiale".
Dès lundi 1er juillet, c'est la Hongrie de Viktor Orban qui va prendre la tête de l'Union européenne. Plus précisément la présidence tournante du Conseil de l'Union pour six mois. Or, l'euroscepticisme de Budapest n'est pas de nature à rassurer ses partenaires. Viktor Orban, c'est un peu l'élève du fond de la classe qui n'en fait qu'à sa tête, dit au prof de se mêler de ce qui le regarde et se moque éperdument des avertissements.
Le chef de gouvernement hongrois n'a pas le comportement le plus
constructif des 27. De l'indépendance de la justice à l'aide à
l'Ukraine, en passant par l'immigration ou les droits des communautés
LGBT, la liste est longue des dossiers sur lesquels la Hongrie s'est
éloignée des valeurs européennes, ce qui lui vaut d'ailleurs des
sanctions inédites. Dix-neuf milliards d'euros de fonds, qui lui sont
dus, sont toujours bloqués en raison de ses manquements à l'état de
droit. Si le pays était candidat aujourd'hui à l'Union européenne, il
est probable qu'on lui claquerait la porte au nez." La suite sur francetvinfo.fr
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