"En ce milieu d’après-midi, aucune activité n’anime cette maison d’un
quartier familial de Mikepércs, dans l’est de la Hongrie. À gauche de la
porte d’entrée, un panneau en chinois indique «dortoir de
travailleurs». À travers une fenêtre du rez-de-chaussée, on devine des
lits superposés. «Une quinzaine d’ouvriers chinois dorment ici, mais ils ont été jusqu’à 70, entassés»,
glisse Éva Kozma, la présidente d’une association de riverains. Des
toilettes provisoires étaient alors installées dans le jardin, les repas
se préparaient sous un garage extérieur. Les voisins ont craqué, le
maire a saisi la justice et une descente de police a mis fin aux abus. À
la sortie de la ville, un motel à l’abandon affiche en lettres rouges
«Eladó» : à vendre. Il a lui aussi longtemps accueilli des travailleurs
immigrés. Officiellement, ils ne logent plus là, mais les voisins
remarquent toujours des va-et-vient. Un gardien peu avenant exige des
visiteurs qu’ils ne s’attardent pas." La suite sur usinenouvelle.com (article payant)
mercredi 26 juin 2024
En Hongrie, l'immigration reste indispensable à l'industrie malgré les discours conservateurs
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