"La militante antifasciste était en résidence surveillée à Budapest, condamnée pour une agression contre deux manifestants néonazis, qu’elle nie. Un parti italien l’a placée sur ses listes pour les européennes et elle a été élue, avec 170 000 voix de préférence.
L’histoire d’Ilaria Sarias est l’une des plus extraordinaires des élections européennes qui se sont tenues du 6 au 9 juin tous les pays de l’Union. “Je ne réussis pas encore à y croire”, écrit l’Italienne Salis sur les réseaux sociaux. “Nous avons prouvé que la solidarité n’est pas qu’un slogan vide, mais quelque chose de concret. L’antifascisme, n’est pas qu’une valeur humaine et une prospective politique, c’est aussi une communauté résistante et solidaire.” Lorsqu’elle écrit ces mots, la militante antifasciste italienne âgée de 40 ans se trouve en résidence surveillée à Budapest, un bracelet électronique à la cheville. Elle vient d’apprendre qu’elle a été élue au Parlement européen avec 170 000 voix de préférence.
Une candidature courageuse
Cette enseignante italienne a passé quinze mois de détention préventive dans une prison de haute sécurité à Budapest. Elle fut arrêtée en février 2023, accusée d’avoir agressé deux manifestants néonazis. Ces hommes ne l’ont pas reconnue lors du procès en cours et Ilaria Salis nie les faits. Malgré cela le procureur hongrois a requis onze ans de prison ferme. En janvier dernier, l’image de la jeune femme chevilles et poignets menottés et entravés avec des chaines, avait créé l’indignation en Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni étant accusé de ne pas l’aider à cause de ses opinions politiques antifascistes." La suite sur lalibre.be
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